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Poveretti
& Libie.
Moirtagae
de la Félicité
Mivenv
Merde
Galilée»
$ S # • V D Y A GE A U L E‘ Y A N'Y y - fl
jCamme no us ét io n s u a pe u £â tig üe z >, -h ou# a£«
lâmep Qoâ&rf pofer deiflouSipoüEptendrè^ùôl^
que nourriture] | » ■
Cette Plaine a environ deux lieuës-de-ion.?
èc ed.raiforinâblement large. On y voit un
V illage qu.’on nomme Poveretti y comme- qui- di-
r oit r y i lé? y iliag e de s P aaiv ré st & -d P l 4 i s‘il
y en ;a encpre; un autre, nommé-Libiet<i&-ià on.
va.fur.une montagne,, d’où l’on voit la Merde
Galilée. & Bethulie;.vi auiliege de laquelle
Judith coupa ta tête à Holo ferries, Judith 13.
de cette montagne on vient à la Plaine de
Nephtaiin., au milieu de laquelle ed La Montagne
de lu Félicité 5 ain h ap pe II éé|> parce que
ce fut-Là que Jefus- Ghtid prêcha par plèieurs
fimilitudes , du Royaume des d e u x ôc de -la
fouveraine LelicitêyMatth. 5 & c . On a-de cet
endroit unè: vue. très* agréai* le: fnr!la Mer de
Galilée s derrière laquelie on v^oii les montagnes
de l ’Arabie deferte j & à gauche le Jourdain
qui va Le jetter 'damtcette Mettra
Environ iine demi* lie uë plus loin,- cfiiLen-
comtre le li eu o ù No tre.Seigneu r r adadaéinq
mille hommes de cinq pains de deux popfonsL,
Adattbïh ^ r j vd Et der-là-on vâ- au Bourg
nomméiAfavèn : lam;&d’autreLoft $ fur iârùon*
t a g n e a u pied dé laquellé ed la ville de Ti-
berias y dans un endroit fort agréable dur le
bord dé la Mer de Galilée. Nous laidames la
{ e n E g y p t e i St r i e -s - ^ c . 32,3
ville à main gauche , ôc nous allâmes; yoir
premièrement deux Bains qui font environ à
un mille de la v i l l e f u r i e bord de la M er,
l’eau y vient de fource. Dansie ;tem§:qu.e nous
y Arrivâmes y quelques j femmes ! Arabes y
étoi en t occupé es. à fe puri fier. D’icy nous pr î-
mès mô-tre. chemin te dongjdes ridneside lran-
cietîne Tiberias, qui doit avoir été une grande
ville i, puifqu’on en voit encore les fondements.
&c les redes pendant plus, d’une lieue
d’éten duëv i | djj
La ville qui porte aujourd’huy le; même fiom
ed fort petire y ^ n îa que trêsipéu de maifgns
qui paroiflent fort pauvres f elle n ’a que ,deiix
P or tes;, don tilm ’yi;en a m ê m e qu ’une qui fe rq
v e 1 i ’a ut r e de mourant, to ujoai r s fer tæt&fe- 0 n
y v oit plulîeurs relies d’Antiquité z , dont la
principale ed l’Eglife de S. Pierre.qui eden-
core toute entière.. Elle ed fort petite en-çe
qu’elle c o n tie n t, puis qu’elle n ’a qa§vyitiïgt-,
un pieds de lo n g } &c erîvirôn ne-uf de large.
On veut qu’elle ait été bâtie par l’Impératrice
Helene y dans 11’, e n droit même; p ù Jefusr
Chriil; dit à:S. Pierre, ftyepfcftniç
petram oedificabo Ezclefiarri me dm. Tu/sPieierey. Jàr
cette pierre ] édifierai moniEglife. ;
Les m ur ail 1 e sf q ui en vit o nn e n I
cetteïville i, qm:>n.’;ed?qu’unélfpr<| p e ^ t^ p a p r
ïié de céile d’autrefois, à^ç
S f i] qu’on