albidis y racemis longijjtmis , Iaxis y articulis fubkif-,
pidis, Juolunatisy cau/e repente, Jlolonifero. ( N.)
Cette plante pouffe des tiges alongées , rampantes
, glabres , cylindriques , pouffant de chacun
de fes noeuds des racines longues, étalées, fibreu-
fes. Les rameaux font en partie redreffés, garnis
de feuilles alternes , pétiolées , ternées, compo-
fées de trois.folioles aflez grandes, ovales, entières
à leurs bords , longuement acuminées , réticulées
^ verdâtres en deffus, blanchâtres en deffous,
glabres à leurs deux faces, longues de deux
pouces & plus, larges d’environ un pouce ; les
étioles font très-longs , anguleux , ftriés, gla-
res, munis à leur baie de ftipules ovales, ftriées.
Les fleurs font axillaires, difpofées en grappes
très-lâches , pauciflores ; les pédoncules partiels
font capillairts, fouvent deux à deux, longs d’un
pouce , munis de bradées oppofées , petites, fca-
rieufes ; le pédoncule commun eft très-long, Ample,
prefque glabre , ftrié. Les calices font divifés
en cinq folioles courtes, lancéolées, aiguës, prefque
glabres ; la corolle médiocre. Les gouffes ne
font guère compofées que de deux articulations,
quelquefois d’une feule , affez grandes , prefqu’o-
vales, arrondies d’ un c ô té , coupées ou légèrement
échancrées à l’autre côté,-très-comprimées,
légèrement hifpides, à une feule femence.
Cette plante a été recueillie aux Antilles par
M. Richard. Elle croît auili à la Guiane. {V. f .
in herb. Jujf. )
73. .Sainfoin rampant. Hedyfarum reptans.
Hedyfarum fol'ùs ternatisy foliolis ovatis , rugofis ,
oltujis, fubtits fubvillojis , nervojssj racemis longif-
fimis, radicalibus y articulis fub ovatis , hifpidis y caule
replante. fN .)
Il exifte beaucoup de rapports entre -cette ef-
pèce & X hedyfarumfioloniferum : elle en diffère par
fes folioles ovales & non acuminées , ridées & un
peu velues en deffous, & par les grappes de fleurs
beaucoup plus longues. Elle fe rapproche aufïi
beaucoup de Xhedyfarum axillare y mais dans ce
dernier les feuilles font rhomboïdales , un peu arrondies.
Ses tiges font grêles, rampantes , radicantes à
leurs noeuds , glabres , cylindriques , garnies de
feuilles ternées, dont les folioles, longues au plus
d’un pouce & demi, fur un pouce de large, font
fermes, pédiculées, ovales, ôbtnfes , prefque
glabres en deffus , ridées. & pubefcenres en deffous
, particuliérement fur leurs principales nervures
; fupportées par des pétioles velus, ftriés,
longs de deux, pouces. De l’aiffelle des feuilles ,
& en même te ras de la bafe des noeuds, s’élèvent
des pédoncules longs d’ un pied, nus dans leur partie
inférieure, grêles, prefque cylindriques, glabres,
terminés à leur partie fupérieure par uue longue
grappe dont les fleurs font diftantes , mais nom-
breufes, preflqu’oppofées ou deux à deux, foute-
nues par des pédoncules partiels capillaires fim.
pies, pubefcens, longs d’un pouce. Les calices font
un peu pubefcens, courts, à cinq découpures aiguës.
Je ne connois point les corolles. Les goufles
font compofées ordinairement de deux articulations
hifpides , comprimées , un peu élargies
ovales, tronquées à un de leurs côtés , moins longues
que celles de Xhedyfarum ftoioniferum.
Cette plante croît à l’île Saint-Domingue oïl
elle a été recueillie par M. Defportès. ( V , f. fl
herb. Jujf. )
- 74. Sa in f o in à feuilles de cytife. Hedyfarum
labu rn ifoli um.
Hedyfarum foliis ternatis y foliolis ovatis, luci-
dis y ftipulis fubulatis y racemis terminalibus, taxis •
Itgnminibus longijjtmis y articulis oblongis , hifpidis
( f t . . } ; , . : ; V : .. . ,
Cette efpèce eft remarquable par fes feuilles lui-
fante's, aflez’ femblables à celles du cytifus la-
burnum , &.par fes goufles longues & étroites.
