
Cette plante croît en Sibérie , dans les environs
du Vo lga , fur les collines fabiosieivfès. if
3. R églisse hérrflbnne. Glycÿïfki^a ê'ckbiàia.
Linn.
Glycyrrkiza leguminibus echinatis , fofibus capi-
tatis, Jtipulis Lanceolatis y foliolis glabres, oblongis ,
tnûcroâdiis. Will'd. Spec. Plant, vol. 3* pag. 114? • [
fi*. 1.
Glycyrrhhça leguminibus echinatis ,- foliis flipula-
tis ; folio impari , fejfili. Linn. Syft. veget. p. 669.
— Rôyén.Lugd. Bat. 38<5. — Horc. Upf. 230. —
Miller. D iâ . h°. 2. — Jacq. Hort. tab. $ ƒ. — Pàll;
Iter. Append. n°. 118. — Kniph. Cent. 5. n°. 37.-
— Gærtn. de FruèL 8e Sem. Céntur. 9. tab. 148.
fig. 6.
Dulcis ràdbt. Carrier. Ep'itom. 423.
G.tycyrr/iiia capite échina to.. C : Bauh. Pin. 35
—* Tournef. Inft. R. Herb. 389.
Glycyrrkiza Diofcoridis 3 echinata , non Ÿep'ens.
J. Bâuh. Hilt. 2. paig; 327. Ic.
Glycyrrkiza echinata Diofcoridis. Lobel. Icon. 2;
pâg. 85.—: Idem. Obferv. 528. Ic.
Glycyrrkiza vera Diofcoridis. Dodori. Pèrtrpt.
341. Ic.
Glycyrrkiza echinata Dodon&i. Dalech. Hill. 2.
pag. 247. l e / '
Glycyrrhi^.t feminibus echinatis, in capitatum congédia.
iviuliù OSonTHllî. 2. §. 2. tab. 11. fig. i j .
Cette plante fe dilflingus aifément de fes congénères
par les gdufies aimées de pointes rbides ,
prefqu'épineuies ; par fes folioles terminées par
une petite pointé particulière, St par ia foliole
termiiiale » feflilë.
Ses racines font g re ffe sp ivo ta n te s , peu ra-
meufes : il s’en élève des tiges hantes de quatre à
fix pieds, rame il fes, (triées, prefqu’ angnleufés ,
dures, glabres, d’e couleur Verte, garnies de feuilles
ailées, alternes, cOmpoféês de folioles oppd-
fées, fefliles,glabres à leurs deux faces, marquées
dé ‘nèrvur'es latérales, (impies, parallèles, ovales,
dblortgues, acuminées à leurs deux extrémités,1
au nombre de neuf à onié au plus; müniës de ffi-
püles étroites, lancéolées , aiguës j le pétiole commun
un peu ailé à fes bords, ayant une nervure
(aillante dans fbn milieu.
Lesflèursfont portées fur des pédoncules courts,
latéraux , épais , durs., à l’extrémité defquels elles
font fefliles, réunies en une tête épaifle, les gouflies
ovales, comprimées, furtOut à leur partie fu-
përiëùr'ê; miicronées, hériffées de pointes épineu-
fés , contenant une à deux fémênees convexes ,
orbicùl aires, à peine 'écharicrées ènre in , gfebres
& rouffîtres/
Cette' plante croît dans le Levant, la Tartane}
dans quelques contrées de l'Italie, &c. On la cultive
au Jardin du M-iriéum d’ hiftoii-e natirfôlle de
Paris, if (K . if:)
Ses racines poffèdent, mais à un degré très-
înterieür, les mêmes propriétés que la regliflë ordinaire.
4. Réglisse fétide. Glycÿrrhizd fetida. Dès font.
Glycyrrkizafioribusfpicatis; leguminibus ovalibus3
mucronatis., echinatis. Des font. Flor. ad. vol. 2.
pàg. 170. tab. 199'.
