jfctffa QY A H-Sl rR t VJk K.T*
C onful, aptes avoir appris de Ia> bouche de
la Demo!fei 1 e>quejȣtoit fan trifte~etat-y fit fi
bien >:à £a confidératiom ^ i^ne M-uftapha füt
en r ol é dans laiMilice desj Janiffiair es] &>*qu*il
le prit àfon fer vice.year c’eil la coutume que;
les Confuls.eu.ayient quelqu’un...’Mais;le s autres
^anilTair]esayaiit appfis :quJil avoir épous
é une femme Chrétienne fp &c qui même le
trouvoir tous les jouis dansles afemblées de
cette Relig io n , ne.le pouvoient regarder de
bon oeil. y d’autant plus qhils> comprenaient
ai fç ment par,«là qu’il n’ufoit guereséde,cou-»
traintepour l>ui fair e em br afler 1 eur B^e li gioru
-Enimmot ilsilui firent tant de ctiagrin qu>il
quitta le fe rv ic e,:& p arje e on feil de fies-ara k
•a. fie re tira en i6 §ôLiàjierùfalemavebia Fern*
me & idèux.enfants qu’il en iavoit eus^
Il y fut entretenu par les Religieux plus de
huit mois de. fuite e n conüderation tie fa,femme
y quifafifbittoujours une confiante piofe fi
fiq® de la Religion Chr étien n e | quel queB aefi
veifitez qui lui aririvaffent. Cependant fo u
fils :aîhé qui dans-ce temsvlà avoir ateint ££
troifiéme année fut mené, à Hebron pour ê trq
circoncis j félon la Loy Mahomet an e y fous le
nom dè Hamet ; mais la mere de fion côté ne
fut pas moins, foigneufe-à.cet égard, car elle
fit baptifer fecrettement fes deux enfants des
qu’elle en crouvaf’occafion. Au relie les mêmes
e $r E g y p t!e m S y R i 'E J & c ; -itTl
mes râifons qui avoient obligé Muflapbà de
fortir du Caire f obligèrent' auffi de quitter
Jerufiaiemi. Car comme il ne vouloir pa^-çolnv-
fla ire à ceux déifia’Religion q u i'fe fp .llic i-
toiéMt toÉjôursil contraindre fia femme d e tn -
br aller le Maho metifme§ il crut qu’ilnepour-
rôit jamais y vivre en repos > il fie retira donc
a S. Jean d’Acrëry ôc depuis; ene.ore à Sidon
qu’on appelle aujourd’huy S aï d e , où iljs’àd?
dre fia à quelques Marchands François y; afin
d ’en pouvoir obtenir quelque afTiflanoei.. Il en
arriva iey cbmmë] ailleurs, c’eft-àvdireqù&le
grand attâêheiâent queilatfemme faifi>it pa-
ifoîtrè à fia R0flgiofe--'lêur 'Ouvrit les. coeurs; ôc
les bourfeS des peribnuej pieufe£ Apres qu’ijl
ÿ eut demeuré un jourou deux, Muflaphapartit
avec une barque qui alloit à Bejroud, mai s
le vent ïfé tâ n t pas favorable * ifije fit ihet-'
ire à terre pour s’en aller à Tripold de SoiirieV
•Comme ils fie mettoient en devoir d’execu-
te r ce defTeih, ôc qu’en avançant leur chemin
ils fie1 furent un foir mis dans ün champ pour
fie rep©ffierÉ Muftapha fut attaqué la nuit par
dèsChrétiens Maronites qui habitjdnt en cet-
lte eontrée? ôc qui le- tuèrent.lorsqu’il doruipit
profondément y on dit que c’elb parce qu’ils
âvoiènt appris, par je nefçay quelle voye ,
q u ’il avoir époufé une fetnme Chrétienne,
îmfiuite de cela ils emmenèrent fa fenime
X ij ■ %