Ses tiges font prefque ligneufes, divifées en rameaux
droits,-alternes, cylindriques, prefquegla-
bres , garnis de feuilles alternes, ternées, compofées.
de trois folioles pédiculées, ovales, aiguës,
glabres à leurs deux faces, luifantes à leur face,
fupérieure, un peu nerveufes , longues d’environ
deux pouces fur un de large, y les feuilles infé-
; rieures beaucoup plus grandes y les pétioles un
peu comprimés, munis de ftipules roides, fêta*
■ cées.
Les fleurs font difpofées en grappes terminales,
un peu lâches, fupportées par un pédoncule commun
, prefque Ample, droit, fur lequel les fleurs
: font rangées prefque par quelques petits paquets
i alternes j pédiculées , munies de braélées îéta-
j cées. Les calices font un peu velus , prefque cam-
pa ni formes , courts , divifés à l’eur orifice en
j cinq dents inégales , lancéolées, a'iguës. Laco-
I rolle eft d’une grandeur médiocre.: il lui fuccède
j une gouffe un peu pendante, longue, étroite, di-
' vifée par articulations alongées,, comprimées,
] hifpides.
; Cette plante a été recueillie à l’ île de Java pat
Commerfon. T> ? ( V- f in herb. Jujf.)
7$’. Sa in fo in à feuilles de faulé. Hedyfarumfailli
cifolium.
Hedyfarum foliis ternatis y foliolis ianccolato-oblof
: gis} glabris; paniculà diffufâÿ fioribus nurnerofijfunis y
; leguminibus arcuatis, hifpidis y caule fruticofo. (N-)
Ses tiges font droites, ligneufes, divifees en
'rameaux glabres , cylindriques , alongés , ^1111
i brun noirâtre, garnis de feuilles alternes, Pec,0’‘
lées, ternées, compofées de trois folioles pétiolées
oblongues, lancéolées , glabres à leurs deux
faces, entières , vertes’ en defiiis , plus pâles en
deffous, nerveufes, réticulées, très-aiguës à leur
fommet, un peu rétrécies à leur bafe, longues
de fix' à fept pouces, fur un pouce au moins de
lar^e $ la bafe des folioles munie de ftipules flèches,
glabres : très-étroites-, rouffâtres, ouverrés,
longues de cinq à Ax lignes.
Les fleurs font très-nombreufes, petites, difpofées
en unepanicule éta lé e , ample, très-rami-
fiéej les pédoncules partiels, courts, épars ou
prefque fafciculés j les bra&ées glabres, roides,
lancéolées, fubulées, très-aiguës, plus longues
que les fleurs, caduques-: les calices font glabres,
petits, fort courts , divifés à leur oriflce en cinq
dents inégales, fubulées j la corolle à peine une
fois suffi longue que le calice 5 les gouffes linéaires,
alongées, comprimées, articulées, velues,
à peine Anuées à leurs bords.
Cette plante croît dans les Indes, d’où elle a
été rapportée par M. Poivre. T? ( V . f in herb.
Jufteu. )
. 76.Sainfoin ofcillant. Hedyfarum gyrans. Linn.
Hedyfarum foliis ternatis, ovali-lanceolatis, obtu- \
fis, lateralibus minutijfimisy paniculà terminait y lo-
mentis inferne répandis, fcabriufculis , pendulis.
Willden. Spec. Plant, vol. 3. pag. 118;. n°. 38. ‘
Hedyfarum foliis ternatis. Linn» f. Suppl, pag. 33i * — Swartz , Obferv. 289. — Brouffonnet,
Journ. de Phyf & alHtst. natur. année 1787. pag.
tab. 2. Aét. acad. Parif. 1784.
Hedyfarum foliis ternatis , glabris ; foliolis oblongis,
lateralib us parvis y racemo compofito, terminai.
