Cafiaar-Bajas.
Jebelin.
Ȃaloye-
S 5 V o y a ge ag L ev a nt ,
,, marchant fur le bord, de la Mer* nous ren-
j, contrâmes un Château qui eft à prefent af-
„ fez ay ant «dans l ’eau , mais, qui fans doute
\ ra appartenu autrefois à la ville. Comme il
9} n’yavoit point d’autre chofe à voir j jepar-
tis de ce* lieu fur les cinq heures , ôc nous
y, nous arrêtâmes dans un champ auprès d’u-
ne fontaine ,. dont l’eau eft fort belle Ôc fort
claire. . . ' ; *'•
ayLe 7. à la pointe du jour* nous continua-
„ ipes nôtre chemin, ôc nous vînmes premie-
•3J rement à Cdjjà<nr-Bcij4s 9 qui eft un Hameaii
9y auprès duquel coule un agréable ruifleau
j, d’eau douce. De-là nous vinmes à febelin, ôc
„nous couchâmes ia nuit a 1 air en pleine
„ campagne. ;
ri Le 8. nous palfâmes par le Bourg de Baloye^
ôc u n peu aprês-midy nous choisîmes, pour
nous repofer, un endroit où il y avoir un an-
ya brele long du chemin> Ôc un ruifteau d’eau
” claire qui paflbit auprès. Ce païfage ôc le
Pont fur lequel on paffe ce ruifteau, forment
.ùne.perfpedive fort agréable, & nous y attendîmes
avec plaifir la Caravane, parce que
nous n’ofâmes pas nous engager plus avant,
à'Caufe.que c’eft icy que commence la montagne
ôc qu’on court aulG le plus grand danger
de tomber entre les mains des voleurs
Arabes.Comme le lendemain au point du jour
une
e n. a E g. Y b 4 E I m VR i z ; & c.
Une Caravane vint àpaiïer ,:n o u s -n o ü s ^ u à '
mes à elle , ôc apres avoir paffé le Bourg- de
Bedana, nous couchâmes en pleine campagne. Bedana.
, : Le 1 o* nous, vinmes ;â la montagne , & environ
midy â Iffir-Spor, c?eièâ-dire laF ontai- ifler-sjoc*.
neSjoor. C eft un fort beau Bourg orné d’un
beau Han qu’on y a bâti depuis peu.Devant ce
fieu paffe la célébré Riviere d'Orontes, iaquel-“ Oroates.
le on- traverfe dans - cet endroit / u r un P o n t,
au milieu duquel il, y a.deux petites maifons
qui tiennent l ’une â l ’aûtre. Ce Pont a neuf
Arches, fous lefquellesd’eau*pafle, j
. Enyiron fur les trois heuxesnous partîmes
de-là, parce que nous vîmes que là Caravane
^iapprl toit uulli à partir. Mais quand nous eûmes,
marché environ une heure , nous ne la
vîmespoint venir après nous, cependant nous
jie laiflames pas de continuerhôtre route,dans
la penfee que nous eûmes qu’elle avoir peut-
être pris un autre chemin. Pendant ce tems-
k n o u s en aperçûmesune autre quimarchôit
devant nous quenous nous hâtâmes de joindre.,
Et peu de tems après nous vîmes aulïï ac-
arriver la premferç, dans laquelle il y avoit
trois. ; femmes qui ne paroilïbient pas ..être vieille fem^
d une.gr an de; çonftdératiom , ôc dont 4] y en ras‘
jÉoic an e .q u iitp it.fo rt âgéey je la vis tom-
b«r pl.uheùrs fois de. defes fon Mulet , c.e
qui obligea les deux autres de la mettre
' ^ T m . n A ' fui