
fubtiis villoßs; calicis foliolis indivifis. Mill. Di(ft.
n°. 20.
Rofa calicibus femipinnatis ; ger minibus ovatis
pedunculifque hifpidis ; petiolifque kifpido-äcufeatis ;
foliolis ovatis , fubtiis villoßs. Duroi , Harbk. 2.
pag. 3-63.
Rofa (auftriaca), germinibus ovatis pedunculifque
hifpidis ;petiolis medioque caule aculeatis. Crantz.
Auftr. pag. 86.
Rofa rubra3 fimplex. Touraef. Inft. R. Herb. 637.
— C . ßauh. Pin. 481.
Rofa rubra 3 fiore fimplici fere. J. Bauh. Hift. 2.
pag. 34. Icon.
a. Rofa ( provincialis ) 3 germinibus fubrotundis ;
peduncuiis petiolifque hifpidis ■ aculeis ramorum
fparfis, fubreflexis ; foliolis ovatis 3 fubtiis villoßs ;
ferraturis glanduloßs. Ait. Hort. Kev/. vol, 2. pag.
204.—• Willd. Arbr. 314. — Idem , Spec. Plant,
vol. 2. pag. 1070. n°. 14.
Rofa ( provincialis) , calicibus femipinnatis3 germinibus
globofis • peduncuiis petiolifque hifpidis; foliis
ovato-acuminatis j fubtiis villoßs ; ferraturis glanduloßs.
Duharbk. 2. pag. 349.
Rofa provincialis major 3 fiore pleno , ruberrimo.
Boerh. Ind. Alt. 2. pag. 252.
Rofa rubra multiplex. Tourn. Inft. R. Herb. 637.
— C . Bauh . Pin. 481.
Rofa mileßa, fiore rubro, pleno. Eyfter.
Rofa (provincialis) , caule petiolifque aculeatis;
foliis fubtiis villoßs; calicibus femipinnatis 3 hifpidis.
Miller , Didt. n°. 18.
Rofa rubra >ßore valdepleno & femipleno. J. Bauh.
Hift. 2. pag. 34. Icon.
Rofa faturius rubens. C. Bauh. Pin. 481. — Tourn.
Inft. 637.
j5. Rofa gallica (verficolar).
Rcfa verficolar. Tourn. Inft. R. Herb. — C. Bauh.
Pin. 481.
Rofa pr&nefiina 3 variegata, plena. Miller, Icon,
tab. i l l . fig. 2.
Rofa pr&nefiina, alba & verficolar. J. Bauh. Hift.
2. pag. 37.'
Rofa verficolar. Cluf. Hift. 114. Icon.
Rofa rubra , paliidior. C. Bauh. Pin. 481. —
Tournef. Inft. R. Herb. 637.
Rofa holofericea. ? Lob. 2. Icon. 207*
y. Rofa remenfis. Hort. Parif,
Rofa ( provincialis ) , foliis fioribufque duplo
minoribus. Willd. Spec. Plant, vol. 2. pag. 1071.
n°. 14. var.
Rofa provincialis3 varietas, Curt. Mag. 407,
Vulgairement rofe de Champagne.
J'. Rofa (pumila ) 3 germinibus qvatis peduncu»
hfque hifpidis; petiolis cauleque aculeato; foliis fubm
' glaucis 3 ferraturisglandulofis, fruHibus pyriformibus
Ait. Hort. Kew. vol. 2. pag. 106.
Rofa germinibus ovatis , petiolis pedunculifque
hifpidis; caule fuperne aculeatijfimo. Linn. f. Suupl,
262. — Jacq. Auttr. 2. pag. 59. tab. 198. — Ail"
Pedem. n9. 1802.
Rofa VIpumila. Cluf. Hift. r. pag. 117.
Rofa pumila pannonica 3 fiore rubello. J. Bauh.
Hift. 2. pag. 35. Icon.
Rofa filvefiris 3 pumila, rubens. Tournef. Inft. R,
Herb. 638.
£. Rofa burgundiaca.}r{ort.Viï\Ç. — Durand ,Flor.
de Bourg, vol. 1. pag. 196. ^ .4 9 7 .
