S C H
miné , muni à. fa bâté j du calice & de I. appendice,
^enfermant uii.noyau à demi-divifé en-deux loges.
Obfervaùons. Ce genre nseft point le même que
celui qui avoir éré d’abord établi fous ce nom , &
h plante qui. y avoir donné lieu, décrite fous le
nom de fchreberafchinoides. Spec. Plant, pag. l66i;
A&. Upfal. nov. i.pag-.91. tab. 5. fig. 1 , & auparavant
le Jchinus myricoides> § pec. Plant, i. pag.
jI I , a été reconnue une efpè,ce fauffe, composée
du myrica atkiopica 8c du cufcuta africana..
Lè genre donc il eft ici queftion a été rétabli
pour une autre plante par RemusJ & confacré
au favant Schreber , très-voifin des celaftrus ; il
ên diffère par Tes. fruits, qui font des drupes 8c
non des capfules s il fe diftinguedes rnangifërayst
ces mêmes drupes fecS , renfermant‘des noix diT
Vifées en deux loges jüfque vers leur moitié.
E s P e c E.
SchrébIre blanchâtre. Sckrebera albens.
Retz.
Sckrebera fo liis a Itérais | ellipticis , fakfei'mtis ;
fioribus: cymofis , axillaribus. ( N. ) -
Sckrebera albens. Retzi 11 s, Obferv. 6. pâg. 23.
tab. 3.— Willd^Spec. Plant, vol. 1. pag. 1092.
Celaftrus.. ( glaucus ) , hier mis ; fo liis eUlptids -,
fubferràtis -, àcàûs- ; cymis axillaribus dichotomjs
fo lia aquàntibus. Vahl , Symbol. 1. pag. 4I. .
- Mangifera ( glauca ) , fo liis oppofitisy oblongis,
glands; peduncaUi oppofids, divaricatis , dichato*
mis. Rottb. Nov. Ad. Hàvn. vol. 2. pag. 1334.;
tab. 4. fig. 1.
Pajarei feu K.avukkuwataj. Tamul.
C’eft un arbre dont les rameaux font .altççnps,
épars & diffus., garnis de. feuilles dppofëéfj(qe-
tiolées, ovales, linfantes., d’un vert-pale, .dentées
en fcie a leurs bords ou légèrement'fînuées ,
obtufes ou un peu aiguës à leur fommet, longues
de deux ou trois pouces & plus , larges d’environ
un pouce & demi, à nervures fimples, .latérales
& parallèles, foutenues par des pétioles grêlés,
longs d*un à deux pouces. -
Les fleurs font blanches, difpofées en corÿrh-
bcs latéraux 8c terminaux ; dichotomes -, dont des
ramifications font. tétragones ; munis à Erbafe.de
leurs divifions , d’écailles oppofées..
Les pédoncules font courts, inégau*, uniflo-
res. Les calices glabres , verdâtres > la corolle
petite»; les,pétale,s arrondis, chargés depuis Iqur
bafe jufques vers leur milieu d’un duvet brun, 3.
tomenteux > blancs à leur partie fupérieuré* Le
rebord qui entoure l’ovaîré 8c qui Tuppô’rte lés
Çîîifflines eft ridé 8c fidîEnt.
S CI
Cette plante croît dans Tîle de Ceilan & à la
côte de Coromandel. 7?
■ SCIE ( Féuillés dentées en).. (Serrata folia. ).
On dit que les feuilles font, dentées en fcie lovf-
que leurs bords font garnis de petites dents aiguës
, dont la pointe eftbtpurnée vers le fommet,
comme dans le pêchep,.J-amandier, &ç.
SCÏLLË. Scilla. Genre de plantes monocotylé-
done.s, à fle.ufs incomplètesliliacées,de la famille
des -afphodèlès i qui a les plus grands rapports
avec les ornithogalès y ■ & qui,renferme des
herbes tant exotiques qirôndigènes- de l’Europe,
dbnt tes racines font bulbeu'fèS,-& les fleursdifpo-
| fées en épi.
• Le eara&ère effentiêl de cé genre eft d’avoir :
Uni'comité Ouvertei a fix divi'fttms prqfondes,égalas
; fix étamines.; les filament comprimés , & tous
égaie m en t\ dilatés a leur bàfe ; une d p fuie fuperieu'e
demis loges , à trois valves, Contenant plufieurs f i -
mences. ^ éM'- -'■>
C A R A C * È R E G -é N é R I Q U E.
