43© V o t a ô é a-u L e v a nt f
Pline -, qui vivoit environ cent ans après
Appien i témoigne d a n s le }livre dé fin Hiftoi-
re Naturelle\ que de fon té mscette Ville joiiif-
foit encore de fa liberté. Gommé fes paroles
viennent fort à propos a ce fu jet, j ’ay cru que
j,e ne ferois pas mal de les rapporter icy.
Valmyra 'Urbs tiobilis fitu , dmtiis joli atque dquis
amoenis, 'vafto tmdique ambitu arenis includit agros, ac
ruehtt terris exempta à rerttm NatUrà j prdata Jotte inter
dm imperia fitmrHà RomanoruniPaHhorumqm^ gj*
prima in difcordià femper utrinqve dira. { a ) *
D’icy il paroît non-feulement que dutems
de Vefpafien Palmyre étoit unéJ République
ou Ville lib re , mais auffi que fa fit uatîori eft
fort bien reprefentée , Corinne fi c ’étoit une
Ifle , un païs fort 'fertile, tout environné de
fables arides comme d’une mér. ■
Strabon dit qu’il y avoir beaucoup de fem-
blables pais dans la Libie,. Les Egyptiens les
appelloient 4 bafes 9 & p e u t-ê tre eft-ce delà
qu*eft
(a ) Lé même Pline dé- J à Damafco vïginti feptempro-
termine enfüite la pOfition j pins, é’èft - à - dite teiït foi-
dé cette Ville, uibefi à Je- 1 xante - feize milles. C'en
Jeucia Parthorum , tjux voca- J ainfi qu il faut lire Pline >
tur ad Tigrin 33^. mdlibus j corrigé fur les Manufcfjts 9
• > à proximo vero jSy- 1 par le Pere Hardoüin»
ri# litorg %o| . rnillibus i 0* |
EN. E c Y P T E r ;S.yRIE f j
quJeft venu le nom des Abiffins. Cette ville
ayant donc, joui prés de deux Siècles des avantages
de la Liberté , .de la neutralité 3 & du
cotnmerce,, il ne faut p a i s’étonner qu’elle
fou parvenue à cette grandeur de gloire &o
de richielTes qui a produit ; tous v fos fuperbes
batiments, Mais quand les Romains; eurent
fait voir » du tems de T ra janqueikjlmifîan-
ce des P ar ches ne pouvoit pas! l’emporter fu r
la leu r, puifque cet Empereur avok pris Ba-
bylone & Gtelxphonte, qui étoient les deux
Sièges de l’Empire des Partfies, Palmyre fut
enfin obligée defe déclarer pour les Romains-
comme eH-e.fit en efiFet ,pa,£è:£^mmtmnt,à
1 Empe te or .Adrien y e nviron» l’an !k *a.i de Je*
lüs-Chrift, quand i 1 xraverfa la,Syrie pour al-
J |§ Egypte , enfuite de quoy ;ce Prince „
conlidcrant la force & la fituation de cette
v ille , prit à càchéide la rebâtir»&d&Refnîbèk'
lit y ce tfuc VfayiT femblablemen t dans' ce
cems-.la qu’il lui accorda le Privilege d’être
une Colonie furis Italici [, ? | | comme le dit tTl:-,
pien y ôc que - les Palmy réniens y pour re-^
e.onnoifiançe , fe »firent appelhï^Jriampoli$eg
*‘TwT(,f8j^8t Tir5WA«»)ç vTro TÇWuTàKç^oçrconTnie les appelle
Stephanusr Autfi y a-t-il allez d’apparence que
la plupart de ces Colomnes de marbre , dont
Mieil parle dans la Relation precedente , &
principalement celles de la-grande galerie ;
furent