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ceau * mais cette montagne lui. eft id’m-grand
préjudice,parce qu’arrltamt^eommeclle^ài^
le vent frais qui vient ^e-èe^êïé^à-ii/eUe lufc
ôte toute la fraîcheur qu’elle pourroit avoir *
& eft càufe que la chaleur y eft fort.é.toufFan~
*e., xæ-, quixaufe mkdoeutt-ifcakdiafc* -f
\ : U - ■ iM à n I 1t *? î O m
Ç4),Suivant le Mémoire
d’un Conful de Ërariee , qui
avôit demeuré plüfieurs années
au? Caire *,• la chaleur.
n ?y eft pas & incommode .
qu’on le prétend.icy ; U eft.
vray qu’elle eft dans un pais
fablonneux „que l?aisi: y eft.
rarement rafraîchi par les.
4|luyes x que les .maifoas
fur:tout celles du peuple >,
font fort expofées a l ’ar-
déur -du Soleil, quis’y fait
jfentir d’autant pluÿ vivement,
que la Montagne où
eft le Château en renvoyé
toute la féyeiheràtion.
; Mais fil l ’on eonfidecé que*
dans, les mois de Juin , de
Juillet & d.’A o û t, qui dé-
Vroient étre les plus chauds,
il y régne un vent de Nord
qui rafraîchit l ’air , & qui
étant introduit dàns fes
failes par des ouvertures
qu’on a pratiquées en haut,
les rend fort d'élîcieufcs
& allez fraîches ; que peir~
dântcetems-là le débordei-
ment; du Nil éleve des nuages
qui. couvrent le Soleife
depuis le {matin jufqu’au*
loir-, que. le vent du Nord
les diffipe j quelés raês fo n i
fort étroites & von tlap lû *
part en tournant i on avoue:
qu’on peut y fupporter les
chaleurs. Ajourez .à cela
quë rhivérJin’ÿ eft nulle-
men t incommodé jqué c ’éft
. un climat où l ’on ne paflè
point,comme ailleurs, dlunu
temsieç à un tems humide»,
d’urieexcéffiveéhàlëür à un:
froid infupportahle, inégalité
lipropre à déranger le
temperamment j que Pair
du Caire eft très-pur j qu’on
y voit rarement'des malades
, fi vous exceptez lé s
étrangers qui payent fbü*
I ven t le tribut du change*
| mentd’àir ; qu’on n’y con-
I n o it , ni' rhuîïiàtifmes Jflàf
1 s •: B Û YY T * Y 'RJ ï ÿ ctyV* - b j
C>n y compte lept Portes, & dans l’eiicein-
ne des Remparts huit: étangs fo rt larges , qui
dont environnez de fort jolies maifpns.
On divife ordinairement le Caire envingt-
scrois mil quartiers, quoy que félon le témoignage
de ceux qui m’ont inftruit de ces parti-
^cularitez, il n ’y en ait que dix - fept mil qui
-foient bien marquez j on les ferme tous les
fôirs: avec leurs portes par le moyen de certaines
ferruresdebois, qui s’ouvrent avec une
, c le f de la même matière : car icy toutes les
ferrures &: les clefs ne font que de bois, même
celles des portes de la ville. Je les ay confiée
ré es avec éto n n em en t, 6c j ’ay remarque
que la c l e f étoit un morceau de Bois long d’un
demi quart d’aulne, large d’un pouce, 6c de
l ’épâlfieùr du petit doigt ; au bout il y afixou
-huit petites chevilles de fil d’a rch al, ou même
dè bois , qui font fichées, dedans , 6c hautes
d’environ la largeur d’un pouçe yces chevilles
en rencontrant d’autres qui font dans lafier-
ru re , elles les enlevent, 6c la ferrure s’ouvrç.'
Éf|j|i | . ■ D ij • Mais
gouttes , nî pleurefies, ni
d'avoir recours à lafaî-
toutesces autres incommo-
gnée & à la purgation, le
xàitezdes climats oûlesfai-
pain 6c l ’eau- du Nil font
. fons. font fi differentes les
les feuls remedes qu’U faut
unes des autres. Si l’on y eft
employer pour rétablir ce
en été attaqué de la fièvre
petit dérangement.
‘ qû de là misaine ,11 eft inutile
Nombre
des Quartiers
8c des
Mofquées.