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Arenaria foliis lineari-fubulatis } trinerviis y flo-
ribus geminis terminalibus 3 calicinis foliolis acumi-
natls , margine membranaceis} trinerviis* Willden.
Spec. Plant, vol. 2. pag. 729. n°» 36.
Arenaria. foliis linearibus , ereëlis , fubtiis Jlriatis y
floribus fafiigiatis j in&quaiiter pedunculatis. Gérard,
f lo r . gall.-prov. pag. 405. n°. 7. tab. 15. fig. 1.
Arenaria liniflora. Jacq. Flor. auftr. y. tab. 445*
£. Eadem3 caulibus duplà altioribus. (N . )
Cette fabline a le port de Y arenaria vifcidula y
mais elle eft prefque glabre, point vifqueufe ; les •
feuilles ftriées, ainfi que les calices ; la corolle un
peu plus longue que le calice ; les fleurs point pa-
niCulées , mais feulement deux ou trois à l’extrémité
de chaque tige. Cette plante avait été rapportée
par Linné à Y arenaria juniperina , dont elle
eft très-différente.
Les racines font menues, prefque Amples, un
peu noirâtres ; elfes produifent un grand nombre
de tiges fafciculées, droites, Amples, filiformes,
glabres , ou garnies de quelques poils rares à fa
partie fupérieure, très-courts 5 hautes de deux
ou trois pouces. Les feuilles inférieures font réunies
en un gazon ferré î celles des tiges font op-
pofées, droites, plus courtes que les entre-noeuds,
linéaires, fétacées, courtes, très-étroites, planes
à leur face fupérieure, un peu roulées en dehors
à leurs bords, d’où réfultent trois nervures , en
y comprenant celle du milieu j un peu plus larges
de plus courtes à mefure qu’elles approchent du
fommet des tiges.
Les fleurs font petites , fituées à l’extrémité des
tiges au nombre de deux ou tr,ois, portées fur des
pédoncules inégaux, inférés au même point, droits,
celui du milieu beaucoup plus long, les deux latéraux
quelquefois très-courts, légèrement pu-
befeens, capillaires, munis à leur bafe de deux
braétées oppofées, courtes, ovales, aiguës, qui
exiftënt également fur les pédoncules latéraux, à
leur partie Fupérieure. Les calices font divifés en
cinq folioles ovales, droites, roides, étroites ,
acuminées, fillonnéespar trois ou quatre nervures,
un peu pubefeentes. La corolle eft blanche, à
.peine plus longue que le calice 5 les étamines de
même longueur que la corolle î l’ovaire furmonté
de trois-ftyles courts; la capfule oblongue, à cinq
valves, contenant des femences fort petites, d’un
brun-noirâtre.
La variété £ ne diffère de la précédente que par
fes tiges environ une fois plus hautes, plus étalées
, & par les fleurs plus conftamment au nombre
de trois fur chaque tige.
Cette plante croît dans les pâturages fecs, fur
le fommet des montagnes alpines , dans les contrées
méridionales de la France & en Allemagne.
v i v . f )
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3 3..Sablin e à feuilles de mélèze. Arenaria U*
ricifolia. Linri.
Arenaria foliis fetaeeis, caule faperne nudiufiulo
calicibus fubhirfittis. Linn. Spec. Plant, vol. i.pag3
607. — Jacq. Auftr. 3. pag. 39. tab. 27*. &
Willden. Spec. Plant, vol. 2. pag. 726. n°. 27._
Lamarck, Flor. franç. vol. 3. pag. 38. n°. 677
XIII. n '
Alfine foliis linearibus , angufiijfimis y calicibus
tubulofis, villofis. Haller, Helv. n°. 869.
Stellaria laricifolia. Scop. Carn. n°. Mû
tab. 18.
Alfine faxatilis, laricis folio , major & majoii
flore. ? Tournef. inft. R. Herb. 243.
Alfine alpina , junceo folio. C . Bauh. Pin. 2.y 1. —
Idem , Prodr. 118. Tournef. Inft. 243^
Lychnoides3 junip£rifolio3 petennis. ? Vaill. Parif,
pag. I2r.,
Cette plante 3 que l’on a peut-être confondue
avec Y arenaria triflora, doit en être diftinguéepar
fes fleurs plus nombreufes, par fes calices, dont les
•folioles draites,.alongées & velues formentpref-
qu'un tube ; par fes capfules oblongues, & parla
difpofition & la forme de fes feuilles plus longues,
un peu plus étroites.
