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d’enbas., qui.eft toute revêtue de pierres extrêmement
grojTes. . ,
- En un mot tout ce qu’il y a de,beau à voir
à Acre ne confille que dansées ruines de Pan-
mienne .Ptolémaïs , car c’eft ainft que s’appel-
loi t autre rois oe t te ville A; d u no m de>P t ç\lomle
Roy d? Egypte , auqueLtems elle pouvoir paf-
fer pour une des plus conftdé.ra.bles yille^/dç
to u t l’.Qriçnt. La Mer en a emporte une grande
partie A comme il eft aile ,à juger par £§
ruines qu’on v o iten co re dans la mery Je qqi
paroiffent en partie hors d e l’eau. On en voit
■auftj dans le P o rt, qui eft fait, en forme de
eroiffant, & qui s’étend,, en faifant un coude
, jufqu’à l’extrémité, de la Montagne de
Carmel»;
Un petit nombre de maifons, afleg} h mples
fait aujourd’huy tout Pétarde cette ville. Les
Européens , qui font prefque-tous François A
demeurent dans un Cba», qui eft u n grand batiment
rond à dee^ etages:>:diyïfé en plufteurs
appartements y dont peux d’enb as 1er vent ;de
Magalîns a ferrer les?m.archa.ndifesfp &c ceuÿ
d ’enhaut font pour loger le monde.|Ç.;£torit>
là que^ie- demeuLois audî , ayant été re.cp.m-
mandé à un M arifen d du pai-Sà de qui je fus
reçu <k traité fort civilement.» Pendant que
je deméUitPM iey: A. nftf lejvâifteau éitoit venu 4
la fi^de pojBrrebâ^gM queiqntsJfeâlta de Ce««?#
EK E g y p T e / /Sy r i e ,
qu’il avoir achetées ; après que fa cargaifon
fut faite , il mit à-la-voile la nuit du 21. du
mois, fans Afréencrédans le P o rte u r eft très-
dangereux pour lès vaiIfeaux , particulièrement
en Mv^nvparh^tjné-l^ F o rg e a eft fort
m au vais p à c aufe de l à quantit é d e rüïnes ôe
de mafures qui font fous Peau quirompent les
cables de s ancres. J ’y trouvay en pore une p ar -
tie d’un des deux vaiflêaux qui y" avoient
echoiié quelques jours> auparavant Commet
nous l’avons déjà dit. ’