412. ' V O Y A G E Â U L E V A N T
jftté de c e s M a u fo lé e s , q u e c e p e u p le a é t é
„ f o r t puifFant & f o r t r i c h e , a v a n t q u e les
* R om a in s l ’e u f fe n t afifuj^tti , &: q u e c e n ’ e ft
„ p o in t à e u x q u i l a é té r e d e v a b le d e f a g r a n -
,„ d e u r . (4 ) f t d f r o * '
„ Mais je croy que je to u s ay affez fatigué
„ de vous avoir ta n t promené par la célébré
„ vaille 4e Tadmor, & de ne vous avoir , après
„ to u t, donné qu’une fi faible defcriptioii de
„ tout ce que nous y avons découvert. Au
„ bout de quatre jours, nous nous en retoùr-
„ nâmesy non pas par le même chennin par
,5 où nous étions venus, mais en tirant vers
„ l’Orient jufqu’à l'Euphrate. Dans ce che-r
4,mia
liées ? Âuffi y tro u v e tb n
des Infcriptions Grecques»
Latines , Â dans la L angue
du païs, ce qui peut fervir
à déterminer les trois états
de cette Ville y fous la domination
dès Perfçs ou des
Chaldéens , fous celle des
Grecs, & enfin fous célle,
des Romains. Car de croire
qu’elle fut bâtie par Salomon
à près de cent lieüës cle
Jerufalem, comme on ta*
cfye dé le prouver dan^ la
fuite ? c’ eR ce qu e je ne fau-
rois m’imaginer»
Cette réflexion de
ï ’Auteur de la Differtation
«ftimpor tante > car.pn con-
noît peu la V ille de Palmy-
re avant Odenat & Zeno-
Jjièy c ’eïl à-dire peu de tems
avant l’Empire d’Adrien*
cependant voilà des Mçmu-
ments & des Infcriptions
Grecques d’avant la naif-
fànce de Jefus-Chrifl: : ne
pourroit-on pas conjeétu-
ter que cette Ville tomba
fous la domination d’Alexandre
ou de les Succef-
fëurs, qui la mirefit au nombre
dès Villes libres 8c alÉ
ür E g y p t e l S Y R i t x -413
» nain nous païFâmes ieil^i^iémieijëtir parnin
Bourg tiomme Wèm, où nous tr Imçs,
,,fdr une pierre renverfee défoaüt en bas> au
y, radie u dè la muraille d’une Mofquédi l’Ihf-
jÿcription fuivante; - ’■ n-<i
. 'm F . V)0 ÉÉff| -E- Ep A- y:'-# î »' jf b p p . c&rfiijuÀc,; PPa :
- . ^ 7HÛ .A^KAÙp^V^qjÇ.KAlyîAPANI ^O^pMHÇpN^XÀl
. foùs-bdMej-cy une aùtrd y
n e » raetné la'ngue:'& eùùheïÙdS ^àiaéfërdsû.
3, que no iis en âyibhs'déja^vu une à Tadmor.
,j Je fus furpris de trouver là une tëlleTirfcri-
)j ption & je ne -pùîs àubùiïe fa^bn bon-»
yj jeéfüret comniénf elfêJpeüt e5veiiul *:
,, mais la mention qùi y eft faite de Décapa*
mè fait -en'tdre" de^eiffe. l“Sr ^ùtl*
y» qu ufi vëéloit êtetidiré Idf'Trbùtièfes^dé;
„ càpoliè J utfques' datas Yà: Coeïojyrief conime iM
y, y en a qui leur donnérif cett'e étehduë ,&£
i3 fous ce nom de Çoelofyrie comprendre en~
»3 core toute la Syrie 3 excepté la phoenicîe
„elle n’aura point été apportée d’ailleurs >t
y, mais élevée d’aborddans çette plarcé. Méan-
jj moins del à ne par oî t r a p as’ r e ce vable a cpuX'
yyqui fuppofent que D ecâpolis n’à êfë qu’ùùe
i>partie; de là. Pàléftittè.: Ail rieAdlè:doritenti,
..dO: