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VI!. Pag. 4*1 <T. ’ MAaENT&N KAI ArHnnAH
liiez MAaHNTON* KAIArPInnAN. MAaHOTON
écrit avec un H », comme je i’a.y vu dans les-
deux autres copic's paE où le fèns eft éclairci».
VIII. Pag.. 413. ArA©ANrEAOC, & e. Agathm*
geins Abilems Decaÿolitmus 3 Patronymtce. Il y a v oit
dansees q uametsià deux villes connues fous,
le nom d’A.bil a. Pour les diftingueronen nom-
moit une. AbiU de. Lyfonias », du nom d un des
Tecrarques >: comme on peut le voin dans
S.' Luc Chafr i.rverf. îu {d ); ôtelleeft m ifepar
Ptolomee dans laCûelofyrie»,environ à moisi
tié chemin, entre Damas ôc Heliopolis ; 1 aut
tre , qui étoit en Judée ». s’àppelloit- Abila fur
le Jourdain.. Jofeph la décrié en pMen rs endroits
» comme é tant v it- a- vis de: Jéricho
vers [la Mer Morjte, Décapote; était .ainft
appelfée », à eaufe de dix Villes », dont Pline
fait P en umération , li. 5 . chap. 17. & avee
elles;il compte la. Te.trarehie d Abila3 qu.il
comprend dans la. meme- D é c ap o te , ce qui
fait voir qu Abila^de. Déeapolis, Sc Abilàde
tyfanias-, font la mémechofe.. Et q u o iq u ’on
ne puiffe pas nier que quelques- unes des é'm
î ■ * ' Villes
C<t) Voîcy Ië paflage de I
dæam > T et rarcha autem G'à*
S* iu G , dont il eft rey que- I
liledt H erodes P hiiippo mutent
ftion. Anno.autem quinto de-
I fratre ejus Tetrarcha Stare* ,
cimo Imperii Tibem Cafarisy.
jÿ*' Trachmiiidis Pegionis ,
procurante Pontia Pilato. ?»-
\;LiJa»ia Abitin* Tetrarcha.- '
E C'Y P T EU,A$ f Jfc f j ^ f
Villes que Pline rapporcq ne furent pas loin
de celle qui étoit prés du Jourdain, il nepa-
*ott- «pourtant nulle ^p»art que fçecte autre ait
porté le Értre de Tetrarckie. ley il faut faire
attention a une ekofe, c ’eft que ce que Pline
appelle Décdpolis, eft appelle par Ptolomée Car-
, & que Ccelofyrie chez Pline eft cette
partie de faJ Syrie qui eft aux environs d’Ar
•îep j appellee autrefois Chdlcidene , Qyrrijdbi^
t r , “&e. ■ < K
Il n’eft pas autrement aifé de deviner comment
s’appelloit autrefois la Ville qu’onnom-
me aujourd’h u y Teibe. Mais fi l’on peut s’en
Rapporter à l ’authorité de Ptolomée, elle étoit
fituée près d'un lieu qu'il appelle Orixa » &
peut- etrë qu‘ Adada eft nôtre Soubjiey, & que la
Ville qu il nomme R.æfdpba3 eft celle qui porte
àujourd’huy le nom d'Arfeffa,
» faut |>ofer pour certain que l ’ancienne
Alep a été autrefois la tille de Berrkée , &
on ne manque pas de témoignages de l’An*-
tiquité pour le prouver, (a) Or cela fuppofé,
je croy qu’on peut-en conclure * fans hefîter,
qu’'Andrene, dont H eft parlé dans les Difler-
L l l ij tâtions
«r» ) Qn peutcpnfulter la | yera des preuves plus étenfemarque
, oà j’ay prouvé I dues de ce fait dans Cella-
que la ville d’Àlep eft l’an- J rius. Tom. 2. p. ï6z.
tienne Berrhee, & çn trou-1 *