Rofa pumila, foliolis pubefcentibus; fioribus planis}
rubro 3 albo variegatis. (N.)
Rofa ( parvifolia ) , germinibus ovatis3 fubglabris;
pedunculis glandulofis ; petiolis cauleque tenuijftnit
aculeatis; foliolis rugofis, glandulofis , fubtiis villo-
fiufculisy ovatis , glandulofo-ferratis. Wlllden. Spec.
Plant, vol. 2. pag. 1078. n°. 33.
Rofa (parvifolia) , aculeis réélis 3 minutis ; foliis
rugofis, glandulofis , fubtiis villofis ; petiolis aculeatis,
pedunculis glandulofis , cahcis tubo ovato mediufculo,
Ehrh. Beitr. 6. pag. 97.
Vulgairement rofier de Bourgogne, rofes pom-
pones.
La culture a tellement varié cette efpèce, orb
ginaire d’Europe, qu’il eft très-cftfficile de la fuivre
dans fes nombreufes variétés, & de ne pas en regarder
quelques-unes comme des efpèces diftinétes,
quoique peut-être elles lui doivent leur origine.
J’ai effayé d ’y rapporter plufieurs rofiers regardés
comme différens, & qui me paroiffent avoir con-
fervé, fous leurs formes variables, les principaux
caractères de l’efpèce primitive, qui pourroit bien
elle -même n’être qu’une variété du rdfa centifolia,
de laquelle elle fe rapproche beaucoup, & dont
nous ne connoiflbns pas l’origine ni le lieu nata1.
Celle-ci fe diftingue par fes folioles plus ou
moins velues ou pubefcentes , furtout vers les
bords, & dont les crénelures font ordinairement
glanduleufes ; par fes tiges munies d’aiguillons 3
par fts pédoncules hérifles, un peu glanduleux, &
chargés plus ou moins d’aiguillons fins, ainlï que
les pétioles.
La plante « , qui renferme dans fes variétés les
rofes connues fous le nom de rofes de Provins, a
des tiges vertes ou un peu rougeâtres, rameutes,
diffufes, hautes de trois à quatre pieds, chargées
d’aiguillons épars> perfiftans ou caducs, plus ou
moins nombreux, garnies de feuilles alternes, pé-
tiolées, ailées , compofées de cinq ou fept folioles
ovales ou un peu arrondies, furtout les inférieures
3 vertes, glabres à leur face fupérieure, pubefcentes
ou légèrement tomenteufes ou prefque glabres
en deflous, nerveufes, velues fur leurs nervures
, un peu ciliées oulanugineufes à leurs bords,
dentées en fcie à leur contour j la plupart des dentelures
glanduleufes 3 les glandes feffiles , apportées
par des pétioles velus, munis de quelques
aiguillons rares & de bradées élargies, demi-
culées.
Les fleurs font folitaires, latérales ou terminales,
foutenues par des pédoncules longs, plus
ou moins hifpides, glanduleux & munis d’aiguillons.
Les calices font prefque glabres ou un peu
glanduleux, à cinq découpures alternativement
pinnatifides. La corolle eft ample, d’un rouge-
foncé, quelquefois tirant fur le brun 3 les pétales
légèrement échancrés à leur fommet, un peu crénelés,
d’une couleur plus claire vers leurs onglets j
les piftils velus 5 l’ovaire ovale ou un peu arrondi,
légèrement hifpide.
Cette plante fe multiplie aifément, & fournit
ces belles variétés à fleurs doubles, très-odorantes,
& dont les pétales, enveloppés l’un par l’autre,
forment une tête épaiffé, touffue, arrondie , d’un
rouge-vif. Les ovaires font plus arrondis que dans
l’efpèce Ample 5 les feuilles plus amples, velues
en deffous 3 les pétioles hifpides, ainfi que les pédoncules.
Cette même plante prend dans la variété à
fleurs Amples ou doubles , urte belle couleur panachée
de rouge & de blanc, ou d’un rouge-pâle,
; ou d’un blanc tacheté de pourpre. Les tiges font
armées d’aiguillons recourbés 5 les rameaux plus
nifpides, furtout vers leur extrémité 3 les folioles
epaiffes, blanchâtres & tomenteufes en deffous,
d un beau vert gai à leur face fupérieure 3 les
ovaires épais , ovales, prefque tronqués à leur
iornmet, plus ou moins hifpiaesj les corolles am-
P,es > les ftyles lanugineux.
