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Arrivée à
Jerufalem.
f f l V OY ÂGS AU Î . IVÂ N ’TJ
Enfin, continuant à marcher4elongdéTa-
Montagne , je commen^ay avec bien de la
joye à, apercevoir Jerufialem. Nous en étions,
fi près alors qu'au bout d’un quart d’heure
nous nous trouvâmes au pied de les murail*
lés. Ce q itif a itq u ’on n’apperçoit pas cette
ville plutôt, c’ëft que la vûë-eh e.ft empêchée
par lamontagne. Il étoit alors environ midy*.
Se comme c’eftlacoûtüme qu’on vienne prendre
les Pèlerins à la porte de Damas,j*allaÿ:
de ce côté-là..
ço ità la tête du Camp pour
venir infulterles Hebreux;,
& que ce fut dans c e tte ,
Vallée'ou Davîd luî ôta la '
viè ; ce qui jetta tellement
l ’efïroy dans l ’Armée des
Plailiflins , qu’ils prirent
la fuite ; & les Ifraëlites
les paurfuivirent» jusqu’aux.
Portes d’Accaron. Voilà;
M L ce qu’on: fait dè. çeb
événement :V & vouloir
,montrer précüfément l’endroit
où ce Combat imgu-
lièr fut décidé ^ ’avantage,
dlfraël *, ç’ell vouloir des
vinen.
E S Y T f î , S Y R I I , & C .
C H A P I T R E XI* V I I I .
Énumération „ ($r courte defeription des lieux Saints *
qui font tant dans la avilie de ferufalem qu'aux en-,
a/irons.
U Ajfô j^eus attendu quelque-tems a la
porto de Damas » le Drogeman des Religieux
accompagné de deux Turcs» qui etoient
ierviteursi^ l ’un dai d ad i., & l’autre du BafTa
du Gouverneur dé7 la Ville vinrent m y p ten5*
dre. Ces deux Turcs vont avec le Drogeman
pour voir .fi l ’on, n’a point fur foy quelques
armes ou que lqu’autre chofe qui foit deffem-
due. Pour ce s foin qu’ils fe donnent » il leur
fait une petite honnêteté j mais ce qu’il leur
donne lui eft bien rendu par les Pèlerins. p |.
Après cela le Drogeman me mena au Cou-
Y ij vent
On vient
prendre
l’Autour 8a
on le mène
au Cloître.
1(4) Comme ce que l’Au- j Lecteurs que ceux qui mé-
teur rapporte de Jerufalem. I ritent le plus d e tte con-
& des environs fe trouve I fultez fur ce fujet fo n t ,
dans tous les Voyagêüïs , j Thévenot » Sandys ■ &
qui ont vifité les Saints lieux | Maundreli & pour ce qui
& qui font entre les mains } regarde l’Antiquité,on doit
de tout le monde , on y 1 lire la Pafeftiûe de M. Re-
âjoàtera peu dénotés. On 1 land.
fe cotttente d’avertir les [