
■ que la corolle , &: aqtant de ftigmate's réfléchis,
pubefcens à leur partieSupérieure.
> Cette plante croît naturellement dans l'Arménie
, où elle a été découverte par Tournefort. 7f
( Défi ripe, ex Smith.')
1 1 . Sabline à feuilles de béhen. Arenaria cucu-
baloides. Smith.
Arenaria foliis linearibus , margine fiabris ; pani-
culâ dichotomâ, pub efcent e ; petalis obovatis. Smith,
Icon.ined. vol. 1. pag, iy.tab . 17. — Willd. Spec.
Plant, vol. 2. pag. 723. ny. 18.
Alfine orientalis , caryophjlli folio , vifiofa ; flore
magno 3 albo. Tournef. Coroll. 17.
Alfine vifiofa , longifftmis & angufiiffimis foliis. ?
Amm. Ruth. 66.
Cette efpece diffère de Varenaria gypfophiloides
par fes fleurs trois fois plus grandes ; par fes pétales
ovales & non lancéolés, & par Tes tiges plus
élevées.
Ses racines font dures, prefque ligneufes, munies
de quelques fibres capillaires ; elles produis
fent des tiges droites, nombreufes, verdâtres,
■ glabres, cylindriques , prefque Amples, hautes
prefque d’ un pied & demi, garnies de feuilles op>-
pofées, connées à leurbafe,épai(Tes, un peu.charnues,
gramini formés, vertes, glabres, étroites, :
concaves à leur partie inférieure, fubulées, aigues
, longues'de trois à quatre pouces, rudes à
leurs bords, fafcicuJées à la bafe des tiges; les ,
fupérieures plus courtes.
« Les fleurs font difpofées, à l’extrémité des tiges,
en une panicule ample, étalée, dichotome 5 à ramifications
oppofées , ainfi que les foudivifions.
Les pédoncules propres font courts, prefque ca-
piliaires, vifqueux, pubefcens, munis à toutes les
divifions de bradées lancéolées , -concaves , très-
acuminées^membraneufes à leurs bords, bien plus
courtes que les pédoncules. Le calice eft compofé
de cinq folioles ovales, aiguës, pubefeentes, vif-
queufes, carénées, firiées, fearieufes à leurs bords.
La corolle eft grande , blanche, approchant de
celle du lin commun ; les pérales ovales, obtus,
marqués de quelques veines prefque tranfparentes.
Les étamines .font au. nombre de d ix , dont cinq
àufîi longues que la corolle, cinq autres plus courtes.
L’ovaire eft un peu arrondi, furmonté de trois
ftyles auffi longs que les pétales. Il lui fuccède une
capfule ovale, ventrue, 3 une feule lo g e , de la
longueur du calice qui la recouvre.
Cette plante a eté 'décôUvertë par Tournefort
dans les plaines de 1 Arménie. On la cultive au
Jardin .des Plantes de Paris, y ( K v.)-,
i-3* Sab line calicinale*. Arenaria calicina* Poir.
' Arenaria glaberrima , foliis gramïnek. trevibui
pedunculis longiJftmis,fiibunifloris; petalis lanceolalis
hyalinisy calice multo brevioribus. (N .) 1
Arenaria caule eretio , levi; foliis lineari- lanceo-
latis s pedunculis unifions , calicibus corollâ loneiô
ribus. Poir. Voyage en Barb. vol. 2. pag. i(,-f Z
Desfont. Flor. atlant. vol. 2. Append. pag. J qZ
Cette plante eft une des plus diftinftes de ce
genre . elle a le port du Jlellaria graminea fg
fait remarquer par fes feuilles prefque femblables
a-celles des graminées, mais plus courtes; par fes
calices très-longs, & par fes corolles minces &
tranfparentes, bien plus courtes que les calices.
