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f(ï40 V o y a g e a o L e v a n ;y 7,
Second de-
part doiCai-
. te.
Arrivée à
B-amiette „
d’ôù l’on
part pour
fada.
C S A H I R E X L W P
^Se^td-depaH-Au Caire, cArriloeé à Ddmiette
: y ’oÿàgé de-là à fajfa. Ignorance de* Matelots Egyt
^tiens. Arrivée a faffa , particularité1^ de ce*
UeUi: Coutume des Pekrins qui rviennent à faffd
pour aller a erußtlem. Autres particularité£ de
- faffi y @rc.
TT £ lendemain matin 14. apres avoir pris-
.conge dit Conful , je partis pour IDa-
iBie ttéi & e^meie li ;ne faifoit point de vent
je fus fort incommodé 4 e la chaleur * le
jfarrivaÿ à Simmemut qui êft a moitjé chemin*
& le foir du même jour j ’allaÿ ëoucher-û la.
Manfomey ville allez jolie fur le bord Oriental
au NiL
D’icy nous vînmes le dix-feptiéme à huit
heures du matrin à Damiette3£ pu je ne fus pas
plutôt, arrivé , que je m’informay li je ne
trouve rois point d’occafionpour aller a Jaffa~
J’en crouvay u r j e& ayaht “fait prix avec le
Capitaine de la CarAvané, & étant pourvu
de tout ce qui m*étoit necelFaire > je pris le
lendemain matin une barque avec laquelle je
defeendis jusqu'au Bourg de Bogas , où je la
quittay pour entrer dans un vaiffeaù qu’on
nom-.
t j f E gyem Æ /SY 14*
nomme Smibek]kien\ mais nous ne pûmes fortir
de tout ce jour-là , à caufe que le vent étoit
trop violent. Le 19. après que ceux de la
Douane eurent vifité nos hardes , nous lesv
fîmes charger dans en petit; bâteau , afin de
pouvoir mieux paffer le Bogas. ; nous commençâmes
â dix heures à avancer un peu nô-
are chemin touchant plulleurs fois le fonds,,
êc avant que nous eulEons recharge nôtreba-
gage, qui ne conùftoit prefque qu’en R iz , il
«toit deux heures après-midy. Alors nous levâmes
l’ancre par un vent tel qu’on le pou-
voit fouhaitter, ce qui nous fit bien- tôt perdre
là terre de vûë, d’autant plus qu’elle eff fort
h aile. La nuit nous eûmes un petit calme qui
dura jufqu’ae lendemain a midy , que le vent
commença à fraîchir , Comme i l s’augmenta
it toujours à mefure qu’il continuoit,,
nos Matelots* s'écrièrent avant que le Soleil
fe Couchât, qu’ils voyoient la terre de Jaffa..
Cependant nous ne vîmes point de terre pendant
tout ce tems-là, ce qui me furprit , parce
qu’on m’avoit dit qu’on peut toujours voguer
le long die ces terres lâns aucun danger 9
mais fans doute que la fituation balfe de ce
pais en étoit caufe. Le foir nousapperçûmes
du feil i & nos Matelots qui j ugerent que cette
lueur venoit de Jaffa voguèrent de ce côté-
là, & la nuit ils y jetterent L’ancre j mais le
iende>