V 6 y;a-ge aü L e v a n t ;
furent des effets de la liberalite-de ce Prince?
En effet, fl n ’y à aucune-deiqurs Infor iptions
qui foit de plus ancienne date j & c etoit d ailleurs
la coutume des pffiperèürsïRnrîiains; de
donner aux villes ,. qu’ils' ^ouloient gratifier,
&c qui . leur avoient rendu quelques Services,
de ,ces> Golomnés de jm açbi.e^ jièér- ; eu corner
leurs-édifices publics. Il ne les. fadloit pasal
1er chercher bien loin :, la montagne ,yéifine
leur foprniffant du marbre en abondance;.
Mais l a grandeur .des >Gplomnes-de Parphi^ ,1‘
re eft en èsffet digne de .remarque , quand on
confîderé .combien loin il afiallu tr anfportex
Æes groffes pieriies pour J^s amener j-üfqu en
ce pals -la., ©aidtout'le mnnde fçait qu ellès
ne venoient point autre part que dans 1 E-
gypte , entre le Caire .& Siene, entre le Nil
ôc la Mer Rouge. Ces pierres font fort e d i”,
me es pour leur couleur ôc pour leur d u re té ;
& parce que la nature le s . prpduiioit en fi.
grands .blocs , qu’on en pouvoir trouver de
telle grandeur q u ’on les pouvoir foufiakter.
Pline dit au 36- livre qudrttïjltbet moiïbm coedenikf
Çufficïmt lapidions Et. .c’ell un grand -abns de
\çrpire ^ comme font quelques-uns, que ç e-
toient des pierres .artificielles , .dont .la com--
pofitipn avoir :£té perdue. '% v : ^ !
Depuis le te.ms d’Adrien jufqu acelnid Aur
pendant l’efpaeq d'envie
P P
EN E G Y 1? T E P S Y t a 1 ;
Ton 140. ans, on vit fleurir cette v ille, & s’accroître
tellement en richefles & en fo rc e ,
que lorfque l’Emperjewir^Valdrien.fiit pristoài
Sapor Roy de Perfe , Odenat l’un des Seigneurs
de cette v ille , dont io n voit le nom
dans plufieurs de ces. Infcriptions, fe tro u v a
en état de mettre fu rp ie d une. purifiante, armée
, parce que- l ’Empereur Gallien üéglfi.
geoit de le faire, oubliant en meme-çqms ce
q u ’il devoir à fon Pere & à la Patrie. Il reprit
la Mefopotamie. furilesjPerfes , &c pouffa
meme fi loin fes conquêtes , qu’il perça
jufqu’a Ctefiphonte capitale de cét Empire.
En quoy il rendit un fi grand feryice aux Romains
, que Gallièn £e trouvaiobligé. de l ’àf*
“focier a l Empire. Trebellius P o llio parlant de
« et événement dans la vie de Gallien ,. s’en
exprime de la forte. .
Laudatur ejtts ( Gallieni ) optimum faftum , qui
Odenatum purticipato Imperio ^ugujtfim rvocd)?i£ ejuJj-‘l
<pue monetam qua Perfts captos traheret cudi ju ffit:
qtiod Semtm ZJrbs omnis £tas gratanter ac-
sepit.
Le meme Auteur parle en divers endroits
de cet Odenat avec beaucoup d’eftime j J&
P n parlant de fa mort il dit*
I l, . ^ - I i i [raturq