Fin tragique
du Prince
Mil-
jheynx.
g7.4 GE 2a.p "IxisvrA^.Tp i
ilr d’être'obligez de s’en retournerfans avoir
vû les Antiquitez de Tadmor. Mars il ne: fe
paffaspas beaucoup dejtemsjCans qü.elà.<N ation
Angioife:fe v ît vengée dé nette per.fi4*e*fi°
- Environ' unIan après, Caret Adabomet Bada
d’Alep , envoya à diverfes fois des Débutez
amP rince Miàbéym ÿ pour l’exbnrter à xécherr
cher l’amirié^du ^xand Seigneur jôc à £ê mettre
fous fa proteélion. Enfinle Traité en futconclu;
ôc la chofe fut portée fi loin, que Milheym
s’accorda de venir en petfonne a Aleppour
faire des foûmiffions au BafFa, comme repre-
fentant le Grand Seigneur, Quand le jour
qu’on avoit.pris pour cela fut arrivé , Gara
Mahom en env oya, Cix de fes chevaux avec une
partie de f&s gens poux aller prenidréle Prince
Arabe dans» io n Camp , qui étoit â qhatre
1 i e u ë s d’A lç p j- & cep e n da n t i 1 fem i t erré ta t
de Palier reipvoirdki-mémepbnxs deda; fpdxte
de la vaille. Environ midy Milheym femit eii
marche , monté fur un des-chevaux du B alla
accompagné de fon monde. Il étoit déjâ.à
la moitié du-chemin ,:lors.quunde.fes valets,
qui et oit More‘de n ai (Tan cé& que Milheym
aimoit beaucoup \ v int en hâte :âprès lui en
foûpirant profondément à diverfes reprifes ;
&c ‘comme le Prince lui eut demandé quelle
eh é toit la caufe, il luirépondit-d’un airabat-
tu que le coeur ne lui diluât rien de boa de ce
yoyage,
EN E G Y P X E % kS- Y RI 1 j ; & c . 375
Vhiyage-'Milheÿmj, qui lejcrufunpAUtropiet
gerement^|(apuiSiqniil eft: certain qpieJe Btaiffa
n ’avoit aucunmauvais-defTein ) 4enianda.auf-
iirtot le chèyal; qu il avoir de. eputume de
monter, qui en âpparencéléfoitifort inaigie
comme ledonc ordiin aire ment ceux ded Axa-**
bestymaisqui font d’ailleurs ifobcïni qu’oniles'
vend.ordinairement cinq cenrsicusJapiecè
& mêmejquelques-uns,4ulqjii‘;è mille lors
qu’il l’eut monté, il dit au Dépntéidk®alTa^
AMe^ dire d? vôtre i M a u re jwe je ife iï prefènt&mentaf-
fis fe r mon.TrÔM-Ù4 p.'><ju& quand-ifjtiw àyh!%&l
pèuwdjfckiw lui dâerûhndrgi^ûi^tei En! didàhticèiadT
tourna'brade; avec- tout fon paonde,; fonssfair
re plus de. difoour$.,■&; retour nadams fon Camp.
Quand le Baifa eut apris; ces nouvelles
£u é efctrêm emen t ,ir ü t é p & s^enre mur n&• dans-
l;a ville , bien rcfolu de tirer raifon de cette-
affaire,, &c d’aller fondre fur le Prince Arabef
Pour cet effet il do n n a/!or dre que. cihq, cents»
hommes, tous; gens d’élite^ foitih-fenr prêts»-
La nuit fuivantefut foit obfcftre;§?Milfo n v
fea beaucoup de pluye, de. quoy le Baffaelpe-
tant de tirer avantage, monta, achevai avec-
tous fes g e n s & fe>xendkfansibruit;auicamp»
de Milhe ym, où il trou va-tout for t; trahqu i tw
le. A uflï^rât les Turcs fe jéttére-htfur ces A r r
bes endormis. Ils entuérenx quelques-uns fuir
la place U ôc p riren t le Prince^ Milheym priL
fonniev