Situatioa
de la, Mai‘
fou de. San-
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te , auffi - bien que toutes les marchandïïes
qu’on croit qui pourroient communiquer 1%
mauvais air.. Et s’il arrive-que pendant c i
tems - là il fe mette quelque maladie p arm y?
ceux qui font la quarantaine ,. ces quarante
jours font doublez ,. & étendus jufqu’à qua-r
Ere-vingt.. En un mot ,, c’ell une chofe três-t
incommode ôt três-ennuyeufe qu’une per-*
£bnne * après toutes les fatigues de lanaviga*
tio n , {bit encore afiuj£ttie à cette mortifig
cation-
Pour ce qui regarde cette Maifon de San--
te , c’eût un bâtiment tout environné d’e au ,
& ceint d’une muraille. Il y a plufieurs appartements
publics avec quelques autres
qui font renfer/nez d’une façon particulière}
car ceux y par exemple, dont la quarantaine
s’achevé au bout de quatre ou cinq jours , né
peuvent pas converfer avec ceux, qui ont encore
plusieurs jours à y païFer , autrementils
feroient obligez d’y demeurer auffi long-;
tems que,ceux avec qui ils fréquenteroient.’
De même ,; i quelqu’un veut alîfer voir un
amy qui fera renfermé dans le Lazaret, il ne
lui eft pas permis d’approcher de lui, mais Ü
faut qu’il en fort éloigné de quelques pas,
& c e il pour cela qu’on lui donne toujours
un garde q u il’obferve de fo rt près. Car s’il
venoit
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venoit à le toucher , il faudroit qu’il fît aulli
fa quarantaine, qui félonlesdiverfes circon-
ilances , eft allongée ou accourcie félon I©
4?on plaifir de Meilleurs les Dire&eurs de la
Maifon de Santé. On fe fait apporter là de la
Ville tous les vivres dont on a befoin. On apprête
à manger dans cette maifon au gré de
chacun , & lorfque le tems de la quarantaine
eft expiré, on vous vient quérir avec une
gondolle ou un autre yaifleau. t
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