Chaque fleur offre :
Ier. Un calke. nul, à moins qu’On nèprenne pour
lui la. corolle’.
20. Lfee corolle compofée de fix pétales ovales ,
très-ouverts, caducs. ’■ ; !
; :J°,( Sj:x étamines., dont les filamepS; font comprimés.
, fubülésJ tous -élargis à leur bàfeterminés
par des anthères oblongues, pendantes.
40. Un ovaire fupérieur arrondi, furmonté d’un
ftyle fimpls;, de .la.longueur des,étaminestermine
par un'fti&mâte fimp:lé,.
Le fruit :eft une capfule prefqu’ovalê, glabre, à
trois filions, à trois loges , à trois valves',!rênfeif-
mant plufieurs, femences un- peu,arrpndies.
Obfervatïbns. Ce genre n’eft que très-peu diftin-
guë des ornithogalès & des anthéries. ( V ty é ç notre
article Ornithogale'. ) -Sqn principal caraélère
éft d’avoir tôus jes 'filamens élargis membra-
nefe,;aigbs a leur fqrtimët, cafàéiè,ré; cfûe j’ài re-
tbbÂS'datis tôutes lés efpèçes quéVjai pu. exami-
j nir 'fie Ceux pas l’afflri^er des àu,très. Çes ér-
; pèces ont'a âilleürS un j>brt qui leur1 éft particu-
; lier : leurs fleurs font petites •& bien inférieures
; à celles des ornithogalès. Leur couleur la plus
• ordinaire, eft .d’un beau bleu .^ quelquefois blanche
ôü lég'érëmënt j'aürtâffé.
La diûinêiion des efpèces.fç tire, f p, d,es feuilles
qUiéh' géhërâïfon^uh peu ëtroitès', planés ,(char-
! nues 5 1°. de la difpofition des fleurs, dans la-
quellçr 00: doit- dOnfîdérbi l’époque plus m moins
s c 1
avancée dé lafloraifon > qui leur donne une forme
un peu différente j $°. dans la proportion de la
longueur des bradées avec les pédoncules, 8c
des pédoncules avec la corolle, proportion qui
cependant varie, foit dans les fleurs inférieures
ou fupérteuies, foit d’après leur âge ; -car fai remarqué
que dans plufieurs efpèces ces pédon-
xcules s’alongeoient un peu, furtôut après:1 a florâi-
fon; enfin ces mêmes pédoncules, font ou-droits,
appjiqués contre les hampes, ou. horizontaux pu
plus rarement up peu réfléchis. Les étamines, quoh
quten gçnéral a pè.u près de.Ja loaguêür de la corolle,
font airfli pu plus longs ou, plus cohrts
qu’elle. (Quarrt aux çapfijles 8c auxXëmeaces, ellqs
m’ont parq offrir peu de aifFérepeeiqntr’élles.
E s t è c e-S.
1. Scille maritime. Scilla maritima. Linn.
Scilla nudiflora, bralteis refracMs-, Linn-. Spec,
Fiant, vol. 1. pag- 442. — Mater, .raedic. pag. 94.
— Mill. Did. n°. 1,— Poiret, Voyag. en Barb.
vol. ,2. pag. 148. — jpesfont. Flor, atlant. vol.T.
pag. 29,7. — Lam. Flor, franç. vol.)^. pag. i-.6 i
n°. 061. Sub ornîthogàlo.
Scilla radice tuniedtâ. Hort. CH ff. 123. — Hort.
Upfal. 89. — Royen , Lug-d. Bat. 32.
. Ornithogalum màritimum ; feu fc illa radice rubra.
Tourn. Init. R. Herb.-3.81. ■ •
Scilla vulgaris , radice nibr 'â. Q . Bauh. Pin.
VïZ:. 7 h
Scilla rufa, magna, vulgaris. J. Bauh. Hift. 2.
pag. 615.Te.
Pancratium. Cluf. Hift. 171. I-côn.- Dodon.
Pèmpt.* 691. Icon. — Tabern. Ic.,b3G. — Gérard,
Uifi.,i72..Ic..
Scilla major, radice rubrâ. Matth. Comment.
4M; - , „ , .
Scilla rubentibus tunicis radicis,, fo lio aides çari-
nato. Lobel. Ic. 132.— Idem, Obferv. 76 .
. Scilla. Fufeh. Hift. 782. Ic.
Scilla M au kio li. Dalech. Hift. 2. pag. 1376.
Icon.,
Scilla ofßcinalis. Blackw. tab. 391.
Scilla femhia. Plin. Hift. Nat.
La Squille. Ptegn. Botan. Ic.
Oignon de fc ille. Pharm.
fi. Scilla radice albâ.-C. Bauh. Pin. 73. — H.
Eyft. Vern; 2. pag. 3. fig. 1. — Desfont. L. c.
■=— Seb. Muf., 1. tab,.44, fig. 4 , 3»
Ornithogalum màritimum., feu fcilla. radice alhâ.
Tourn. Inft. R. Herb. 3$ï.
ScilUmagna, alba. J. Bauh. Hift. pag. 68.
s e i 7 3 5
Scilla hifpanica. Cluf. Hift. 131. Ic. — Gérard,
Haft. 171. Ic. — Matth. Comm. 433. Ic.
Scilla abfque caule. Dodon. Pempt. 6ßö. le .
S c illa hifpanica, fine fo r e . Dalech* Hift. 2. pao.
1576 &. 1^77. Ic» -
' Scilla five cep a marina. Lobel. Ic. i ç i - —- Idem
Gbféry.py.Ic.: r ' ?
Scilla mafcula, Plin- Hift. Nat.
C’eft une des efpèces de ce genre, la plus belle
8c la plus diftinde par la longueur de fes-épis',
le grand nombre dé' les fleurs 8e la grofTeur de Tes
«bulbes j compofées de plufieurs rtiniquès épaifles,
charnues, blanches ou rougeâtres, félon les variétés,
fouvent de la grofleur d’une tête d'enfant,
glabres, ovales, vifqueufes, garnies eu d-eflbus
d un grand nombre de fibres épaiflès, charnues.
Les feuilles font toutes radicales, très-grandes,
amples, larges, longues d’environ un pied, ovales,
oblongues, très-entières-, obtufes à leur femme r^
prefque charnues, très-h'fles,'en grande partie
couchées fur h terre, ©ëfleur cëfitre s’éfèvè une
hampe droite, cylindrique,de la grofléur du doigt,
haut® de trois à quatre pieds 8c plus , nue inférieurement,
garnie, dans plus des trois-quarts dé
fa longueur, d’un très-bel épi den-fe, conique dé
fleurs blaoches y onvertes en étoile.
Cnaque fleur eft pedoncuîee 5 les pédoncules
glabres, filiformes.^un peu inégaux., deux & même
trois fois plus longs que les'fl'eufs, gârnis1 de bractées
droites , Tû b niées,, raembraneufes. La corolle
eft d un blanc - paletrès - ouverte, à- fix p.ra'es
ou fix découpures très-profondes, elliptiques.
Les éramines, au nombre dé fix, font de. la même
longueur que la corolle. L ovaire eft prefque rond:
il lui fucoède une capfule un peu ovale, triangu^
Itrire, à trois Toges-. •- ^
Cette plante eft très-commune fur les côtes de
Barbarie. Il eft difficile d’imaginer des champs
dune plus grande beauté q lie'ceux dont toute la
furface eft garnie de ces beaux 8c longs épis ;
preftes Se nombreux. Les feuilles fe montrent pendant
l’hiver, & les fleurs ne paroiflént que vers
l’automne. Oajà rencontre également en Efpagne,
en Sicile, fur les côtés: fabioheuîes de la Syrie ,
8c fur les bords de la mer dans les ci-devant provinces
de Brfetsgnfe de Normandie. % (. V . v. )
, Ses bulbes font d’un très-grand ufage en médecine
; elles paflént pour inc;fives , a,péritives, diurétiques.
On en fait plufieurs préparations qui
conviennent dans les hydropyfîes; elles excitent
pii i flamme rit les urines. Ses tuniques hachées,
broyées, mélangées avec de la viande ou du painj
fqnt un.poifon très-violent pour les rats & les
fouris. ,
L'oignon de fc ille , dit Miller, eft un des meil