ffttp VO'TAtfff AU L bVANTJ-
éë fës: deux enfants dans leur montagne* & fai!
ptefenterent au-Prince de cette contrée. Elle
y demeuraenviron un a n , an b o üt duquel elle
trouva une oecafion polir retourner .en Euro-
peypar an VailTeau de Venife.qui é to itv en u
charger quelques marchandifes àBeyroud. Le®
Marchands Flamands,aufquel'selle s adüreila*«
diè& q n el le fu t ar riv ée-ài¥ enife, J afourni r.ent
de vivres & de tout ce qui lui étoit necefifai-,
r e , & ainfi par leur moyen, après beaucoup
de peines 8s de miferes* , elle revint-avec fes,
enfants à Anvers, où aprèst.avoir donné or-
dr&-pou^l’éducation de, fes enfants y \s’ea^'
huyant de la vie du monde dont elle avoir
ta n t éprouvé lès. amertumes , elle fe retira
dans un Couvent. Ceux qui pendant le fejour
qu’êlle avoir fai t a Jerufaîem avoi ent foiivens
parlé à; e lle * me dirent que c’ éco it , un e ,D e-
moifelle fort bienfaite, ôeada fage conduite
de laquelle il étoit ailé de juger-qu’elle étoit
fbrtie d’une bonne famille.:.
Nous avons décrit au Chapitré dix- neuvième
le grand deüil. des Femmes, de Xurquiesy
au fiijet de lam o r t de, leurs Maris 8s de leurs
Farent®..Cette coutume ne leur efl pas telle?
ment par rie uliere qu’on n e la trouve au (fiches
1 ss aut re« Or i en taux t an t le s M ar o ni tes«, 8$
les Cophtes , que. les autres Chrétiens.■ Les
fcmmesy vont à.de. certains jours en. troupe
hors«
f ï î E g y p t e ; $>y k i r ; £&$
iLofs de la-ville,, vers des: Tombeaux de leur®
parents afin deles pleurer ,,8s quand elles s’y
trouvent elles y mènent un fo rt grand deüil.-
Fendant que j,e fus à Rama-, J e vis une gr ande1
quantité de ces Pleureufes qui-, fortoient-,
hors; de la ville-> jedes fui vis 8s après que:
jj’eus remarqué l’endroit .où ellesialloient fe
placer auprès des fepulchres,afin.«d’y-faîreleuK
deüil accoutumé .,Asj’allay m’afleoir dans un»
lieu élevé: pour- les, e x arn i n erx Eli es alloient-
premierement femettre fur le®fépulchres & y
p léu-tet y. o ù ap r èsA s’et r e ; t e nu es env ir o n . une
demi-heure, qu e lq u es- une s fe le y oi e nt 8s - fai
foient un rond enfe te-nant toutes pardamainy.
gommefi elles eufient voulu-danfer,un branl,e*
En fuite denx-d’e nt r5 e üesqui tto ien t lès autre®
êz fe met toient au m i lieu d u ro nd, o ù el 1 e.s fai---
foient t&ntde.bruiten c r i a n t e n faifant des
contotfiions 8s en frappant des « mains ,oqu’on
eût dit qu’elles étoienthors du fens.Après cela
©«Lies retour noient encore toutes s’alfeoir pour
plett^r^lufqn-’àiçe-qji’enfin elles s’en .alloient
les Unes après les autrès à leurs maifons pendant
qu’il en révënoit d-àutres. E©$; habits^
qu’elles avoient étoient ceux qu’elles porto
ient d’ordinaire,.c’eftr a-direFlancs ou d'autre
couleur ; mais quand elles fe le voient pour
fia- mettre en- rond ,, elles fe- couvroien t d’u m
voile noir».
Dëiiü'
femmes
Rama»-