Elle pouffe de fes racines plufieurs tiges droites,
prefque Amples ou rameufes feulement à leur partie
inférieure5 articulées, pubefeentes, cylindriques,
prefque nues à leur partie fupérieure ; hautes de
trois à cinq pouces, garnies de feuilles étroites,
linéaires , prefque fétacées, fermes, un peu pubefeentes,
légèrement élargies à leur bafe, con*
nées ; les inférieures difpofées en gazon ou fafciculées;
les fupérieures oppofées, écartées des
tig e s , en petit nombre, fubulées.
Les fleurs font difpofées en une panicule très-peu
garnie à l’extrémité des tiges} elles fontau nombre
de quatre ou fix environ , portées fur des pédoncules
Amples ou médiocrement rameux, bifides,
droits, pubefeens, inégaux ; munis à leur bafe de
deux ftipules courtes, étroites, aigues. Le calice
eft obîong, compofé de cinq folioles lancéolées,
linéaires, prefqu’obtufes, un peu velues, marquées
de trois grofles nervures peu Taillantes, membra-
neufes à leurs bords, droites, affez grandes. La
corolle eft blanche, au moins d’un tiers plus longue
que le calice, ample, compofé de cinq pétales
élargis, obtus. Les capfules font glabres, ovales,
oblongues, obtufes , s’ouvrant à leur fommet en
cinq valves, contenant des femences très-petites.
Cette efpèce croît dans les Alpes, en Suite j
dans les départemens méridionaux de la France. 2?
( ^ • / )
34. Sablin e à feuilles recourbées. Arenaria re
■ çupva. Jacq.
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Arenària foliis lineari fubulatis, fulcatis} recurvis,
ficundiS) caulibus procumbentibus y pcdunculis fubbi-
jloris, terminalibus, ereftis y calicibus Jlriatis. Wulf.
in Jacq. Colleét. 1. pag. 244. tab. 6. fig. 1.
Arenana (recurva), foliis radicalibus congefiis
recurvis, fubulatis y caule fimplici , fubtrifloro. Ail.
Pedem. n°. 1713. tab. 89. fig; 3 .
Alfine foliis fulcatis , recurvisj radicalibus linea •
ribus, congefiis y caulinis lanctolâiis. Haller, Helv.
n°. 868.
0. Arenaria ( liniflora ) , foliis fafciculatis , capïl-
Uüfetaceis y caule unifloro. ( N.)
Cette efpèce eft petite : fes tiges font grêles,
couchées, étendues, nombreufes, prefque Amples,
garnies de feuilles oppofées, rrès-étroites, linéaires
ou lancéolées, fubulées, légèrement Allonnées
j. à leur face extérieure, prefque toutes tournées
du même côté, recourbées en dehors. Les .fleurs
font terminales, portées fur des pédoncules droits,
I à une, deux ou quelquefois trois fleurs. Les calices
j ont leurs folioles lancéolées, ftriées, un peu ve-
; lue?, fearieufes à leurs bords ; la .corolle blanche,
à cinq pétales ovales, oblongs, un peu plus longs
K que:le calice3 la capfule ovale, oblongue, à cinq
K valves. ' ^
Comme je n’ai pas vu cette plante, décrite-par
Jacquin, 8c qui peut-être eft un peu différente de
1 çelle de Haller & d .Ail ion î, que je ne connois pas
f davantage, pour éviter d’ ailleurs d’augmenter le
I nombre des efpèces par des variétés', j’ai rappro- 1 chéila plante p, de celle de Jacquin, qui en a les ca-
I u Sï sa ?.uelei!ies différences près, & qui reffem-
1 le allez bien à la figure qu’ il en a donnée, un
I peu moins ic e lle d’Allioni, qui^ les foiiolesplus
I larges. Ceux qui pourront obferver ces plantes
I uans U nature j jugeront mieux que moi des rap-
I e^es peuvent avoir avec celle que je vais
: Ses racines font grêles, petites ; elles produifent
J" Stan“ nombre de tiges prefque fimples3 éten-
aes ur la terre, longues de quatre à cinq pouces
“ plus, filiformes, glahres, un peu pubefeenres
m m gar” f fwérieure , munies i leur bafe de
; L ' ,f s reuillesfetacées, fubulées, agrégées ; celles
ramaf^ es j à chaque articulation, en
fin», tafclÇules.tournés du même côté ; elles font
e n ’ a. Pe,1je pubefeentes, marquées d'un léger
3 inégalés, recourbées en dehors.
