’T o t a l e au L evaniTï;
C H A B I T- R E L IX.
Répart de Tripoli Kdifa.- Montagne de Carmel.- Eruim
de pierre. Arrivée à Saint ^éandAcre. Etat prefent*
de cette. Ville., &c.
EjAuteur / \ P r'ï ’s que j’eus demeuré environ: trois-
part de Tri- f \ mois à Tr i p o l i a f in de laiflfer patfer
p°li^ phiver j e m.’embarquay lé 9..-A’ Avril fur un
yaiïfeau Marchand Ho 11 an do iv ,, appelle: La:
bonne fortune. Elisabeth>>;qui alloit a S. Jean d A^
ere. Mon deflein étoit d’aller à Nazareth &
. à la Mer dé Galilée,;ôt enfuite de revenir m
Tripoli pour dé-làr aller par terre, à- AlepJ.
Mais comme nous avions-le vent contraire,*
nous fûmes contraints de demeurer, fans pouvoir
parfir ,t ju fq u ’ àuo n z iéme que nous levâmes
l ’ancré i-mais comme peu de tems apres
il y eut itn grand calme , nous fûmes encore:
obligez de demeurex-l-à. Vers lefoir nous nous
mîmes en.mer & nous avançâmes affézpar un>
v e n t d é te rre^ Le- i>u nous ne; fîmes; gueres'
de-chemin non plus que le i $v parce, que le:
tems étoit foré inconftant , fis la mer foré
agitée; Le 1-4» nous vinmes tout auprès dû G*/*
%anco.. La nuit nous nous»- tînmes* au large •>*
■ ©2HXé'4ue nous rie voulions pas entrer dans le-
Borç
e n E g y p t e , ; S y ;|.i e . $g
Port d’Acre,.| Le 15. Laprès midy nous jettâd
mes l’ancre fous Ca'ifa, parce que nôtre Pilote C aï-fa.
voyant le vent mauvais, n ’ofa pas entrer à
A c re , de peur d’y trouver un mauvais fond.
- Ce lieu , qui a été autrefois une. Ville! célébré,
& qui a foûvent changé de nom,, (a) eft
tout auprès & au Nord de la Montagne, de
Carmel fur le bord de la mer, environ à trois
lieues d’Acre mais il eft aujourd’huy peu
co nfidirable. Le s. Turcs &; les A rabes qui l'hab
iten t le a o m m e a ïX ^
: .Nous ne pûmes tout ce jour aller à terre
avec la Chalouppe.^ à caufe .de l’agitation de
la nier , ce qui me, fachoit beaucoup , parce
-que j ’avois Fortenvie d aller fur le Mont Car- Montagne
mel?i furéequel on voit iê(fameux Moniâfiere de
-des Carmes. On montre icy une Grotte ou
Caverne taillée dans, le Ro c , où l’on dit que
demeuroit le Prophète Eli£é_e„ & une. fontaine
que ce même Prophète fit.fprtir dé terre,
dont i ’e au eft fort bonne. Allez près de-là
font des ruines du Cloîtré de $. Brocard* qui' fur
envoyé.p-aar S. ^ife rP atria rch e^ e Jerufaleini
pour raiïemhler; & aflujettit à une certaine
egle j les Hermites. qui vivoient leparez les
Q ü ij a uns
_ ia) E l ï ë a i i t i é - * Sàladiÿduitetfisdelaguerw
fois Porphm à, Vil-le Epilco- - | te Sainte. -
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