48 y O Y A G É A U -L E V AN T -r
la terre ,• que celle-cy 11e nous doit point fenj^
bler incroyable y d’ailleurs ces deux Portes*
quoy que. b o u g é e sTaujourd’huy | doivent,
avoir eu autrefois quelque ufage, mais il eft
mal-aifé de dire quel il a été.. C’eftce qui fait
que je ne croy pas qu’on doive rejettèr lège~
rement cette tradition des gens du païs , o u .
dû moins on ne doit pas abfolument la mépri-
ler. On peut aulli delcendre le long de quelques
dégrez jufqu au bas du fécond PuitsVmais
il eft ordinairement lî rempli de boue , à eau-
le de l’eâu qui s'y répand &c qui fe mêle ave©
la poudre qui s’y éleve, à force d’aller & de
v e n ir, qu’il y a peu de pèrfonnes qui fe vueil-
lent donner la peine d’y aller, d’àutant plus
qu’il n’y, a rien- à voir*
Comme,le Heu que je viens de décrire eft
fort curieux a v o ir, tant âeaule de ce Puits,
qu’à caufe des beaux relies d’Antiquité? qu’on
y rencontre, & que d’ordinaire les Francs ne
manquent point de l’aller voir des que l’occa*
lion s’en prefente »les Turcs n’ont pas manqué
d’y établir une elpeçe de P e âge y c’eft dç
faire payer un iPpcatd, la porte par pu J ’oif
entre au Château. Il faut aulli donner quelque
cHole pojur voir le Puits g màixeëla*éft-à diff
prêt ion.; Je dis lamême chofedeçelui quieii
garde la porte, ôt dé celifi?qui vous accqmpa#
gne au bas avec des flambeaux i çe qui ya jbietA
encore
ï n : E g y p t Ie , S y r i e n 4#
Encore à Undcu ^ fonsfceomptér: qu'il fau t
donner * au Janiflaiie 9 &c ïpôur^ef JoüUge des:
ânes qu’il faut avoir poür y. aller- Mais il ne
nï’bn.auroit qaas coût é d av an t àger lî j ’y e tp is
allé’ eh compagnie v bat bf prix ppurb’éntrée
eft fixé à:un Ducat, foi* qu’on y aillé feulou
en compagnie. G’.e,ft cé qui fait que ceux qui
©nt quelque-tems àpâller auÇajire ou aux en -
v iro n s, &.qui n ’ont pas vu le Château, attendent
ordinairement,la;îvenuë de quelque
étranger afin de le voir à moiris de frais. Pour
ne qui eft des Habitants du païs, Grecs, Chré-
tie ns, o fi Jui fs , iis h e fo n t p oint pbl igez de
payer lé D ucat, & ils en font quiètes pour un
prefent .qu’ils font à ceux qui leur montrent
le Puits'de Jofeph. \ a ) ,
Du haut du Château1, c’eft-à-dire des plàttes-
lormesquiy font encore reâées,pn peut étendre
fa y û ë , tant fur le Nouveau Caire que fur
le Vieux , fur Boulac, & fur une grande partie
duDefert.- Ç’eft cequi fit que j ’eus du chagrin
de n’pfe.r prendre la lfbertp dé delfiner
quel-
(d)Q^oy queladelcriptioii 1 geur, qui eft rë v^Ù d ’^gy-;
,que fait iç y nôtre,. Auteur 1 pte depuis peu d’anneps,, &
du Puits de Jofeph; parpifle qui en a donne leplap ôt la
fort exa&e, iesLeiïeurs,ne coupe, avec toutes le? di-
feront peu^être.pas fâche? j menftpns. On là. trpjpyera
de pouvoir la comparer j dans iefrpiftëme Ÿo y d e
^ïâccelled’un aujtre Ma » . iM.Pàulku.ças, To^ïil £Â4,
Xr^.7/. ' J...S r Mgr