I fuMmnaeiUrS 11 ,t: tefminéiss , folitaires, portées
I on» 0nc^ e quelquefois un peu incline, pref-
• f r ’ paï une feule fleur
1 un I » • cal,ce^ft divffé en cinq folioles ovales,
I quePooin * pe‘ne P’J,I châ-P *nt “ rl8es befcentés. vertes, pref- 1 marquées de trois livncs blan-
Che un n“f 13 eurs ,hords- La Gèr°lle eft bian-
x ua Peu plus grande que le calice.
Gette plante croît en SuiflTe & dans les Alpes.
{V . f i n herb. Lam;) . • v .
M. Dupuis m’a communiqué une plante recueillie
en Suiffe, qui a beaucoup plus de rapports ayec
celle de Jacquin : elle me paroît aufli être très-
voifine, par ton port, de l’arenaria liniflora y mais-
fes corolles font plus petites, à peine plus longues
que le calice. Ses tiges font courtes, ligneufes,
rortueufes; les rameaux fupérieurs filiformes, pubefeens
; les feuilles inférieures fafciculées, recourbées,
ftriées, prefque glabres y les fupérieures
oppofées; les pédoncules Amples, uniflores ou à
deux fleurs alternes ; les calices ftriés, roides, acu-
minés, prefque glabres; la corolle blanche, un peu,
plus longue que le calice.
35- S abline ftriée. Arenariafiriata. Linn.
Arenaria foliis linearibus , ereftis, opprefis y cali-
cibus oblongis, Jlriatis. Linn. Syft. Plant, vol. 2.
pag. 366. n°. 11 . — Amoen. Academ. vol. 4. pag.'
315. Allioni, Flor. pedem. n°. 1712. tab. 16.
Ag. 4 -
Cnryophyllus faxatilis , polygoni minoris folio &
facie. Buff. IX. 129.
Arenaria laricifolia.Villars, Dauph. vol. 3. pag.
■ 629. tab. 47,
Cette plante me paroît avoir de très-grands'
rapports avec 1 arenaria. laricifolia, f i celle que je
fqupçonne telle eft véritablement la plame de.
Linné : voilà ce dont, avant tout, il faudroit être
parfaitement afïiiré; & dans un genre auffi étendu
& dont les efpèces font A rapprochées,il eft très-
difficile d acquérir cette certitude, à moins d’avoir
fous les yeux les individus d’après lefquels ce t
auteur en a établi les caraêieres. Je préviens donc
que mes deferiptions font faites fur des individus
obferves en nature,.foit fecs, foit vivans, & noit
d’apres celles des auteurs. Ceux qui feront bien
certains des- eféeces de Linné , pourroient juger
alors fi ces descriptions y conviennent ou non.
Celle dont il eft ici queftion a des racines dures,
greles, prefque ligneufes , très-peu garnies de
: “ *;)res 5 elles produifent plufieurs tiges courtes ,
dures, noueufes, un peu redreliées, difpofées en
gazon jd ’où s’élèvent des rameaux droits, funples
filiformes, un peu pubefeens.
Les feuilles inferieures font nombreufes, droites,
fafciculées; celles des rameaux plus petires,
oppofées, droites,, appliquée? contre les tiges ^
linéaires , très-étroites, un peu pubefeentes légé-
remeF.t ftriées, roides, un peu fubulées. *
Les fleurs font terminales , ordinairement au
nombre de deux, portées fur des pédoncules droits,
j pub.Tcens , cylindriques,,,Amples , prefqu’égaux j •
j munis a leur bafe de deux braêtées courtes, op-
[ p0lées, un peu plus larges que les feuilles> chaque