O^ArG:E-/A'y ir-frrV.-A'ïC-TK t
anÆifoi'ti qu;çlquqçfec >; qiiiqy. que je les ayëf
g.aï4çes lliong-tems. ,(#} jÇetteJiumeur * qui
; IÉts? r V \ rç fiera*
< ? a? j iSOmiftîë notVë Vëy a- |
g éü cnVvifité qu’erf cëu-'N
tarit le; MQritiLihaji j> .
•apUin*
îeqtierit dune maniéré qui
pumfere BôPe.cé^oitte ÿfe®
vâi£, pëur épargner âû& Le-
&euts la peine de lire là-
defliK d’anfresf A^y torfs^i^i- m
re un abregp de" la defçri-
plitnPqèim A Wit^îin homme
d^efprat qui a demeuré
quatorze ans daqs la Syrie.
jLet A!!5#1?- ./ïtAnû-tfoa&
forment » fur la Cote de Sÿ-
SBtbiraV :
gnes, qui s’étendent depuis
Tripoli j où elles commencent,
mfqu’au de-là deTy r ,
En allant de la premiëré de
cës deux! Villes àü Mont L iban,
on eft obligé de palfer
plufieurs fois le Kadicha, ou
fur 'de petits Ponts depiep-
reA, ou fur aesarbrès -qu’on,
a ffiis exprès ê à fxeîi 'em-
droits * & on trouve pendant
deux pu trois lieues des
Bqccages charmants & des
allées (jtid la natuf^ feülè
a formées.1 Le chemin commence
enfuitè à devenir
j ifilîîciîé j dé “qui duré jüfqiï’â
‘•Ganobin. Ce Mon'aftere-j
I quiTert de demeure au Pa-
jqaarebe, | dps | r Marani|eSr >
confilte en hn gran d bâti-
Mené f m à iïrd fn ffe^ îié r ,
étari tpfe fqu é tout c-én ftrü it
dandle Roch er, ajnfiiqèe
.i’Egjjjjf.. dédiée; à.laA^efgei’
Quoy ^ué cette maifpn fe
¥ïoùve “ïîtùèe ® fùf:i le :Apeni
chant 'd’iine allez- haute
monragnec>r ƒ©? : dèhçrs ne
foilfentpas d’etre fo# uqis,
& fës^ri virons fort riants y
puis qh’ drî Traf* de ‘îcms co tez
des Jardips & des vignobles
, la plûparfcdifpofez en
terrages.. f.es Reiigipix de
Canobin , qiu Ion t ëri vfrdn
i quafantêS fe
ftitut de S. Antoine , quoy
qu’ils fuivent la Regie de
S. Bazile.Ilsfontprofeflion
d’une ' grande âuuefite de
v ie , & VoUt vêtus fort fîm-
plement j une robe de laine
noire &.Tort étroite |jpec
un Sèapiilaire de poil dp
chevre & 'un 'pétit ‘Câpnr
ehon i fait tout léiit habille-1
ment. | On voit !dé de Mo*-
natter a
E N ■ £<LYJ? T .È ; -■. S Y R p p M & à : i $ j
reffemble à la Xerebentinq, non;-feuleme nè
par rodeup * mais aulïi par fa ténacité fort
de s
natte r e un nombreinfinide
grotlês toutes célébrés, par
la réfidençe des Saints pe%
fonnages .qui y ont mené
üne-vie penitènte, & y ont
la pMpartfQuffe,rtle Martyre
dans le te ms «tes .pqpfe '
cutions., 'Celle de Ste. Marine
eftfur-tqutfameufe par.
l ’hiftoire de cette, vertu.eii,-
fe Fille, qui ayant, déguifé
fon fexe: & pris ï ’habit de
.M oinëà Caïiobin », fut accu-
fée. d’avoir abufé une femme
& chafleedu Monaftere,
xl’où elle fe retira avec l’enfant,
dans 0e D e fe r t, fans .
«Voir ofé découvrir fon innocence
qu’on ne reconnut
qu’après fa mort..
De Çanobin, dont le nom
-cil une corruption du Grec !
Coenobium , comme qüi di-1
rôit le Monaftere par excellence
, on va toujours en
montant à un autre Cou- :
Vent qu’on nomme Mar-
Eltcha-, c ’eft-à-dire de Saint.
Elifée. Il eft lîtué dans le ;
penchant de la montagne
<la Liban , d’où l ’on voit
pne^rodigieufe abondance
Tm . II.
d’eau a qui fottantavecim-
pétuoûté des fentes des Rochers,
forme des napes &
des cafoades qui vont le p ré-
çipiter dans le Vallon &
grpffir le Fleuve Kadicha.
De ce Monaftere on va a la
montagne des Cedres, par
un'chemin tout-à-fait diffi-
, ç ile , à travers .les Rochers?,
on fe repofe enfuite. à B/ç/rtr*
rai, B ourgfî tué au bout-d’u-
ne Plaine qu on trouve au
fommet de cette, montagne,
On voit de*là la four-
ce du Fleuve que je ! viens,
de nommer, qui fort avec
impétuofité d’une Roche
vive qui eft entouré d’ar-
bres de haute iutaye ; ces :
eaux font une courfe rapide
de plus de deux jour nées ;
avant que d’entrer dans la
Plaine. Toute la longueur
du Vallon efl d’environ dix
lieuës>,if i? -termine entre
l ’Orient & le, Septentrion »
par une maniéré d’amphithéâtre
, que forment les
branches du Liban., entre
lefquelles on découvre des
Plaines érès-bien pultivée%
v P ;