Mal-habile
té des
Matelots
d’Egypte.
Arrivée à
Jaffa.
141 V o y a g e a u L e v a n t ;
lendemain, lors qu’on put distinguer les ob-;
je ts , nous trouvâmes que nous étions dans un
autre endroit, ayant de beaucoup paftéJaffa,
par l’ignorance de nos Pilotes. Nous retournâmes.
(jonc fur nos pas avant que le Soleil fui
levé.1 ? mais comme nous avions alors le vent
.contraire , c ’étoit pour nous faire perdrerpa-
,tience, quand nous fiongions que no us aurions
pu être un jour plutôt à Jaffa. Mais: c ’eff ce
qui arrive fouvent quand on eft obligé d’aider
par Mer en. cès quartiers-là. Enfin le tèfàfc*
J u i 11 et on v i r o ri mid y nous mouillâmes devant
Jaffa, ville autrefois font connuë jous le nom
de Joppc. ; v
Je defcendis a ufti-tôt â:terre > ôc après,'què
mes hardes .eurent été vifitéos1 par.ceux de la
Doiiane , je me rendis , félon la coutume
des Chrétiens, en ce païs-là , à la ma-ifon des
Religieux > où l’on eft fervi par le PeffeGar*.
dien. Quelques Jours avant que j ’.y: arrivage V
il étoit parti cinq de ces Religieux pour aller
à Jerufàlem i deforte que je n’y trouvay
que le Gardien,.
Aufti-tôt que nous eûmes jette Eanere de*
vaut Jâffa, je deftinay de deffus 1 a barqueêet-r
te Place , telle qu’elle paroît du rivage de I4
Mer & qu’on la voit ic y , r
- Ce Ueu qui étoit autrefois ^né ville raifon*
nàble , oeft' d'aucune importance #ujour-?
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