V o y a ge A u Levant J'
- ger qu'elle n ’a point été achevée > Ôc cepen-
„ a a n t elle, eft beaucoup plus ancienne que
- .les- auties^ftçomrae il paroît par le^pièrrês
9i qui font toutes mangées, jôcrqqLsi’en vont,'
s> pour ainft.dire ën poudre. Elle a de ehaque
^côté ftx cents quarante - trois pieds, ôc fon
-, entrée x qui eft; environ la qnatEienje.partie
„ de fa hauteur , eft au Nord de même qu’aux
autres. Du côté d’Orient cette.entrée a.trois
5} cents feize;pieds x ôc par conféquentâ celuy
„ d’Occident elle en a trois.cents vingt-fep,t..
„ f l n ’y ; a qu’un feul chemin, large de trois,
„pieds & demi i ôc. haut de quatre il va eh
„defcendant la longueur de deux cents foir
a n t e - f e p t pieds,. où il aboutit a. une falle*
„•dont 1 a youte eft en dos d’âne,. ou en maniér
é de to it, ôc qui a de long vingt-cinq pieds-
„ &c demi ,; & onze de large. Aq coin de cette
falle on rencontre une autre allée, dont le
„ fond, eftparaielleà l’Horifon ^ qlle a dans fa
„.largeur trois pieds;en quarré , ôtneuf ôc de-
„m id e longueur y elle conduit â une autre
„.chambre longue de vingt-un pieds & large
„ d’onze * la voûte de cette chambre eft auftï
„ en d o s d’âne & extrêmement haute, elle a,,
„ du côté du Couchant., qui eft celuy de ih
„ longueur, u n efe né tr e q u ar ré eâ;v i n g t- qu a-
„itt;e jpie4s-& deux tiers de hauteur du pavé,
„•par .cette fenêtre:, on entre dans une. allée-
"fi' ■ . „ large*
ÉN >EGYF.tï lYvk.ï®;/' & i. XÆ;
,, large, qui eft de la hauteur d’un homme i ôc
„d o n t la place eft âuÆparaleile à l’Horifon.
„ Cetite. aîlée ai fcfo n g u eu r .»tretzes pieds ôc
„ deux pouces > ôc au bout il y a une grande
„ faite dont la*voutepafcoitasuffi en dos dtânev,
„ La longueur de cette falle eft.de vingt - ftx
„pieds huit pouces, ôc la largeur de vingt-
„ quatre pieds; :ôc uh pouce.. Le fond o il p^Ve
„.eft d’une roche, viverqpiavànce de tousftêqr;
„ tez inégalement, laiflant feulement un peu.
„ d’e fp ace u n i; dan s le milieu, qui eft en tou ré>
„ du rocher de tous cotez , ôc beaucoup plus
„bas que n’eft l’entrée de fofalle<Ôc lé b as de
„ la muraille'.-
„ A liez préside «cfes-ï^®m^s^nVtirahtyers^
le Nil ,, dit etilcord le Sf;,-Théÿenb tv,s bmvoit»
„ quelques reftes d’une.gr ande V i lie, fan s do u-
„ te c’éft de Memphis,> dont les: habitants ,dé>
ÿ-j.même- que tous les; Anciens;,? entèrroient
„ leurs morts hors: de la; Ville,, ôtquipourcelà
^ fe font fans doute- fervis de ce Champ com-
„ me d’un Gemetierel Mais spotir pouvoir afè
„ fûrer que toutes ces ruines font’des reftes de-
Memphis ^il rfy aqu’à-.faite attention à- ce
„ que dit Pline, que les Pyramides font fîtuéesi
„ entre le D elta d’Egypte, ôc la ville dè -Mem^
„ p h is , du côté d’Afrique.• i:
4a i. ■ C h a»*-
Rafles dé
la .Ville de
Memphis^ )