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duty qui çft undes -Fauxbourgs du Caire j mais
à pfefent elles font toutes ruïuées. Tout ce
brarid nombre eft réduit d deux , dont l;une
eft dédié âMrchàngeGakriel y &d’a<utrè a un
certain Abbé flammé Mérkdjur. C’eft dans le
Fauxbourg , que j e viens de nommer;, que les
Côphtes ont leur Cemetierê &c qu’ils enterrent
leurs mortSv là
Dans la Ville, de dans les FauxboUtgs* on
compte jufqu’à neuf Boucheries publiques y
aufquelles on donne le nom de Boucheries du
GrandsSeigneur. Mais qüand jêparle ainfi, ii
y faut auili comprendre le Boulac où -il y en a
deux 3 dans l’une desquelles on tuë les boeufs*'
&; dans l’autre' les moutons 6s les chèvres»
Peut-être portent-elles le nom que nous venons
de dire * parce que la -tête S£ la peau de
toutes les bêtes qu’on y tuë , excepté les chèvres
y appârtiehnérit au Grand Seigneur \ cç
qüe'fésMiniftresfevënfcnnVertir'len de gÿof-
les fommes d’argent qu’ils font venif dans le^
coffres de fon épargne.
Gamifon. La Garnifon ordinaire du Caire1 eft eornpo*
fée de fept fdrtes de gens de guërre * fçâvôi?
les Metferracusy les trois Compagnies de Spàkïsy
les fanifpiirei, le s C kiaotijc les J faites, {a)
Enfin;
j (a ) On à détaillé cet atr I i8. où il eft parlé des Trou?
ticlëi d’une maniéré plu? 1 pes du (ürand Séignçuft
claire dans lès notes du Ch, ]
E^î Eo Y P TE y, S. Ÿ H I E , &c. jfA
Ênfin;â pour finir ce Chapitré y jlajpj^eray Detfekj d*
qu’un jo u r, me promenant hors de la Ville , vûiss
avec le. Drogman QüJn.te.rpreteduGQnfai>ie
deifinay auprès, du Nil unepartjejde la- Ville,
Ce deffein fui bien-toiSuivi d’un autre \ ea?
lôrfque nous fumes rentrez dans la Ville, je
trouvay à l’extrémité une vûë très-agréable ;
c’étoit quantité de Palmiers , 8t d’autres ar-
bres, entremêlez de Bâtiments ôc de Minarets',
avec une belle piece d’eau, qui forme à .
peu près ube ovale .ôcàqul-eilenvironnée d’une
muraille vafte .cofnme un Vivier. On y
Voit continuollemênt amêner des Çhameaux,
d.es Chèvaux, & principalement des Ânes,
pour les âbréver. Lorfque j e m’occupois à- def- • .
finer cette vûè , ç’étoit environ une heure
avant le coucher du Soleil. Nôtre Truchement
étoit dans une grande inquiétude ; il
appréhendoit fort que les Arabes nenous vin-
fent dépoüiller, Il nvavertiffoit à tout moment
d’interrompre mon ouvrage , & de le
remettre à une autreoccafionplus favorable:
mais quoy qu’il me pût dire, & quelques exem.
pies qu’il m’alléguât des malheurs arrivez
aux François pour leur trop grande ctiriofi-
te , il ne put jamais obtenir de moy que je
ceflaffe, avant que d’avoir achevé mon def-
fein. Je n’ay r apporté ce c y que p o ur faire voi r
com*