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ou ruës. pleines de boutiques 5 elles font
couvertes par-de ffus à.caufe de la chaleur , &
'.4 y.M ; font, ton j o.ur$ remplies .de mon de. Les
jruës'font prefque toutes payées de grandes
pienres elles ont pour la plupart de char
aqueeôté un bord relevé, d’environ deux pieds
rdfeKau&pour la commodité, des gens de pied.
Au relie, cet t e viUeeftd’un trçs-grandooni-
jnerçe, parce qii’on y amène , tant dël Orient
que de toute l’Europe,^toutes fortes de mary
chandifes, tant;par mer que par .terre., que
.de-là o n ,en envoye au ffi par tout'le mondé*
Autrefois il falloir,que toutes les marchandir
les de la Pe.rfe & des Indes Orientales paffaf-
Mais depuis, qu’on a découvert le
chemin des Indes pat M e r, Mep. & toutes tes
autresVillesraarchandes&Plaeesmaritimes
qui fontdbusl’Empire dttGrandSeigneur, ont
jfoit une ; perte îeoAlîd4nab]e.;par rapport -au
eo/Uimoie e;. Anjou r d’b u,ÿ'• 1 e s p r ine ipnlel m a r-
sh&ndrfoldoat on trafique!a Aiep h <5$ qu’on
.envoyé de-U de tous les cotez, font dç&fioyes
de Perfë, des Noix de Gale^des Piftaches, des
L>rô ^ 0
gé^sfqui demeurentMà&t nefete^yilb>iifcf lus
grand nombre e fi des* Rrançcdsrj apreseux -ce
font les. Angfois(>T^ i jifo n tiu n i^ b tt4rudmr
metéé.i'ï & qui: y jfontIpf prihoip&fo- g Ayifi
cyttrils/leur jÇonfuf/4e m M SP *
tiens*
tN'EGYPTfEi: SyA i E> 5<ft
tiens. Il y a à prefent deux maifons denégoce
d e la N a cio n Ho 1 lan doife j celle où je me trou-
vay logé eft une des plus confidérables de tout
Alep par; ràpporc au commerée. Notre Nation
s'étoit; mife dans;ce tems-Ià fous la protection
du Conful François M. Laurent d’dr- A-oüang
Vi^x. G’eft une perfonne fort civile , de q u i cU Coîlful
f m re çû toutes; for tes de bons offices. Il par- raa*°IS'
loir ôc il écrivoit en huit langues differentes
François, Latin, Italien , Efpagnol , T u rc ,
Arabe, Grec, Hebreu.-Il étoît d’une con-
Yff fation agréable & d’une humeur enjouée.
Il entendoit outre cela la peinture & la muh-
*lu6 y 4
firuments , outre- plusieurs autres çholes en
: quoy il excèjlok .3 À il avoir également Le*
& l’amitié des Turcs & des Arabes,
auffi-bien que-des Chrétiens.
Ç efi un B alla qui co nim an delà A Iep , &
qui a toute l ’authoriti dans’les affaires, tant
civiles que criminelles'. Mais pour de;qui re’r
garde le fpirituel,. c’elUe Mufti qui qu eff comme
le Patriarche.
T.1! y a autour d’Alep une grande quantité de Cha/Té 4u
gi d iç r , c e q ui „fait que lets Européens on t fou.^Terti/rante
Vent occafion de p r e n d r e j e cli y e r t i fie me n t d e - AIepi
fofil fur les' |lé-
y^es;, les ijraoçolines.,;ôc& perdrix Y.diver-
tiffement dont j ’ay fouyent eu ma part ) foit
_ T o n . I L