VO Y-AGE AH L ËVANT / i
auffi la tete & lesqreilles. Ses deux pieds de
derrière^ étoient les feuls fur fefquels il
marchoit, étoient extraordinairement longs,
& les deux de devant: au contraire fort courts
ayant au bout quelque cfrofe comme une pe-
tite main .dont cet ,animal prenoit fori man-
ger. à la maniere des écureüils & desjlinges.
Sa queue étoit fort longue, 6c au bout elle
^toit tachetee de blanc &c de noir ; on le voit
reprefenté icy . Au bout de queique-tems il
mourut -, je l'ouvris- &c le Vuiday pour le garder
tel qu’il étoit 3 mais quelques mois apres
je trouvay qu’il étoit tout confûmé par les!
mites j tellement que je n ’en pus rien garder
que les os, *
-E G Y P T E ; , S y JUE , 5 ^ ï
fÉ|| ? Il • ! | ' | ;; | .. ' f - -"h— - -■ ■ --!----: -------■ , ---
$% H A P I T R B L X X I X.
Départ de y'enife, @r retour à la Hdye.
i l P re’s avoir demeuré à Venife un peu
*J \ moins de huit ans , je formay le def-
lein de retourner dan? mon païs ^ étant, las
d ’en être li long - tem$ é lo i g n é ôc d’avoir
tan t couru de tous cotez,, Je p a rtis donc le
y. d’O&obre i £92.. pour aller alSupnàf tÿxi eft
un Bourg dans la TerreTeriùe a-en^iron uije
lieuë de Venife, d’où j ’allay à Pàdbuê dp Je
paffay la nuit. Le 8. je vins à Vicence , où
allant viliter les raretez de la Ville > >e rén-,
contray de fort belles chofes en matière de
peinture. J ’allay de - là à Vérone , où l’on
v o it auffi de précieux tableaux, De-làon p&f-
•fe la rivière Ladite , 6c en fuite Tioejk qui elf-
un Fort des Vénitiens ^ d’où l’on va à la ville
de Kodrego. Le.i j. je vins à Trente , qui pa-
roît fort agréable à la vùë , parce que d’un
côté elle s’élève en montagne 9 6c que de
l’autre la rivière pafle auprès. L’on voit icy
dans les remparts courir plufîeurs cerfs.
Après cela on vient à la viUe de Boljkn, aux
environs de laquelle on voit plufîeurs Châ-
Tom. JL Bbbb teaux
L’Auteui^’
,part de Ve-
^nifëf.; r
,(f Padouë.
Vicence.
Vexoae,
Tioefa.
Rodrego.
Trente.