Glycyrrkiza leguminibus echinatis , floribus race-
niôjîs 3 Jtipulis lanceolatis ; foliolis oblongis 3 mucro-
na'tis 3fubtus lépidàiis. Willd. Spec. Plant, vol. 3.
pag. Ü43. ri°. 2.
Gètte plante eft remarquable par l'odeur forte
& défagréable qu’elle exhale dé toutes fes parties.
Ses racines font rameufes & rampantes : il s'en
élève des tiges droites , ftriées, hautes de deux à
trois pieds , rameufes , garnies de feuilles ailées
avec une impaire, compofées de neuf à onze folioles
préfqu ôppo'féés, les inférieures en coeur
renverfé} les fupérieures ovales, lancéolées , mu-
cfonées couvertes en deffous de points ou de
petites lames cendrées} longues de fept à huit
lignes , larges de quatre à cinq, munies à la bafe
des pétioles de deux fti pilles oppofées , fubiilées
& CàducjüeS.
Les fleurs font difpofées en épis latéraux , axillaires
,fimples, au moins auflfi longs que les feuilles}
très - ferrées & fefliles fur le pédoncule commun*.
Le calice éll divifé en cinq dents aiguës j la corolle.
d’un jaune pâle ; l’étend-ard é tro it, obtus, plus
court que la carène & ies ailes; les gouffes comprimées
, ovales, oblongues , hériffées de poils
roides , terminées parle ftyle perfiftant & fubulé ,
ccfri tenant debx OU trois Terne ri ce s-.
Cette plante a été recueillie par M. Desfontaines
dans le mont Atlas & dans les campagnes aux environs
de Mayane , où elle fleurit au commencé**
ment du pr-intems. if { V . f . in ktrb. Desfont. )
5. Réglisse glanduleufè. GlycyrrkizaglahduH-
fera. Willd.
Glycyrrkiza lè'giiminibus glanduîôfis , echinatis ;
jtoribus race ni ofs, y ftipulis marcefceniibus y fohoiis
oblongo lanceolatis , ernar.ginatvs y fubiits glandulofo-
pubefeentibus. Willd. Spec. Plant, vol. 3. pag. 1144*
n°. 3.
Glycyrrkiza (glaridulifera) . leguminibus echinatis;
f t i s glandulferis y fuliolo impari 3 petiolàto. Waîdft.
& Kitaib. l?lant. rar. Hung. vol. 1. pag. 20. tab. 21.
On difiihgùe cette.efpèce aux poils glanduleux
donc les feuilles ain.fi que les fruits font couverts
à four fur fa ce.
Ses tiges fe divifenten rameaux garnis de feuilles .
alternes, pétiolées, ailées avec une impaire,.compofées
de folioles oblongues, lancéolées, échan-
crées à leur fommet, glabres en deffus 3 médiocrement
pubefeentôs 3 glutineufes, & luifantes à
leur .face inférieure ; munies à la bafe de leurs p é tioles
, de ftipules fèches, fort petites. Les fleurs
font de couleur violette ^ difpofées en grappes : il
leur fuccède des goufîes oblongues , hériffées de
poils très-courts, épars, terminés par une petite
glande globuleufe.
Cette plante croît dans la Hongrie, if
6. Réglisse velue; Glycyrrkiza kir(ut a. Linn.
Glycyrrkiza leguminibus hirfutis , foliolis obtongo-
lanceolatis, floribus râcemofis. Willd. Spec. Plant. ;
yol,. 3. pag. 1145. n°' 6-
Glycyrrkiza leguminibus hirfutis y foliolo impari, ,
petiolàto. Linn. Syft. véget.p. 669. — Roy. Lugd. 1
Bat. 38(3. — Mili. Diél.n°.'3.— Pal las., Iter, vol. 1. ;
Append.n0. 119. j— Iter, vol. 2. pag.4 6 1 .-r?Gtpel. j
Jter 1. pag. iy j .
, Glycyrrkizaorientalis^fliquishirfutijjimis. Toum. !
