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de Nice), sous le nom de llossan ou Roussan. « Le vin produit par
TUgni blanc, nous écrit M. Pellicot, est riche et généreux, surtout lorsqu’il
est récollé sur les terrains pierreux, graveleux ou élevés. Dans ces
conditions il rappelle au bout de quelques années le vin de Marsalla.
L’Ugni blanc est le principal cépage du vignoble de Cassis. Mélangé au
vin rouge, sa vendange en accroît la spirituosité. Aussi TUgni blanc a-t-
il une grande importance pour nos contrées; il est plusieurs vignobles
dont il compose le quart, et son retard à débourrer le fait associer au
Mourvèdre dans les plaines et les vallées exposées aux gelées tardives.
» Ce cépage réussit partout, mesurant son produit sur la fécondilé
du sol,^ fructiflant toujours, quelque maigre qu’il soit, et payant par un
surcroît de fertilité les fumures el les soins qu ’on lui accorde. Sa durée
s'abrége dans les terrains humides ; mais ce qui s’oppose le plus au développement
de sa culture, c’est surtout la préférence que le commerce
accorde aux vins colorés.
1) Le littoral de la Provence convient spécialement à TUgni blanc;
mais à quelques lieues dans les terres, à Aix, à Brignoles, son raisin
n ’arrive pas tonies les années à la maturité normale ; cela a lieu surtout
quand les froids se manifestent de bonne heure. A plus forte raison ne
mûrira-l-il pas dans des pays plus froids où il serait tout à fait déplacé.
Il est moins prédisposé à Toïdium que le Carignan, mais il l'est plus
que le Pecoui-Touar.
C d l t d b e . » L’ügni blanc doit être conduit à taille courle; j ’ai
essayé de le tailler pendant quelques années à verge ou long bois, taille
à laquelle ses longs sarments se prêtent assez bien, mais j ’ai dû renoncer
à ce procédé. J ’avais plus de raisins, mais je n ’avais guère plus de vin, les
grains étant moins gros el moins s erré s; ceux de la branche à fruit m û rissaient
plus tardivement et souvent aussi d’une manière plus incom-
plèle. Mon vin blanc était verl et d’une vente plus difficile. J ’avais plus
de difflcullés et moins de revenus; il fallut revenir a la taille courte. »
d e s c r ip t io n .
Banrgeoiinement duveté blanc, légèrement te in té de rose violacé.
Sarmenis de m oyenne force, étalés; m érithales assez longs ; souche vigoureuse,
fertile, de très-longue durée.
FcuiUcs moyennes, d ’un vert clair ¡aunâtre, glabres à leur page supérieure,
garnies a leur page inférieure d ’un duvet aranéeux trè s-appa rent et
assez compacte; smus supérieurs profonds, le plus souvent fermés, souvent
inégaux ou marques seulement d’un côté ; sinus secondaires bien marques,
é tro its; smu s petiolaire u n peu ouvert ou ouvert; pétiole à peine moyen
n a tteig n an t pas la longueur de la n ervure médiane; denture inégale assez
large, aiguë, courtement mucronée. ’
Grappe grande, lâche, u n peu ailée, longuement cylindrico-conique o rd
in a irem en t pourvue d ’un grappillon p a rtan t du noeud pédonculaire; pédoncule
assez long ou long, u n peu grêle ou grêle.
g r a r ' “ * P''®®?“® Slobuleux, portés p a r un pédicelle long, un peu
^ Pcaii assez épaisse, bien résistante, d ’abord d ’un blanc mat, passant au
jau n e plus ou moins foncé, suivant les expositions, ot souvent au rose clair
su r les coteaux très-chauds et pierreux, à la m a tu rité qui est de troisième
epoque un peu tardive.
C h a i r a s s e z fe rm e , b ien ju te u s e , trè s -su c rée, à s a v e u r s im p le .