35« V oyage au L e v a n t * $
blés,; &,on y voit un grand nombre de Vil-
lages., ^ «3' v p i;üo3 i».. no*; ;
Du enté que Ton y arrive, en venant de Tri-;
poli, ;on rencôntrp pluiieuts beaux Jardins ôc
Je belles Maifons de Plaifanee a mais il sen
faut beaucoup qu elle foit aulE agréable de
leurre coté; Comme je voulois ddfiaércette
V ille , je meplaçay à l ’endroicle plus avaria
tageuxêc j ’entiray le plan qùe je donne. au
publie, Se dans lequel j ’ay joint laimarehed’u-
ne Caravane,
. Les Jardins & Maifons de Plaifanee qu on
voit iey à l’entrée duFauxbourg ty font renfermez
d’une petite muraille qui les .environne
prefque tous en commun -, fit parade dans; il y
en a aufii quelques uns qui fpnt Jépureg les
uns des autres par une autre petite mur^ilkf
Devant ces: Jardinsil y. a une plaine où lion
voit fous les jours les Turcs êc les Arabes a
cheval s’exercer avec des Lances, comme jpe*
la eft reprefenté dans la T aille-douce. Je dois
ajouter icy qu’un grand nombre de Mofqug.es3
quelques - unes defquelies ont çt£ autrefois
des L g li% d e s Chr^tien^iôc ne feryenp p:a&,
ppu, avec leurs Minarets, à l’ornement de %
Ville: |,M# éft divifée en plufieurs quartiersi
qui fe ferment tous les Loirs avec des portes
garnies de fer , comme nous l’avons dit Uil.r
leurs en parlant Sm ÇûfÇt. r . T P C
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. Les maifons y font bâtiesde gtofies pierres-
de-taille, & le haut en ell en plâtre- forme 2
fako df’im/cevtn^^ft^ntv. ds deperkès pierres
>> qui lâ-nendent unie 8$ très-fbf te* Autour
de ces plat tes-> formes il y a? une petite murail-
k d’environ trois pieds de haut ; à laquelk
©n lailFe ordinairement une ouverture,. afin
de pouvoir pa-fier d’un e mailbn a l ’ a utr e & de
fe pouvoir vifiter par-delfus les maifons. Ces
plattes-formes fervent au fit à; tout le monde'
de,lieu pour fe co u ch e r& l'on ekoilit cet endroit
Afin d’éviter rexcefiive chakur qü’il fait’
laniÿk dans les maifons.- Au te lle , il ne faut
pas- avoir peur d’y être incommodé ,, parqe
que 1 air de l à nui t ,; q u i ell dangèreuxpre fque-
partout, ne eanie pas la moindre incommodité
en ce païs’-lav G’ell dans cet te vûë que les;
Marchands Européens y ont ordinairemen t
de petits lits de camp y au lieu que les- gens du*
f aïiS: k contentent d’y mettre$leurs cer^
& lors qu’il pleut chacun fe rétire dans 1#
maifon.
Cette ville ell encote embellie de plufieursi
Obtins y o U- lës Mât ehands de-'déhors ontdebéF-
ies mâiipns, &
leurs marchandifes. Il y ad’ordinaireuttebeb-
ê fofi tainei au: milieu^ i k foLpmenr tous*’
• slk its v de même que4 es5l'(^âwièts':.^->'f:;iàt
Ajoute^ '■ ;&iceia: qù’ihyuplufieàtïs béâijb'^*