1.5 * vV P Y AGE 'A U -Le VA N T yff |
' Les premières? femaines 'fe^affereii;tjiv.eè des
careffes extraordinaires | au milieu defquel*-
les Mufiapha propofa à-fa nouvelle époufe
d’aller en Efpagne avec .lui , fous prétexte
d’aller v o ir fesamis || U en même - tems de
tâcher à fe procurer un employ plusçoniîdér-
rableque ia -Lieutenance t ce qu’il lui faifoit
efperer q u i réülïiroit aflfezi-lai0i®ent- >• -jparcê
qu’il avoit l’honneur d’être ilfu de la maifon
de Dom praU%er.y'&t pour donner plus de yray*-
femblanee à fon deflein3 parce que fa femme
l’avoir connu loriqu’il me toit que ftmple folv
d,at 3 il lui fit accroire q u il étoit forti d’Efpa^
gne popr des/raifonsdîcr&t tea fans en riem
dire a perfonne. La réfolution enrfnt dont?
prile.j ils palferent ^de Roterdam^en An*
gleterre. - Là ils s’embarquèrent fur un yai£-
le an qui étoit prêt d’aller en Efpagne. Quand
iis furent arrivez fur lesÇores PEfpagne ? fo
bafard voulut qu’ils rencontrèrent lix. ou fept
Navires d’Alger qui les faluërent comme
bons amis , parce qu’alors les Anglçis époien?
en paix avec les Algériens.
Muftaphane manqua pas de fe fervir d’une
occaflon û favor able ; if ayant entrepris ce
voyage, que dans l’efpéraneç de trouver quel?
qu’un de fa nation.*Î1 parla Arabe aux Algér
riens , qui ne manquèrent pas de détacher
aulh-rpr unechatewppe §c çmypyépe$$âemm*
E . E G-Y P T É ; '0 Y R I- E r- &c. 1 ‘0
ie-r Muftapba & fa femme. LeCapitaine An-
glois fut fort étonné , ne fachant ce qu’il devoir
eonelurre de-là , ôs voyant que cet I f-
pagnol traveUl faifofo parokre une grande
envie de palier fur le bord de ces Tu rc s, il
n’ofa le refufer. Mais la Demoifelle fut bien
encore plus étonnéecomme;celle que cette
affairé tou choit de plus p r è s II El lefe je tta toute
en larmes au col de fon époux, 6c lui demanda
pouf quelle raifon idtformok un def-
fein de cette nature-. Mais Muftapha?* qui ne
fe vouloit pas encore tout-1 à-fait découvrir ,
lui dit fans parokre. èmbarraffé ÿ qu’il n’y
avôit rien à craindre , qu’elle a a v o it feulement
quIMe fuivrë, & qu i! lui dirait dans 1&
fuite les ra.ifons qu’il àvoitv
Ainli ils p afferent 3 avec tout leur bâgagéy
dans f e vaifl'eau d’un des Commandants Al-*
gériens, avec lequel, pendant que Muftâpha-
s’entretenoit en Arabe 6c qu’ils fe faifoient
mille embraffades ôs fe donnoient toutes les
marqués de la plus étroite amitié, il vint Un.
jeune Holfandois qui fervoit de Garde-Cay ut
à ce Commandant, 8c s’approchant delà De-
moifelle il lui demanda en Flamand, pareV
qu’il Lavort oüy parler Brabant avec fon ma-
ï i , lï elle étoit mariée ave e ce T u rc , ajoutant
en même - tems; quai l’avait oüy dire à
çeux du v aideau, que Mufiapha avoit appel