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Principales
rues 8c
Marchez
des Efcla—
vesr
Grand non»
bre de fes
habitants.
V o y a g e axs L e v a n t ;
ou bien celle qui leur eft apportée par les Mo*
res dans des peaux de bouc qu’ils yen de ne
par les rùës , St qui ne vaut gueres mieux*.
Mais pour celle du Nil > elle- eft ordinaire*
ment fort bonne St agréable- a boire quand *
cette rivière ne croit point.
Après ce Kbalits, qui eft laplus longue rü e
de la Ville Se laplus confidérable*, eft celle
du Bavard on Pon tient, le Marché le Lundy St
le Jeu d y , St on Io n trouve toujours une h
grande quantité de.monde, principalement
les jours de Marché, qu’on abien d elà peine
apercer la foule. C’èft une très- b el le ru e , fo rt
longue St fort large , à. l’un-des bouts de la*
quelle il y a un > OU uçe Halle-, qui eft
remplie d’aufli belles boutiques»que celles dé
Conftantinople i & à l’autre bout eft-le Mar*
ohé des Efckves Blancs i. dont il sîy .en vend
de toutes fortes , HommesFemmes >. Garçons
St Filles, ôte. Il y a encoreun autre Marché
des Éfclaves \ o n Pon vend les Noirs de
Pun St de Paiitré fexe..
Pour ce qui regarde la quantité de fes habitants.,
je n’ay jamais vû de Ville fi peuplee-,
& Pon a beaucoup de peine, dans les Marche?,
ôç autres endroits fréquentez, à percer la foule
du monde | on en a encore plus a garder fa
bourfe, car les Arabes font les plus grandsvo-
leürs du monde, aulft-en ont-ils bien lamine..
L e
' E gypTE*- . S yir.i.'E: >c, & c:I mf
pafc/toutel’Egypt?, des .TUf%,;4?s Mot
®eai(i dont ip y on a q;ueiques-#-nsfoTr no-irs-)
phte.s Ciejqui eftrdes
Eu topee ns on y en- tro uve. tr es*peu , r & ceux
que j’y ay vusde mipnrtems., ptoient l a plu*-
part Pran9ois qui avoient la leurConful. l?our
d’Anglois Scd’Hcllandois'i je n’y ert ay point
trouve., Cette abondance demonde elfeaufe
qu’en-terns d-e pe ft e i 1 me u r t q u elque fois j. u fr
qq’ilmilleou q p in ^een ts^erio n n esp ar jour^
mais la V-ille:eft\fbpeuplee~, qu’apres qtie la
contagion en ar e pi eve- quelquefois., p r e-s de,
deux cents- m ille r a -peine; Vapercolt * on que
le nombreen foil diminue. Ify aeu.meme.de
Certains • terns qn’il en-cfb mort fix on fepr
cents .mille.; Ajoutez- .a^'cela qu’on ne yok
point-defemmes par les rues , ou au ntoins
tr es -pen-, pareeqnedans le ‘Levant piles n-ont
p'as tant de liber to qtpailleurs. -
Les Cophtes qui font les Chretiens d>’Er i Eglife des
•gypte j. ont- a- prefent deux, JfcgUfes. au Qaire x- t.
dont l|upne-i qui eijkcon facr e e 4:fair
r ie , eft dans 1 a rue • H#vet. Zneile y Sc Pautre’,
qui eft en celle des Grecss eft dediee a'S^. Barbed
cette derniere eft petite St obfeure. Autrefois.
ils avoi'ent.>pluft e ur s £ glide a: Sc- plu-* •
fiettr^CloirresvSC- merne un E;veque de Chnh-
M y