Elle reffemble encore tellement au fagina ereda '
furtout par la difpofition de fes fleurs & fes calices
droits, qu’on pourroit la confondre aifément au
premier afpeéb
I ^ Ses racines font capillaires, prefque Amples ; fes
I tiges varient félon l’âge de la plante. D’abord elles
I f°.nt /impies, hautes de deux ou trois pouces, ter-
I minées par une ou deux fleurs ; elles deviennent,
avec l ’àge, plus.nombreufes, rameufes à leurbjfe;
fe terminent, par un bien plus grand nombre.de
fleurs, & s’élèvent à la hauteur de fix ou fept
pouces. Elles font droites , menues, très-glabres,
articulées , garnies de feuilles oppofées, fefliles,
très-Iiffes & glabres, d’un vert-tendre à leurs deux
faces, planes, linéaires, lancéolées, aiguës, fortement
connées à leur bafe, longues d’un pouce
&: plus, droites ou un peu ouvertes.
Les fleurs font terminales , tantôt folitaires,
portées fur un très-long pédoncule droit, fétacéj
tantôt il fort du même point d’infertion trois ou
| quatre pédoncules très-inégaux, les uns.ayant deux
& trois pouces, les autres de deux à fix lignes,
tous uniflores & terminaux, munis à leur bafe de
«leux bradées oppofées, femblables aux feuilles,
mais bien plus courtes. Le calice eft glabre, vert,
lifte, compofe de cinq folioles lancéolées, très-
aiguës, droites, blanches, fearieufes & membra-
neufes à leurs bords; La corolle eft au moins une
fois plus courte que le calice, blanche, compofée
de cinq pétales étroits', oblongs, lancéolés, très-
minces, tranfparens, prefque confondus avec les
parois internes du calice, contre lefquels ils font
appliqués. Les étamines font inégales ; les. plus
longues prefque de la longueur de la corolle. Les
capfules font ovales, prefque cylindriques, de la
longueur du calice, un peu plus courtes, divifées
profondément en cinq valves minces, fearieufes?.
contenant de très-petites femences attachées à un
réceptacle libre & central..
J’ai trouvé cette plante en Barbarie, dans le pays
des Nadis & aux environs de la Calle, dans les lieux un peu humides. O ( V. v .)
24. Sabline glabre. Arenaria glabra. Mich»
Arenaria glaberrima, erettiufeula 3 fiiiformi-multi-
cnulis ; foliis fubulato- linearibus , planis , patulis ;
pedicellis unifions , elongatis , divaricatis. ,• calicis
laciniis ovalibus., obtufiufculis, levibus , corollâ brevioribus.
Mich. Flor. boreal.-amer. vol. 1. p. 274.
Michaux obferve que cétte efpèce a beaucoup
d’affinité avec le Jlellaria unifiora de Walterius.
Ç ’eft une plante très-glabre, qui produit des tiges
nombreufes, redreffées , filiformes, glabres, garnies
de feuilles planes, étalées, linéaires, fubulées,
•ouvertes.
rameux,pres Les fleurs font fupportées par des pédoncules
dont les divifions ou les pédoncules profont
écartés, alongés , terminés par une feule
fleur. Les calices font divifés en cinq folioles ovales
, un peu obtufes, liftes. La corolle eft blanche,
un peu plus longue que le calice.
On trouve cette plante fur les rochers, dans
les contrées feptentrionales de la Caroline.
25. Sabline des roches. Arenaria faxqtilis..Linn.
Arenaria foliis fubulatis 3 caulibus paniculatis ; ca-
llcisfolïolis ovatis, obiufis. Linn. Spec. Plant, vol. 1.
p. 607.— Willd. Spec. Plant, vol. 2. p. 724.ti0. 20.
— Lam. Flor.franç. vol. 3. p. 40. Ti°.6yy. XVII.
Arenaria foliis fubulatis ; calicinis laciniis mem-
branâ ipfis latiore, acutis3 obtufis. Guettard, Stamp.
vol. 2. pag. 281.
Alfine foliis linearibus, petalis .calice longioribus.
Haller, Helv. n°. 867.
Spergula foliis aciformibus , denfis j -ramis ramoJis3
fibnudie: Sauv. Monfp. 4J.
Al fine fax at dis & multi flora , capillaceo folio.
Vaillant, Parif. pag. 7. tab. 2.Jig. 3 .— Tourn. Inft.
R, Herb. 243. — Haller, Opufc. 113.
Alfine caryopkilloide , temàfolia flore albo, punc-
tàto.? Pluken. Almag. 22. tab. 7. fig. 3.
