yç V oya ge au L evan' t ;
c’eft une î&uteinous en inférons comme juifc
choie très-certaine que Damhie cft.auprès de
ce Lac Occidental, vers le Sud, ou Sud-Eih
Or nous ayons remarque ey-defTus>,en conférant
Pais avec Telles, que chez les Ethiopiens
une journée dè chemin revient a . quinze
lieues, 6c nous trouvons que dans toutes des
Cartes Marines quinze lieuës d’Allemagne
font un degré , ou v in g t,lieuës d e P r ance ,
d’où nous concluons que quand nous, devrions
chercher Gonthar a cinq degrez du Nord du
Lac.de Dembea, au lieu qu’il efl fous la Lf-
gne ou tout auprès , 6c qu’ainfj il faudroit
que Dembea ou Dambia fut une fort grande
Province , on peut affûrer que cet O'ùmUm*
ma ou fouree du N Ü , dont parle L’AmbaHa-
deur, doit fe chercher environ le i>. d eg ré .
du Nord au-delà de la Ligne,
5 La Province partieulierehù n n la trouve
s’appelle , félon Pais 6c Telles , Sahalaou Sa-'
Kahala, U fembfe d’abord que ce foit autre
chofe qu’A go dont parle Théyenot : mais.
quand on confîdere que les habitants de S ah a”
la ou S.aKahala portent le nom d’Agnus, comme
Pais le remarque , on ne trouve plùs étrange
que l’AmbafTade.ur., dont parle Théve-
n o t, lui, ait dit qu’Oüembromm/t, ou -Ja fqù*-.
ce du N il, eh fituée dans la Province deceu^
qu’on appelle Agous , d’pù Théyenoç a p q
EN ÊG-Y'P T E , S-YRiB y
fort bien Tairez uôe Agd.;
Ainfi il nous paroît fort vray-fëmblable
que cette fouree dont a parlé l’Ambafladeur
d’£thiopie , eil -la même que celle dont parlent
Pais 6c Telles-*
Il n ’y a qu’une feule -difficulté: qui relie dans
le -récit de The v enot, c’efl touchant ce qu’il
dit qu’auprès de-*ces fources il n’y- a point de-
montagnes , > 6c -que celles qui -font lés plus-
proches de-là font les montagnes des Ju ifs,
qui en font pourtant éloignées de plus de
vingt journées de chemifiv. Si rAmbafTadeur
a, dit cela à Théyenot, il faut que lés fources
dont il parle foient differentes de celles que
décrivent Pafs 6c T elles, 6c nous aurions àf-
fez de penchant à croire qu’ên ce cas là.,ces
fources font éloignées, de cent cinquante, ou
cent quatre-vingt lieuës au S ud Eft, ou tout-
a-fait a 'J Eft de l’Cndroit d’où le Nil fort du
hac de Dembea , ou du Lac Occidental de
PtolorA.ee. Apres to u t, il refte encore quelque
fujet de douter comment on peut fuppo-
une c iv ière fe précipite fepf fois de
quelques ijeux fort élevez devant q,ue d? venir
en Egypte y 6c qu’elle n ’ait pas Ëà1 fouree
dans une montagne fort haute. Coule-t-*ëlle
de tpanierë, qu’elle puifle monter fut; quelque
montagne, d ou, enfuite. elle, fe précipite, en
bas ? mk% fort vray-femblable que Théyenot
Hm ’ ! N aura