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inconnue dans le Ju ra , tandis qu’elle p arait être la plus cultivée, la plus
esttmee dans l’Alsace et dans toute l’Allemagne, sous le nom de Traminer
roth, Noble rose, Tramin rouge.
» Le Savagnin blanc (Weisser Traminer), d it M. H. Goethe, dans sou
Ampélographie internationale, était primitivement cultivé beaucoup plus on
g rand que le Savagnin rouge (Rothe Traminer) dans le Tyrol, aux environs
de Tramm, et le premier a donné probablement naissance au second qui
domme aujourd’h u i dans ces vignobles. C’est surtout dans le P a la tin a t bavarois
que cette variété est très-répandue ; c’est là qu ’elle produit avec le
Rie sslmg les vins renommés de Dürklieim et autres. Si le rendement du
Savagnin (Traminer) n ’est pas considérable, il donne en revanche des produits
de qualité employés en mélange avec d’autres vins et principalement
avec le Riesslmg. P lan té dans des conditions favorables, il produit un vin
qui approche en qualité de celui du P in eau blanc (Burgunder weisser). Sou
raisin, à pellicule épaisse, se conserve longtemps sur le cep ; il s’y passerille
même et p eu t servir à faire des vins de paille. »
On récolte très-tardivement le ra isin de Savagnin blanc destiné à produire
le vin de garde ou vin jaune : on attend ordinairement pour faire cette
cueillette les premières gelées blanches ou les premières neiges. Nous ne
croyons pas toutefois cette condition indispensable à la production d ’un vin
de haute qualité. Il nous souvient, en effet, d ’avoir goûté chez un habile
oenologue de Lons-le-Saunier, M. Devaux, des vins provenant de Savagnin
récolté bien mû r avant les gelées, et des vins de la même année e t du même
crû faits avec des raisins cueillis après les premières gelées su r les meilleurs
coteaux de Château-Chàlon. Nous avons trouvé le premier plus léger, plus
finement parfumé, d ’un blanc plus b rillan t que le second, auquel nous
reprochons u n h au t goût trè s-p ro n o n cé , une couleur jau n e trop foncée et
u n e amertume qui le fait ressembler, dit-on, au Madère, mais qui pour nous
n ’est pas u n e qualité.
CoLTünE. Le Savagnin est d’une bonne vigueur dans les te rrain s suffisamment
profonds et à bonne exposition. La taille à longs bois horizontal
ou eu arch e t convient tout p articulièrement à cette variété si l ’o-n veut en
obtenir un ren d em en t convenable. C’est le mode adopté soit en Franche-
Comté, soit eu Autriche, soit dans le P a la tin a t bavarois.
DESCRIPTION.
B o n rg e o n n em e n t très-duve.teux, d’un blanc verdâtre, teinté de rose sur
le bord des füholes et p assan t au vert foncé sur les jeunes feuilles.
t a r tu '™ '“ ** tra în a n ts , court noués. Défeuillaison
FcuiUcs sous-moyennes ou petites, presque orbiculaires, finement boursouflées,
d uu vert fonce, à peu près glabres à leur page supérieure (sauf
quelques légers filaments su r les nervures), parsemées à leur page in férieure
d un duvet a ran é eu x ; siuus supérieurs et secondaires presque nuls •
smus petiolaire_ un peu en tr’ouvert ; denture peu profonde, neu aiituë’
p o in ? d e 4 ? c ü o n lobes; pétiole et nervures rougeâtres à 'ieu r
«rappc petite, n n peu ailée, cylindrico-conique, serrée, portée par un
pédoncule assez fort, bien attaché. i ai uu
tirains petits ou sous-moyens, ellipsoïdes ; pédicelles courts, assez forts.
Peau epaisse résistante, passant d a liIanc verdâtre au jaune plus ou
moins bronze a bonne exposition, à complote m a tu rité qui est de deuxième
epoquG.
fin e 'e t’ déUcate^’ bien sucrée, à saveur simple, bien relevée.
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