i $ à V o t a &e a d L e v a n t ;
été pour la plupart clés lietlx à enterrer les.
morts: v ■ ^ •*-.JJ/Q' ■ :t -
A vaut qdd 4 e quitter Alexandrie i l faut:.
que
for-fgsruïnès dePânefofîhg
Rhâéotîîsc
piqué contre? les-Carngi* |
frops, qui ayoient offert du
focoufs. a la Tville^ 4erT^r
qu’il avoit prife. après iépt
mois de fiégé, réfôîutde Ils''
mortifier en fîifànt'bâtir
cette Fille dan^dç IIe® H*
plus avantageux dp, monde,
pour le coinmetce i; & le,
jpfMî propre potif fairetonr-
béf «elùi éé Wÿtéf&t de ;Car-
thage.Çomme 1’abondance J
de l’Egypte avoit foit mé?*
. pr
mercé du dehôésils n’a-
Voient point de Ports con-
fidérabiesi ilssetoient contentez
feulement de fortifier
un. pern Rhacotis pour
f&rmer fîeïitrée de l’Egypte
aux étrangers.. Ce lieuavofo
en face Pille de Pharos, &
il avoit* du côté dé la terre
le Lâc Mareotide , que le
Nil couvfoit de fés inondations,
parle moyen dès Canaux
que lés anciens Rois
avoientpratiquez\ Alexandre
jugea cette - Place propre
Il en faire une dés plus
belles Villes- & un des plus
beaux PortS'du monde. Car
, rifle de Pbaros, qui n’étoif.
pa? encore . jqinj^, au
. ‘Continent, lui en'fourhif-
ibit un nragniîlque âpiriès Éfe
jOnébon avec demxLentrées£
8c le Lac Mareotide lui e u
fournifîbit un autre plus^rfo
'elle'encore que' le* précè- ’
dent-; Ce Prince f fît d o n r
jetter lès. fondements de
. cette V ille q u i fut achevée
en peu de tems par les foins
mÉç Dinoehare, Habile St in-
géntëux Architecte. Ptolot.
mée fils de Bagues > :& fés
defeendants, qui régnèrent
jufqu’à la conquête des Romains
, y afqutérent dans lh:
; Élite plufîéurs-'ènibellifré--
ments; Sc le commerce 5c
les belles Lettres y attirèrent
, de toutes les parties:
du monde, les plus beaux
efpritS & les plus fameux
négociants. Il n’y eut rien-
dans le refte du mondé dé
plus brillant ni de plus riche,
pendant: quelques
ï î î fc&WXlEj. St-Wïÿ,:«ÿr, x 5 ï
que j ’ajoute ce m o t, que le.d. de;Juin au nia-
$in l’Aga m'envoya quérir pour fervir de. T ru-
R ij chetk
s, que la ville d’Al^xan-
^lrie , des murailles d’une
hauteur furpïenante > avec
des Tours également fortes
-jSt commodes pour y loger
ieS Officiers, des Obélifqües
magnifiques, desrColléges,
des Palais fuperbes, j, des
Temples fomptueux, rien
ai’avoit été épargné. Au for-
tir de la Ville on trouvoit
d’un côté le fameuxJïypQ-
drômg qui coüduifoit au
ïauxbourg de Nicopolis j
qui pouvoit pafferJm- même
pour une belle ville j &
du côté de la Mer un Pont
ou une Chauffée qui j oignoit
l’Ifle du Phare où étoit le
Tort, & ou Soûrate de Cni-
de fit bâtir dans la fuite cet-
té;-grande Tour, pour for-
-vir de guide aux Naviga-,
teurs, & qui apaffépour une
des Merveilles du Mondé-
•üi nous en croyons Home-
are , cette Ifle étoit autrefois
^éloignée de la Terre -ferme
d’autant d’efpace qu’en
Teut parcou tir en >un jour
ain Navire .pouffé par un
rvent favorable i mais ou ce
Foëte avoit été ripai informé
> ou d faut croire que le
fable 8c le limon que le Nil
conduit dans cette Mer
avoit bouché unepartie de
ce Canal j car du'tems d’A lexandre
, ;elié-ét^it beaucoup
plus proche de la terre
, puisqu’on en fk la communication
par le moyen
d’un Pont ou d’une Chauffée.
Il faüdroit faire un gros
ouvrage > ii on voufoit rapporter
tout ce qu’on trouve
dansiez antdeng fur f abeau-
té 8ç fés avantages de cette
Ville ; il fuïfit de dire içy
qu’on n’y. trouve aujpur-
d ’huy.que quelques refies de
fon ancienne fj^gndgür ; j e
•veux dire une partie dp ms
Murailles 8c de fes Tours »
quelques Obélifqües î des
Çolomngs en partie t éfo-
rvées y en partk renverfées,
jôtfeSiCîfornes j toutle refte
eft eaché fous-des monceaux
dé fuïnes y qui ont formé
des montagnes au milieu de
la Ville. Elle eff même à
:prefont prefque; Entièrement
abandonnée, les Mar