Arrivée
Si don otr
Saïile.
V o Y A éÈ AU L evant?; ;
vrandes troupes de cette contrée ,, fui virent
Nôtre Seigneur -lors qu’il prêchoit l’Evangile
, Mitre'- 3. $i<& Luc. 6. i^ ^& ce fut dans le
ré^ût de
^ttfe--S;ëï|niénr7ùri- '|te îë u x ' témô%n’àge"de
lV'fôy, 3c qu’elle obtint la guerifon de la fille
^üïî était- polFèdéëV ^Aidtth^i $. %*. z8v conféré
|ÿ é c S. MdrcJ % %4.'Après âVdir parcouru les
rùïriês dé cette v ille, je rètournay à bord fur
le M l n o i i s partîmes'environ minuit.,Cependant
il me 'fémbla qüe nôtre Pilote avait
de fie in de paffè r Si don ,. qui eft cô an u e aujourd’h
u i fois lernom de Süide^ c e qui ni o-
bligéa de ^ 'd i r e que ii’Ë rië n ^ voultMt pas
defeendre à tërre dàns -ce lieu-là y je lui impu-
terois iâ perte que j’avois foufferte à Sour du
nies, plaintes au Baffa. Le Pilote voyant que
Cette affaire me tenait au coeur ,( me promit
qu’il me tiendfplt la parole quUl m’àVoit don-
> n é e i 8t en effet le 30. d’Avril a huit heures-du
matin ndils arrivâmes à là rade de cette, ville,
à Des que je fus défeendu à terre j’allayffur
îâ Place, ou le to n li f f a fonidgîs avec ious
les Marchands François. Mais je trouvay
qu’ils le tenaient tous renfermez au haut de
leurs appartements , à caufe que la Pelle régnait'
alors dans ce liemlS. Gëq ü r fut
que je parlaV d’enbas à quelques-uns des Marchands
3,
E N E q Y P T E v S y V, J E ,• &>c. 3 4 y
chauds y 3c je fis fçavoir par leur moyen au
Gonful ce qui m’étqit arrivé.à l y r. Su£vma
p lain te , ce Gonful, qui exerce auffi la meme
charge pour la Nation Hollandoife, envoya
auffi-tôt le Grand Drogeman au Baffa , mais
il.revint fans avoir fait nêtre-,affaite , parce
qu’i l n ’avoit pûparler àeetOffiçier.,EtCom-
me j étais obligé de me rembarquer pour continuer
nôtre ro u te , le Gonful me fit dire que
je -pouvais être affuré qu’ij p rin droit qette af-
fai r e à c oe utj&j qu il in’ y é;pa rgn § roi t rie n dec e
quLdependrbit de lui!;Je-Jul fis répondre que
je l’en priois i 3c qu’eu effet, s’il négligeoit
cette affaire, il pouvoir s.’aljurér que peffqn-
4pie à Mayen ir ne, pafferoit ■ fans payer* & U fi
. 3, Pour ce qui regarde l’état prefent de cet- Etat Pre-
33 te v ille , la fituationen eft agréable 3c fur ie ^ de si~
33 bord de la Mer. G’eft uméciesplu.s, belles yll- °0’
9 les de toute cette Côte, |1 y a une, grande
y, quantité :.dè Jardins 3c beaucoup d’Oran-
y, gers. On y montremn Tombeau hors de la
3> ville , qu’on dit être celui de;Zabuion , l’un
y, des.douze Patriarches. La,yilleeffr^ifonna-
flblement peuplée, & peut avoir environ une
If demi-lieue de tour. Du coté du Çouchant
„ elle eft fur la Méditerranée^,. &elle eft aç-
,,-compagnée d’un p e tit Tort quiclftydefifeqc),
.33 Plufieurs anciennes Mofquécsîjçïont quéjT
! at ; X x ij „ques