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la Taille-douce le reprefente., Leur coëffure
n-eft qu’un mouchoir attache autour de late—■
te ,, quieft »brun ou,g,ris, rayé de n o ir, & d’oE
ou d’argent $ &: quelquefois; ;auffi a ^ C f ^ ïl*
broderie. Pour leur habit* eUes pwtent toutes^
fone? d’étoffes de foye. Leur chemifea autoutf
du col une efpGce de frange, qui n’eft pourtan
t que la toile même, db la chemife*, tra*.
vaillée de cette forte, & coufuë en. façon de,
deuteUe, comme on le peut voir dans la fi gu«
r e , depuis le bas; de la poitrine fufquau haut
au coté gauche. La toile,des manches de leurs
chemifes eft travaillée de la meme maniéré*
Le refte de leur habillement eft comme ceLuii
des femmes de Turquie* v .
. Ce que? je, trouvay d’aflfez extraordinaire?
ic y , mais qui ne laifloit pas d’avoir fa beauté
, ç’étoit d evoir que les p aï fans, avoient
d’ordinaire les cheveux-fort courts , St la barbe
fort longue. Ils fe fervent à la campagne,
de chapeaux hauts déformé 5c à, grand »bord*,
tels qu’on les portait icy il y a.environ qjua^
tante ans * On ne les fait pourtant pas dans ce.
païs-là* & je ne fçauroisdire précifément de
quel endroit on les fait venir ;
L’air mal fainqu’il y f a it,pendant les. trois,
ou quatre mois les plus chauds de l'année, incommode
extrêmement les étrangers, 8c elfc
tout-à-fait contraire, à leur tempéramment*.
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E y ■'QckY/P T2 ; ,;S, Y RIE..; ;&CJ W
Cela leur caufe une couleur livide qui leur du -’
t^ rm tte - f e iirW r s r rE f t le mliiïïdFe mal qui
le^ur en arrive^ Car il y en aquejques-uns qui
en meurent, èc d’autres qui ont de grandes'
maladies. Sans. çe;la $ j ’autoi§ eu âflqz de penchant
à y paffqr quelques mois, pour y avoir
le plàiiiT de la chalfe ; mais comme tout lei
monde me le déconfeilloit,,;j§m folu,s deicqn-
tînuër mon vopagje. ^vy_ 3J. ^ ,
- fa)Tajbûtrê 3pour finir là
que cette IÏÏefutaufiile'
deferipticn dé1 eette Ifle ,
due fon citcuit ; eft d’envi*
ronfixcents milles ciTtaliêî
on lçait qu’elle étoit; fous la
protection dé la Déefle Ve--
n u s , qui y étoit honorée
dans ypîufîeurs Ailles sî dfiw#r
tout à Paphos &-à Amatlioiite;
“Tejoür de Cynltâs, quly ré--
- gdôit au tems du ;Sïégë de 1
. Trpyes , &ç que ce fut- là
qu? Adonis devintle Favor^
de cette Ûéélfe. Maisàpéi-
' ne peÜt;On recdrinohfe aû|
1 jourd’liuy iësi nqàiS de -cè&
: anciennes Villes.* a