-coroll. 426. •
Ses ti,g,es font hautes de deux à trois pieds , gla-
'bres , rameufes, garnies de feuilles alternes, ailées, i
compofées d’e folioles ovales , oblongues ou ian- ;
céolées^glabres à leurs deux faces } la foliole im- •
paire, pétiolée, aiguë. Les fleurs font axillaires, :
difpofées en grappes j elles produisent des gouffes !
oblongues, velues.
Cette plante croît dans le Levant, if
’ “REGNE VÉG É TA L . C ’efi,une expreffion poétique,
qui donne en deux mots l’ idée de ces bril-i
lantes productions de la Nature, comprifes fous le
"nom de plantes , confidérées ici comme formant)
une divifion particulière , féparëe des animaux & !
‘des minéraux, qu’on a également.diftribués en deux j
autres règnes.
Linné, enchériffant fur cette première idée , a!
établi Vempire de Flore , l’a divifé en tribus y a fixé!
l’état & le rang des individus qui les com-|
pofent. !
La première tribu eft formée par les plantes mo-î
•nocotylédones. Elle renferme les palmiers , les gra-j
minées, les liliacées.
La fécondé ,,par les dicotylédones. 'Elle fe com-
pofe des herbes & des arbres.
La troisième, par les acotylédones. Elle comprend!
des fougères, les moufles , les algues.& Içs,:çh4m-
xpignons.
%
Les palmiers font les princes de cexbe-1 empire 5
ils habitent lès plusri:iches contrées d,u,globe , celles
ou le foleil brille av.ee le plus d’éclat , les magnifiques
& riantes provinces de l ’Inde. Ils .s’élèvent
avec majefté fur une grande & belle colonne liffe ,
cylindrique, couronnée d’une touffe de feuilles
toujours vertes, d’ entre lefqueîles pendent de longues
grappes de fruits délicieux. Ils font tributaires
des grands animaux, & furtout de l’homme,
qui en eft le .chef.
Les graminées font des plébéiens très-nombreux.,
répandus partout, robuftes, peu délicats, d’un
extérieur fimple, exiftant particuliérement dans
les campagnes 5 qu’on, écrafe , qu’on foule aux
pieds impunément, qui n’en deviennent.que plus
nombreux. Négligés & méprifés quoiqu’ils foient
la force .& Ie foutien de cet empire , le foin de
leur confervation coûte peu , & cependant ils
paient de forts tributs à tous les animaux granivores
; ils npurriffent l’homme.
Les lys font les patriciens} ils en itrapofentipajr
Ja vivacité & le luxe de leurs couleurs, brillent
par l’élégance de leurs (formes , & font un, des
plus beaux ornem'ensde l ’empire de Ffore.
^ Ê
Les herbes forment, l’ordre de la nobleffe. Ornement
des prairies, elles s’y montrent fous toutesles
formes, attirent les regards parleurs couleurs variées,,
récréent l ’odorat par leurs parfums , •&
flattent le palais par leur faveur.
Les arbr.es .conftituent l’ordre des .,grands. Ils
compofent les, forê ts , çes .vaftes 3z beaux jardins
de la Nature : leur fouche antique fe divifé en un
grand nombre de rameaux : leur cime élevée fe
-per.ddans lesnuesj.arrêtë L’impétuofitédes vents,
.protège de ,fon oipbre les .plantes délicates , ré-
•p.and formelles .une rpfée bien fai faute , & fournit
une'.retraite aux rnuficjens.ailés des forêts. De la
futaboodance deje.uçs fuçs ils nourriffent les plantes
parafitesj d’autres ne les quittent p o in t, & font
leurs efclaves ou compofent leur cour.
Parmi eux les arbriffeaux épineux font autant de
■ foîdats armés pour écarter les attaques des quadrupèdes.
* * ’ *
Les fougères, habitans nouveaux , à peine connus,
fans éclat, vivant dans l’obfcurité à l’ombre
des.boispréparant pour leur ppftérité une terre
fertile.
Les.mpajfes.y .êjcjayes -deftinés au fervice des
autres pjanies. Elles,peçupent les lieux que celles-
ci ont abandonnés, en recouvrent .les femences
M |