Peut-être faudroit-il y rapporter comme variété
je rofier de la Belgique, décrit dans Miller fous
jy .nJ>ln de Rofa (b e lg ic a ) , caule aculeato, foliis
J« tus hirfutis ; calicibus femipinnatis , villofis. Diét.
hJI Ig! Ses^ tiges s’élèvent à trois pieds de haut,
chargées d’aiguillons : fes feuilles font compofées
e cinq ou fept folioles ovales, velues en deffous 3
es pédoncules & les ovaires velus , mais fans ai- ;
guillons j les fleurs doubles, couleur de chair, peu ^
odorantes, très-nombreufes.
On obtient, de cette même efpèce, des variétés
beaucoup plus petites & prefque naines, très-
greables par l’abondance & les couleurs des fleurs,
ne des .plus remarquables eft celle connue vulgairement
fous le nom de rofe de Champagne, va-
, riété y , dont les fleurs font doubles ou fémi-
doubles, au moins une & deux fois plus petites,
d’un rouge-foncé, tachetées de jaune à leur balè.
Elle s’élève à peine à un pied de haut. Les tiges
font de couleur verte ou cendrée, armées d’aiguillons
courts 3 elles fe divifent en branches nombreufes
, diffufes, en buiffon j mais courtes, munies
de quelques petits aiguillons prefque glabres,
même à leur fommet, garnies néanmoins de quelques
poils glanduleux. Les ovaires font un peu
globuleux , prefque glabres 3 les calices à découpures
entières ou médiocrement pinnatifides. Les
folioles font petites, ovales, blanchâtres ou un
peu glauques en deffous, à peine pubefcentes 3 les
pétioles légèrement velus, ainfl que les bords des
feuilles 3 les dentélures glanduleufes.
Le rofa pumila de Linné fils & d’Alton m’a paru
trop voifin de cette variété pour ne point l’y rapporter.
Sa tige s’élève peu : les folioles font glauques
en deffous 3 les dentelures glanduleufes 3 les
tiges-& rameaux armés de beaucoup d’aiguillons,
ainfi que les pétioles 3 les ovaires ôyales, hifpides,
ainfi que les pédoncules, & les fleurs petites, d’ un
beau rouge-foncé.
Enfin la variété t , fi connue fous le nom de
rofes pompones , rofier de Bourgogne, ne peut que
difficilement fe féparer de cette efpèce. Les tiges
font un peu rougeâtres, munies de petits aiguillons
épars, peu élevées j les folioles petites, prefque
glabres 5 les pétioles & les nervures velues 5
les dentelures un peu glanduleufes3 les pédoncules
très-hifpides, glanduleux, ainfi que les ovaires}
les calices à cinq découpures, dont les prolonge-
mens font un peu pinnatifides. Les fleurs forment
de jolis bouquets, mélangés de rofe & de blanc3
elles font nombreufes petites , médiocrement
odorantes : les fleurs Amples font ordinairement
roilges. Il croît fur les montagnes de la ci-devant
Bourgogne. La rofe pompone n’en eft probablement
qu’une variété à fleurs doubles.
Cette efpèce croît naturellement en Europe,
dans les contrées méridionales. Ses variétés font
la plupart cultivées dans tous les jardins. I7
l i K v . ) ;
Les rofes de Provins paffent pour être toniques,
aftringentes , cordiales , fortifiantes , déterfives.
On en prépare un fir-op, une conferve, une poudre
que l’on emploie avec quelque fuccès dans les in-
digeftions, le vomiffement, les hémorragies, la
diarrhée. Ces fleurs^ont plus d’efficacité étant in-
fufées dans le vinaigre ou le vin. On s’en fert
communément dans les fomentations aftringentes
& réfolutives , furtout pour les conrufions de la
tê te , les foulures des parties tendineufes, les pertes
de fang, les migraines violentes. L’onguent ou
pommade de rofes s’applique fur les lèvres pour
! en guérir les gerçures.