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V o r - A a i Au L eva-n y ;-
quelqû’un y vouloit 'aller , il en coûte envi-
ron cent ecus-quelé Bâffa demandé pour l’efî
corte qu’il fournit. Quand on part de Jerui
fàlem , il faut faire un prefont au Couvent
pour le bon traitement qu’on ÿ a reçu ornais
comme il n ’y a po-intde prix fixé y chacun don-
ne Félon fô-n moyen , ou félon qu’il e fl libé-
rai. Les Marchands Hollandois ôt A agioté
donnent ordinairement chacun cinquante
ccusj mais on h â que faire de rien donner aux
Religieux en particulier || foit a ceux qui fe
donnent le foin-dé vous mener par tout] Ifoit
aux àüitreî.- Surqûoÿ il m’arfivâ-ün jo-ur quel-
què choie dé fîngulier avec un certain Religieux
de Florence de fort bonne m aifon, que
j avois connu en Egypte. J ’avois defiein de
îuï faire prefent dé cinquante" petités croix
garnies de Nacre de perle que j ’avois*-r e mar-
que qui lut platfoient fort r niais comme je
iâvois bien que cela ne fie pouvoir pas faire
fâhs que 1 é Peré Gardien en eût GonnoMan-
ce j lui dis que je lui en parlerois r lui qui
favoit 1 amitié que ce digne Supérieur me
portort , ne douta point qq’il ne m’âGCordât
fans:peîrië madém-àridé j mais ilen arri v a tout
autrement ; Car lbrfque j ’en pàrlay au Gardien
,. il me dit que s’il m’ac co r d o i tc e t tepe r -
mi f l i onaut r e s Religieux pourvoient prend
s occafion d’abufe-r de; cette liberté pour em
gageir
$ 0 E6ŸPTE §; S Y R IE 7 &C. t j j
gager lès Pelerins* à deur£aité: de femblablëY
prefents | qui par civilité fè verroient obligez
à une depenfe don t ils fie fieroient bien
pafifô qu’ âinîfdé plu^ fâYcl;oit de ne'dôn-
nér point p ie d 'à n e tte maUvaifë 'eôûtume :■
que lè voyage de Jérufalem eoutoit déja.af-
fez, ôc que fi on avoir quel que- argent de f i f
fie >i$ valoir mdeuxd’émploy ër d-açhetér quelques
râf etezlôt quelquës'éùriéfeez’de lâFTÎfën*
f è Ste>pour* Ifeémpor t'er* en fonpàis V&~qU’en-
fins1 11 m’aé'cordoit cette g tac©, je do fine rois
peut-être,^ <Be Religieux -quelqueIçbofb de
pIus 'grandé conféquenee. a II Fallut dohc que
je. lui promifleexprefTément le contraire, &
que, je regafdafie comme un© grande faveur
fa permiibon 'quil- m>âécc®doi.£;/dé féilé-.Uniè
petite honnêteté-à celui à* qui j'avèïs défféin
de laiffer quelque marque de mo^fouveifif i
Comme c’eflla^eo’ûtume de&Pèlerins de fé
pourvoir à Jerufalem de diverfies* choie& qui
fonb^es'jeiÿ:leiafplkïsl'] # i t pour en faire' prêtent
à. leurs-
M y 'a é flÉ t ay > auffi- di v er le s; | a ter© Z |, èô e n tr’aù^
icres ebofes quelques- Rofé? de^eéck^.) Comme Rofés" <&
e e lt une plante aflez-curieuie, J© me donnaÿ Jer*ch(>ï
la peine d’en de ffin er deux des p lus be 11 ésVt e 1-
los qu’on les voit îçy. Dans les fiedqsmoins
eefatirez que céhtt^ciyr, êtdorlque 1b bëtttmel
.ctoient plus crédules qu’ils ne font à prefent ,,.
êta?