Anthyllis lychnitis annua. ? Barrel. Icon. rar. y8o.
A* Arenaria ( exfpitofa) , foliis fubulatis; caulibus
paniculati.s ,* calicis foliolïs ftriatis, acuminatis , mar-
ëmt tnembranaceis, pedunculis pubtfeentibus. Willd.
Speci Plant, vol. 2. pag. 724. n°. 21.
Arenaria
cafpitofa. Ehrh. Herb, y y. — Hoffm.
Germ. iy^.
Arenaria
faxatilis. Roth, Germ. I. pag. 180. —
II. 484,
Alfine faxatilis & multi fi
Goett. in Horcyn. n°. iy .
ora 3 capillaceo folio. Hall.
. -dfife foliis conjugatiSy angufiist linearibus ; petalis
l>uegris. Linn. Goptt. iyiy.
affeCz.e dttieff-iecfipleèsc e, & la plupart des fuivantes , font prefque femblaàb bleie,n &•c alteasa énruifaenrc ,e sa yqaiini t luesn daiffptiené-ti
guent fe perdant dans le paffagé d’ une efpèce à
l’autre par des variétés intermédiaires; ce qui a
probablement occafionné l’établiflement de plu*-
; fieurs efpèces particulières, fur lefquelles il fe
préfenté beaucoup d’incertitudes lorfqu’ il s’agit de
les bien déterminer. La fynonymie n’eft pas moins
Jembarraffante.
Quanta celle dont il s’agit ic i, je ne fais fi nous
la connoiffons bien parfaitement, & fi la plante à
laquelle on la rapporte eft bien celle-de Linné.
Elle devroit avoir les folioles calicinales obtufes,
d ’après Linné : la nôtre les a toujours aiguës &
prefqu’acuminées. Willdenow, qui paroît n’avoir
pas v-u non plus Pelpèee de Linné à folioles cali-
cinales obtufes, a adopté une nouvelle efpèce étab
lie par Efirhart fous le nom d’arenaria c&Jpitofa ,.
qui ne diffère de Y arenaria faxatilis que par fes
calices aigus, & peut-être fes tiges plus courtes.
Je les ai réunies en attendant qu’elles foient mieux
connues. La figure donnée par Vaillant convient
parfaitement bien à la plante que je vais décrire.
Les racines font dures , alongées, fibreufes :
elles produifent un grand nombre de tiges mc-
inues, hautes de quatre à fix pouces, glabres, cylindriques,
rameufes, garnies de feuilles glabres,
très-étroites, connées\& un peu élargies à leur
.bafe, aiguës-, fubulées a leur ibmmet, marquées
de deux fortes nervures à leur partie inférieure,
‘ quelquefois à peine ciliées vers leur bafe : elles
font très-nonibreufes, difpofées en gazon denfe à
la partie inférieure des tiges, & plus longues que
les autres, qui diminuent de grandeur à mefure
qu’elles approchent des fleurs. Elles font beaucoup
~ plus courtes que les entre-noeuds, droites , rarement
recourbées.
Les fleurs forment une panicule plus ou moins
diffufe , dichotome, dont les ramifications, plus
ou moins divifées, font toutes oppofées , très-
glabres, filiformes; les pédoncules propres, capillaires,
inégaux, uniflores, munis à leur bafe de
deux très-petites ftipules oppofées, membraneufes.
Le calice eft compofé de cinq^folioles ovales-,
oblongues, glabres , étroites, aiguës, membr..-
neufës à leurs bords. J’ai cependant obfervé que
dans, certains individus ces folioles paroilloîent
' obtufes par le prolongement de la membrane qui
les environne : elles font marquées, dans leur milieu
, de trois nervures blanchâtres peu faillantes,
furtout les deux latérales. La corolle eft blanche,
un peu plus longue que le calice, compofée de
cinq pétales oblongs, obtus.
Je conclus de ces détails, ou que nous ne con-
noiffons peut-être pas la plante de Linné, ou que
■ Yarenaria cçfpitofa de Willdenow, qui me paroît
être une variété plus petite de la plante que l’on
trouve à Fontainebleau & dans les Alpes, eft auffi
la même que Y arenaria faxatilis de Linné, à folioles
caii anales plus aigues.
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