Flume di
ponne.
Jiynet-tesjaar.
jFinefiar.
51^ V OYA G E Â p L ;E V À NT f | S
4iuit plus commodément, p.uifque nous cou-
xh âmes à Pair p ’ à y ant pour touti couve r t
qu’une petite hutte de paille qui ferVoit pend
a n t l ej o u r d e Sophaau Gouverneur de la
ville. Nous savions c hoi&cedgîte à 'deÛei n ,
pouf: -éviter la vermine quieft ordinairement
dans ces maifons y niais nous en fûmes encore
aile z tour me n t ez ; N ou s attend! me.s-.donc $ le
jour avec impatience , & des que lerSoleil fur
levé nous quittâmes Tiberias, 6c nous repaie
lames par le Bolkrg de àddon par la Plaine
de ^ephidlim, o ù i’on yüit^iun petitinoûraUt
appelle Fiume di Donne, c’eft-a-rdireda rivière
de« Damè^v 6c qlielquesiméehant-s Villages à
demi ruinez 5 ôn entre de kI à dans, la Plaine
- nommée Eynet-1 esjudr^ ou PlapedesiMarchands,
-C’eft-lâ que les Caravanei de Conifantinople
fe féparent pour aller, ou à Jerufalem, ou à
JDamâs V ou a u ,Caire, P||fjMjl ' JjBç*
Prcs.de ce Village il y aun Château appelle
Finefidr^ où chaque Pelerirveb oùli,gé de don*
ner Unlicupour lepeage ; laiméMé en appartien
t ai? Commandant Turc , ?ôc l’autre moi;
tié..aux Arabes. Pour.fatisfaireld premier*, il
fallut' que j ë;defçendide dé çhev al 6c que j’extrade
dans une petite Tente qu’il aVoit lâ | ôc
a|ué je.pride du/Càffié:aveç lui., J?e;le.trouva^
fort civil ôc obligeant , 6c aufliçà-ibelf jniî
' ■■fe-x&pi.f emo n d ^ u ' - m # (
EN«. E o y p t E S y r i e , & c. j^w
% C’efHçy qu’on dit que JofepH fut vendu par %
fes-freres »(<*) aux Ifmaëlitesj qui venaient de
Ga'laad avec^leurs marchandées-ôc. qui al* ^
lolent e n Egypte, Çen. 3 7. ip. On voit enco-
rç aujourd’h u y a quelque diftance de-là, la
folFe quhétoit au defert, dans laquelle ils ;1&
je tté re n t, comme il eft dit dans la Genefe^
Mais comice le«- Arabes rendent ce chemin
fort dangereux, j e n ’ofay pas-y aller; Cette
foife'ou Puits eft encore appelléeipar les Ara*
bes Siub Bijfefi, c’.efl>â-dire.le Puits de Jofeph^
De Fmefidr an1«va dans la Valide àlfialon , où IfrdQ
Ton
' (a)- Pour alfûrep qüeèéü
fut là. que. les,- enfants de
Jacbb jettérent le/eune Jo-
feph feux ïrere dans une Citerne
& le vendirent-érT1
fuite aux Ifnïaëlites ,-il faü-
drqit projrverque Doth ai n
étoit en cet endroit. X/E;-
criture dit que JoïepH fût
envoyé Jde la Vallée'. d’He-
bronà Sichèm-, où fes frev
res .gardoient leurs troupeaux,
& que ne les y ayants.,
point1 réncôntrez on lu i 1
indiqua qu’ils étaient àtllez
a Dothaîn.Et ce fut là.qu’ils
le jettérent dans la Citerne'
& qu’ils te- vendirent en-'
fuite à ces Marchands qui-
fcUoient en Egypte vendre
3 leurs Aromates. Il y-a appai
$rençe .que cç-,';lieu-.nptoiç
p a S j^ t éloigné d’Hebron*
puifcfueyTal^'y envoyoit
cet edFàht pour chercher
i.fesTreresw S.Jerame noûs
^apprend,qu’il n é ta it ;qp’4
douze milles de Sébafte ou
; Samârié. FXothdin, ubt m~)/e-
mt f ofîpb fmàtrès fuos~ fietora-
- pà/èentes' j. ^ ufqàe hodiè*
m. difodeçïmo à. Sebajjre 'milita-
' no contra aqmlo^ispla^am ofi-
’tenditün' L’Ecriture. Sainte
afTurè- ique;la Citerne étoit
dans leDefért 3 m folitudme►
Et c’eflfur çes témoignages;
qùJbh doit déterminerlafï-
; tuaticm du lien où fe pafîE.
, cette avanture^