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pies de la Lune à Bagded, à Alep , & à Alexandrie
g afin de déterminer par ce moyen
leurs latitudes, ils ne pourroient pas rendre
un meilleur fer vice aux Afironômes.. Car
dans ces lieux- là * on pourroit facilemen t
faire les obfervations, parlefquelles on peut
déterminer les mouvements du Soleil 8c de
la Lune , 8c alors je pourrois dire en quelle
proportion les mouvements de la Lune avanc
en t ;j car qu’elle avance en effet , j e croy
qu’on le peut démontrer 9 êc j ’efpere avec
l ’aide de P ie u d’en donner avec le tems dé
bonnes preuves, dont je feray part au public.
Il ne faut pas douter que. ML IL Halley
n ’oblige extr.êmement les S^,avants , quand
il mettra au jota: cette doéte Diffisrtation
de l ’ancien état de la ville de Palmyre avec
quelques obfervations fur les Inscriptions
qu’on y à trouvées \ 8c je fuis perfuâdé qu*â
l’égard de ceux qui n ’entendent pas l’An-
g lo is, ils m’auront quelque obligation de ce
que je n ’ay épargné n i les frais ni ma peiné
pour en înferer icy la Traduction, efperant
d’autre côté que ceux qui entendent cette
Langue, ne prendront pas en mauvaifepart
fi dans quelques endroits ils trouvent quel*
que obofe qu’il eût été à fouîiaitét que j ’èuf-
fe mieux tourné , vu que j ’ay pris plus dé
peine
e n E g y p t e , S y r i i , :& c . 4^5
peine, qu’on np s’imagine pour faire le mieux
qu’il me feroit poifible. Car pour réüflir
dans la Traduction d’une piece de la nature
de celle - cy y çe n ’eft pas a fiez d’entendre
1 Anglois , mâis il faut encore être exercé
dans la connoiflance des Antiquitez, ce qui
1316 m a n q u a n t (a), je n’avois pas tout le fe*
' cours
fd): Onareçu depuis lé
rems que ce Voyage a etc
é c rit, d’autres'Infcriptions
trouvées à. Palmyre y qui
ont été communiquées â-
l’Académie des belles Lettres
&■ Infcriptioas ; il y
en avoit parmi celles 1 là
qui étoient les mêmes que
celles1 qu’on 'trouve ley,
mais avec quelquSdiiferem
ce i S x Mi l’Abbé Relfifâu-
dot lût fur ce fujet une.
DilTertatipn qui eli imprimée
dans lé fécond’Toipe
des Mémoires de cette Académie
, pag.' 509. Le but de
l ’Auteur a été de faire voir
l ’impo/Tibilité qu’il» y avoit*
à; tirer de ces Infcriptions
aflez dè connoiflance pour I
connoître l ’ancienne Langue
|des Pâlmyréniens ,
comme lès Sçavants d’An-
glèterre*aufquels ces Monuments
avoiént été com-
müniqüCZjle prétèndoient,
& parmi lefqûels Monlieur
Edouard Bernard avoit paru
le plus ëclÜré de tous
ceux qtii âvoient travaillé
fur ce fujet. Pour ce qui-
regarde , les Infcriptions
Greéqües qu’on a trouvées*
dans fa Uième Ville > elles
nous apprennent peu dé
"chofes qu’on ne fâche par
THiftoire. On n’y voit or^
■UUnairemenr que les noms
& lès Charges de ceux en.
l’honneur de qui; ces Monuments
étoienir confa-
crez; & ces noms font fou*
vent aflez inconnus, & on
efl encore jà difputer fur la
qualité de c.es Charges ,«qui':
n’o n r pas toujours rapport
à celles dont il eft parlé
dans l’Hiftoire Romaine.
Les differentes notes que