Coiabat
©piniâtEô
d’an Fatfc.
«ea j. &c-
| | è V a ŸAftl A ü ; t i VÀNTI '1 -
au vol du faucon a quieft une chaffe a làqaelU
le tes Turcs fe p là ^ 'A ^ b e ^ d ^ .,U à -jb u r% a ^
j’étois à eetté ehaffe àVec quelques- Turc s ôc
quelques Anglok alle# lëin hors de la ville ^
aux environs de la Rivière que nous avons dit
qui palRf auprès de cette Ville* nn des; Turcs
lâcha1 fon faucon fur tin cariatd qui n eut pas
plutôt aper çu le faucon9qu’il fe plongeadans
f ’eaü pour évitér fon ennemi j m a isl’oifeau le
fuiyoittoûjotirs en frifànt Veau Ô£ battant dès
alfes <däns‘ l eridroitou il Pavoit perdu..Le canard*
qu i ; rie pouvoit p as toûj ours démeure r
foui Peau I revint! au-deflus par fept ou huit
fois ,.mais erifereplongeant« auffi-tôt^deforr’
le que lé faucon ri’ a voit jpoint de prife fur lui»1
tjejpéridant il rie.;pèrdii 'poittypâtièrircé »\Ô£ il
dêm e ur a toûj o u r s à y o 1 tige r au-; deffu s de 1 eau.
Un autre * qui vit que ce faucon ne pouvoit
tout fie^l£‘ê.éré rianârd i lâcbâ arilh
fonoife'au , croyant qtr’ïls én viendroient
mieux a bout quand ils ferriient deux v maisdé
premier faucon , qui crut que celui-cy venoit
pour lui ravir faprôyé»laiffatà te canard, ôc
fe jet ta fur lé faucon ;ltVec tarit de f u r ie q u e
eelüi-cy ne fa voit où fe -cacher * &c fon maître
jeut alfez. de peine à le garantir des pour^-
füièe^àe l*âdtfè v mais^ela rie finitpas’M-quereliè
^erirîe W f f lW S W jW W&ferirai-
tre deffendoit le mieux qui!'pöriyoit fon o r
fean*
£ ^ 1 E g'Y P T E U . S Y'R I E;, &c. $6 }
CeaUi fut lequel celui-cy faifoit des charges
continuelles, ilfejettaaufîtfur le maître même
, tellement que 11 celui du premier ne l’eût
retiré au p lû tô l* ce Turc courof t grand rife
que de ne fortir pas du combat fans en porter
des marques, tan t cet oifeau étoit jaloux de
ce que Poutre îlui avoir voulu ravir faproye.
■ Peu de tems après que cela fut arriv é, &
que noua en parlions toux avec étonnement ,
il palfa une bande degrosoifeaux femblables
à des qye^TaUvages y qui voloient au-deffus
de nous extrêmement haut. Auflîrtot on lâch
a un faucon, qui un moment après retomba
ayçc un de ces oifeaux jufqu’â te rre , où ils
i’e battirent longatems ; mais; comme nous
étions fur «ne montagne adez efearpéé * d’on
nous ne pouvions courir allez vite avec nos
chevaux , pour altier; ôter l’oifeau au faucon ,
nous eûmes le déplailîr de voir que le fauco n,
qui ne s’en pouvoit rendre maître à caufe de
la grolfeur de -cet oifeau , ôc qui ne pouvoit
pas non plus le garder, lî long- te ms, fut enfin
obligé de lâcher prife. Cet oifeau ne iwà vit
parplû tût dégagé de fon ennemL, q u rfrep rit
fbn vol en haut , dè. le .faucori’tfe -iiafe
continent,deforte que nous les perdîmes bientôt
de v û ë , ôc-nous fûmes obligez d’attendre
«ne bonne demi - heure avant:que le faucon
revint après .avoir bien pourfnivi fenrenriemi;
X z ij mais