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payer ce tribut,' .ii& -s’e^ai. deferiv
droient auiïi résolument que j e fis, 6c qu’a mon
exemple ils ie fe r oient mettre en prifqn. .
La raiion qui m’obli ge a à me faire mettre
Puits de iey à terre, c’étoit pourvoir les Puits H,® S a ! ° '
Salomon, jn o n . Pour cet effet, après que j ’eus réglé; le
différend.que j ’a vois eu àveç lf A,g a,, je lui dçr
manday un de des janiftaires> qu il nv acçorr
da * &■ j ’idlay àiéhéyàl y avjeCide'Ux-Qrecs dé
nôtre barque, aces Puits qui fan ta de^x lieuës
dedà. On les appelle lés/trois Puits *6cen ef-
fet il y en a troi&, Maisfà parle r propre^ént,,
il n’y en aqu’unqui mérketce nom S comme
celui feul dont l’eau déborde toujours pat-
deffus. On dit qu’on n’a jamais p& trouver § f
fond de ee Puits * quoy quon l’ait fondé plu-
fieurs fois avec: une corde 6c un* poids qu on
y avoit attaché * mais je croy que .ce qui em-
pecbe de trouver liegfond, c’e^ qu’aiS bas du
Puits le courant efttrop fortf L’opinion çoiin--
mune eft que cette eau viefit d’une Rivléfe
qui eft fous terre.* ôc qui a fa fouree des montagnes
du Liban; 6c que le Roy Salomonayant
eu, par fa grande pénétration , connoiffanee
de cette Rivière, fit à defteincrenfer eépu^s
dan* cet endroit... Je ne fçay pas préç-ifément
ce qui en éft.* mais il faut que j ’aisquë qne je
n’ay jamais tien vu; de plus beau ni. dé plus
extraordinaire, 6e que le piaifir que j-’eus de
H , fatise
N E g y p t e -* 3 .y r .j e , @rc. 5$9
fàtkfaire 1 à-deftù s ma purioJté,£me fitoublier
aifément rl’avanie que m’avoit 'faite l’Agü,
L,eaù en for t p^fr-deflus en grande abondanc
e & fe répand dans un Canal qui eft.à $>ptg
du Puits * d ou elle coule*par la c ampag ne jufi
qu’à la Mer,dans laquelle plie fe décharge, On
y aauffifait un Aqueduc, par où l’eaueft conT
duite dans un g r and. b àt ime n tq u a rré q u i n ’ e 11
pàs loin deklas, dl ÿ adan.scet endrpij: quelques
Moulins qui ferve nt dm oudre le bled des montagnes
yoifines & des villages des environs. £
L eau fort du pied de ce;ka%inrent, & elle
eft enlevée par ces Moulins en,grande quan-
tité par quelques trous* & enfùke.elle coule
com me nous venons d |d ir e de., cedië du
elle fe va décharger;dans la Mer. Tout au^*
prés de ce bâtiments il y a un] gros arbre qui
donne une ombre fort agréable,,
En deftinant ce Puits , j’ayois particulièrement
mefure la grandeur de„fpn ouverture,
6c par qe. ne fçay quel malheur ou par quelle
négligence je La perdisjenfuite ; mais j-ayde-r
puis appristpar quelques autres .qu’.il a .feize
pieds .de ' diametre. lL paroi t o^pgone], 6ç'eft
tout revétudedàrges pieijrgs ÿ de même quefa
màrdeile. La vue de. ce Puits., 6c du bâtiment
qui eft auprès^ eft.reprefentée ic y , jgçjjfe* eu.
ioin de marquer l’endroit par où-i’^auifo-rt da
Puits & ]s’;écoule dans ia campagne
1; t . I V v ij eft