4 i 8 y o r A G EV a u L e v.a» r ; -
„ diverfe grandeur, de different éclat, é tan t
X3 plus ou moins* fplendides ,, a proportion dm
gg rang & des moyens de ceux qui les ayoient.
>} fait bâtir.. Le premier que nous vîmes é to it
| | tout dé marbre ,. mais il eft à prefent tom-
b é , ôt ce n’efi plus qu'un monceau depier-
yi res rompues ,,entre lefquelles nous trouva--
<j£ mes. les débris.de deux. Statues , l’une d’urn
,y homme ôê. 1* autre d’une femme y taillées em
9a pofture de personnes affifes, ou plutôt ap -
yy puÿéès. V lés têtes & une partie des b ras qw
-y, font rompues, mais les corps en font affezi
H entiers y deforte que nous eûmes l’avanta-
y, gede voir comment elles étoient Habillées:
la maniéré nous en parut fort noble, mais
-3.3 approchant plus de l’Européenne que de
',3 celle qui eft aüjourdftiuy en ufagédans l’O*
,, rient , Ce q u i me fit croire que ce pouvoir
-, bien être des Romains., Sur ces morceaux
1, de pietrés entafrééstÇ'a & h&en diyérs.lieux-^
y, nousitrouv.âmes quelques Inferiprions, mais
qui ne valoient pas la> peine qu’on les .eo?
33 piât, parce qu’elles ne rendoient aucun fens
y, parfait.
-,, Il y a voit phifTeurs autres Tombeaux L
f aufil rompus ôc ruinez que ceux-cy ; c ’-eft
M pourquoy nous leslaiffâmes pour allera deux
i, autres qui étoient vis - à -v is , & qui nous
„fémbloient plus entiersy-quoy qu’ils porr
„ te n t
•% N E G Y T? T t , I f ! Y R I E , q j )
ÿ tent des marques de la brutalité des Turcs.
.,, C’étoient deux Tours quarrées, dont l’une
9? etoit plus grotte que nos clochers ordinai-
„ tes , &■ haute de cinq étages. Le coté dç
y. dehors n étoit que de pierres communes y
y, mais par-dedans 9 des murailles &c le pavé
&étoient de beau marbre , &c même ornez
„ p a r tout de belles fculpture & de peintur
e , avec des ftatuës d’hommes & de.fèm-
mes reprefentez en bufte & à demi corps ,
„ mais miferablementbtifées. Au-de (Tous, &
côté de ces Statues., et o i en t e n car a£t e r e s
y', inconnus y les noms des perfonnès qui ap-
*, paremment étoient enterrées lâ , ou bien
„ leur deyifey ou quelqu’autre chofe â leur
^3mémoire. Nous entrâmes dans l’une de ces
,i'Tours par une p o r t e a u Midy de laquel-
,jle il y avoir une allée en croix qui tra-ver-
„ foit tout le bâtiment par le milieiu Mais le
» pavé en étoit .rompu, & cela nous donna h
„ moyen d’âpperçevoir en bas une voute qui
», etoit partagée de même. Les efpaees des
„ deux cotez étoient partagez par des murail-
,, les affez épaifles, en fîx compartiments, châ'-
,, cun defqueis était affez large pour y placer
„ le plus gros corps, & même pour y e n m et-
,,tre plufieurs les uns fiir les»autres, combine
il femble que ç’ait été Leur manière -de
v le* enterrer, Chacun de ces efpaees pouVoic
G g g i; „ conte