Particularité
tOU- i\
chant le
Khalits ou
«Canal du
Caire.
3 S ôtYc A e .1 ?,'Apà ÊMïtffàÊkjçSmgpr '
maniéré de 'iÏK iaÊ ^ t^m é 'ft'^m m u n e & tm t
le monde ; mais les perfonnes: de idiftinôbionl
$tâà& oaxïtoâjcmm de Üavantage en tantes cho-
fapac^deffus Je c om m u n ia vent auiTife ra-
ÆrMchir A’unerfaçonp-artieuliere. Ilsibnt
je. au plafondcd.e leurs Salies une ouverture
ronde couverte d’un petit Ddméÿavec des £s-
Tïêtrài» Août autour, i e veilt quipaiîbtau travers
^rafraîchit tellement la Sallev qu’on y,
peut: fort tóen demeurer | Cansincommodité,
-grandes- .chaleurs;.-1s
déjà parM -de la' f>u^,}appeliée; Kiralïti%,
mais comme elle mérite tóen qu’on en dife
.quelque cHafe -de particulier, j e j oindray icy
•iCe qii’en ^-apportent-plùiieursivoyageurs. Car
domme'je n’iay< pu demeurérauCaire jufqu’à
4G& que k&KhSts fut 'ouvert-^ je laurofc
parler par expériences ‘ ' y,t-
: I Ceft une ruë baffe , ou un Canal qui paffe
-tout au travers- de la ville ± qu on dit qui
fu t creufé par lfqrdrêd’undes Pharaons Rois
^©gypte^ {■* ) Depuis que les Arabes eurent
t pris
'qmf^foîeiïtleurâemeureà
Memphis qui étoit de l ’au-
trèiCÙté du N il s FAqueduc
quFfeaqÙuit -;-j*eàpi ; ajij -Château,
!. (4J Ünelaudfoitpàs rap-^.
porter ïësJ traditions du
pâïB j duinôitis
de mmen t fauffes. J-a ville y
4u Caire éftmbdèrne'i par j
xappor 1 1 çésadéïèns Rois -I
i&dqnt l’Auteur là description ^} le ."Mekias
cfud èft au vieux Caire > &c
FK E G- Y P T s i S y R I E Jïj
pris l’Egypte fur l’Emperdur Hêraclius, elle
fut a p p e ilé r f ^ ^ r * à caufe d’Am^u ibn Cbottak,
fécond Caliphe après Mahomet, & qui fut le
premier appelle, le Prince des fideles, parce-qu'il
commanda de conduire ce Canal jufqna Golf-
nu , ville, fi-tuée fur le bord delà Mér Ronge ,
afin d>e transporter des vivres du Caire juf-
qu’à cette ville > & dedà les faire mener par
la Mer Ro ugej ufquala Me cquè où il y avoir
alors une grande famine.; Il demeura en cet
état jufqu’à l’an cent cinquante de l’Hegire ,
auquel tems Gi^fe^ilManjkr Caliphe d’Egypte
le fit boucher du c.qfcc .qu’il fe décharge dans
lia Mer. Anjourd’huy il s’appelle KfhalitsilHa-
kentj ou le Canal de HaKem;., à caufe qije H<i-
ksm beanor. Me., autre Caliphe d’Egypte , a fak
réparer, ce que la négligence de fes prédecef-
feurs avoit laiffé ruiner. On le nomme au fit-
encore il Mirdchemi> ou le Canal pavé de marb
re, parce qu’en quelques endroits M eft pave
de cette pierre.
~êi Lorfque la Riviere eftprete à fè. déborder f.
on éleye une grande digue de terre au bout
de
qui fert a mefurer PâcroF-
feraient du N il, comme je
Fay remarqué dans une autre
Note,& enfin le Khalits,
ou cetteruë ou pafle le Nil
dans le tems qu’il- déborde,
font des ouvrages dés Sou*'
dantsd’Egypte ou des Caly-
phes,qui ont pofltóé ce Royaume
après l ’ihiroduélhm
du Mahometifgie.