££4 V O Y A G E A U L?E V A N T ,1
Sans, doute' qu’il y a ïtà beaucoup de belles;
Statues fous'terre, mais on n’oferoit pas entreprendre
de, les. chercher y;,à caufe- des ha-;
bâtants qui font .ext tême men t foup çonneuxÉ
K qu’il efb arrivé: plufieurs âwantures £à-
cheufes? aux Etrangers à ce tte occasion ,> leur
curiofîté leur ayant quelquefois coûté bien
cher. Ce fut pour, cela que le Conful me-
pria inflaniment de ne porter pas même de.
plume avec moy jpour prendre des niemoires
de ce que je pourrois rencontrer de curieux-
dans la Ville.,; ce qui me chagrina beaucoup,
parce qu’on y trouve, quantité-' de belles
ehofes & entr’autres un vaitfeau de pierre
à garder de l’e au , qui a fans doute autrefois
été un tombeau mais qui fert aujourd’h u i
de baiïin a une fontaine. On voit? encore
deflus quelques fig.ures Vêtues à- la Romaine*’
entre lefquelles il y en a quelques - unes à
cheval , qui font parfaitement bien faites*’
En divers endroits j e rencontray- aufli de-
grandes pierres § où je vis quelques lettres
gravées,.mais je n’ofay pas les copier. ’Quelques
unes decets Infcriptions éroienten Grec*,
& les autres en Latim,
Au refte , quelque prière que m’eut faite le ‘
Cônful, je ne pus m’empêcher de deffiner de
defius fa maifon ,~où je me cachay le mieux
qu’il me.fut p o fiib leu n e. partie de la Ville
* ’ - : avec: