Il y a dans
la Verfion
de Melton
Latitude
Occidentale,
mais e’eft é-
videmment
une faute
d'impref-
f\on, ou une
Ibévuë du
traducteur.
-
% 4 Vo Y À G E ÀU> L E Y A îl T J* h
„ une journée de chemin de fa fource. Apre*
„ cela ii prend un tour & coule vGxsFa^oio &c
„ Omba^ea , qui èfl: un Royaume .de Payens
>} qu*£r^ Selachriflas frère de l’Emperéur fou-
>} mie à fàpuiiTânçe, par le moyen d’iinegran-
„ d e armé e y É an i tfi j . Et p arce. quec’étoitun
„ Royaume de^ grande: étendue &. qui.avoit
„ été jufquesdà; inconnu , il le nomma ^ o - r
„ lam f c:e&-à-d,ire le nouveau mondes De11a le Nil
„ fe courbant tourne de l’Orient au Nord ,; de
„ après a v o i r t r av er fé,q uan cité d e provinces
„ M de Royaumes de;grande étendue ',! il fe
„ rend, dajis l’Egypte ! & va enfin décharger
,j fes;eaux dans la Mer Mediterranée, wt - ;
„ L’autre découverte nous aétédonnee par
^j le P. Telles fefuke, qui dit- dans fon Hiltoire
,, d’Ethiophie‘imprimée a Lisiboâne, & qu’a
„'fuivie à.cet égard Melto-n au ehapt y. de fes>
i? Voyages , qu’au milieu du Royaume de:
,,Gojam ,. qui eft:à douze degrez de Latitude
y} Méridionale &.dans la Province.de Sakahet-y
yyUt dans une Plaine raifonnablement gr<in-;
„ de, & toute environnée de hautes, monta-*
i, gués. il j â un petit Lac ^large eiiqüarre
,, d'environ un jet de pierre, plein de petits
„ arbres, dont les‘racines font tellement en- '
„ trelaeéesles unes dans,les;autres, qu en etc
„ l ’on peut marcher deflus. Au milieu de ce
„ Lac il y a deux Fontaines., fort .grandesTôe
>j fort
i n E g y ft e ; Sy r ie , &c. fcyr
| | fort profondes , qui ne font pas fort éloi-.
„ gnées l’ùne de l ’autre , d’où il fort une eau.
5 fort claire, qui coule par deux chemins difT,
„ ferents au travers de ces Arbres du cote d Or
„ rie n t, de à une portée dé moufquet de-là fe-,
„ tourne vers le Nord. A une demi-lieuë de
„ ces Fontaines', ou de ces four ces, on voie
„ une quantité d’eau qui fait une aflez grande-
%y Rivieré « qui reçoic plufieurs autres petits,
-yy ruifléaux. Après que cette Riviere a coulé
§ l’efpàce jie quinze milles , en faifant. plu-
y, fleurs tours f elle en reçoit une autre, plus,
y, grande appel!ée Gema, qui après y avoir de-
,, chargé fes eaux > y perd au fil fon nom. Un
y, peu^ après , du côçé d’Orient:, elle reçoit
iy Brami de Relây qui font deux autres Rivières,
„ & continuant plus loin fon cours veps L’O-
,, tient.-5 elle fe jette dans le Lac desAbiflîns,
yy appelle Bar Dembea , ou Met de Dembea h de
i, Payant traverfé y fans pourtant confondre
fes eaux avec celle de ce Lac , elle reçdit
„ plufleürs autres Rivières confidérablès, dt
yy même celle de Tokpfe auprès de l’Egypte. .
y „ Auffi-tot que le N ü , qui eft proprement
„ cette Riv iere, eft fortidu Lac de Dembea, il
j, fe tourne au Sud^Eft, 1 aidant a POrient les-
y s Royaumes, de 'Bèganùdr dmbara de Volera , &
fe tournant en fuite au Midi, il lai fie au Sud»-
,,Efl le Royaume de Sauva i & recommençant
r