Jacq. Icon. rar. 3. tab. y6j. — Idem, Coiledt 2.
pag. 181,
Hedyfarum foliis ternatis , ovali-lanceolatis , ob~
WSÿ lateralibus minuits. Aiton, Hort. Kew. vol. z.
pag. 64, ..
Buram-chadali. Bengal.
. Chundali. Ind.
Cette Angulière efpèce a Axé les regards des
naturalises par le mouvement prefqu’habituel &
Montané de fes folio les, dont nous parlerons après
avoir donné la defcription de cette plante.
o- “«une uc oeux a trois pieds, glabre , cyl
onque, affez forte, divifée en rameaux fouple
a ternes, ftriés, verdâtres, garnis de feuilles
ernes, pétiolées , ternées , compofées d,e tr.
0loles très-inégales, pédiçuljées. Là;foliole te
inale la pllls remarquable par fa grandeur,
J^gue de deux à trois pouces, fur prefqu’ ün'pou
de large, lancéolée, elliptique , obtufeà fesdeUx
extrémités, liffe, verte à fes deux faces , glauqUe
dans fon milieu, un peu pâle en deffous, marquée
de nervures rét'icüfëes, peu fenAbles. Les deux
! folioles latérales V rrès-écartées de la terminale,
: font très-petites y 'étr'ôîtës', lancéolées, obi on'-
t gués, longues à peine d’ un denii-pOuce fur deux
lignes de large, fuppprtées- par des pétioles très-
courts t elles manquent quelquefois ,' furtout aux
^ feuilles inférieures j elles font du moins-très-caduques.
Les pétioles communs,font Aliformes, légèrement
velus, longs d’ un à deux pouces, munis
à leur bafe de deux ftipules oblongues, rouf-
, fâtres, membraneufes, un peu concaves, acuminées
: celles qui accompagnent chaque foliole
; font fort petites, fétacées, fubulées, ouvertes,
: caduques , de couleur verte.
Les fleurs font difpofées en épis droits, Amples,
lâches j alongés, Atués dans l’aiffelle des feuilles
ou à l’extrémité des rameaux. Ces fleurs font ordinairement
oppofées ou deux à deux, fupportées
vers la partie fupérieure de l’épi par des<pédofi-
cules partiels capillaires , longs d’envirerri deux
lignes ,• accompagnés à lelir bafe de bf aéféës en
' forme d’écailies ovales , concaves, -caduques. Le
calice eft très-petit, prefque tronqué à fon qri-
Ace, marqué à peine de quatre à cinq petites
dents peu fenAbles. La corolle eft rouge , compo-
fée d.e cinq pétales , dont l’étendard, aufli long
que la carène , eft un peu arrondi , légèrement
ondulé à fes bords ; les ailes plus courtes que l’é tendard,
onguiculées, un peu élargies, obtufes ;
la carène compqfée de deux pétales ovales, comprimés
, obtus. Les étamines font prefque droites ,
au nombre de dix, dont neuf réunies par Jeur$
filamens, la dixième folitaire, terminée par des
anthères groffes , oblongues. L’ovaire eft com-r
primé, linéaire, terminé par un ftigmate obtus :
il lui fuccède une gouffe prefque droite, articulé
e , comprimée , longue d’environ deux pouces ,-
.un peu recourbée & mucronée à fon fommet,
compofée d’ environ huit pu neuf articulations
prefque globuleufes, légèrement hifpides.
Cette plante croît au Berçgale, fur les bords du
Gange, où. elle fleurit vers la An de l’été ou au
commencement de l’automne, & donne fes fruits
mûrs vers la fin de cette même faifon. Elle a été reçue
dans'les ferres du Muféum d’Hiftoire naturelle
de Paris y il y a environ fix ou fept ans. c? ( V . v. )
Il exifte beaucoup d’exemples de mouvemens
particuliers & prefque fpontanés dans les feuilles
d’un grand nombre de plantes , furtout dans celles
qui compofent la famille nombreufe des légumi-
;neufes. ; le plus général,eft celui que Linné a nommé
.leur femme il y il a lieu par le rapprochement des
folioles qui s’appliquent les unes fur les autres, &
■ réftent en cet état pendant toute la nuit, jufqu’à
^ce que les rayons du folëil naiffant viennent les ou--