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foufHânt du c4lé d’Eâ-Sud - Èis-avèfc une
grande pluye, accompagné« de tonnerre &
d ’éclairs. Environ fur les dix heures*« vaif-
; féau s’approcha de nous , & nous l’attendîü
làeSj croyant que e’étôit notre Commandant*’
mais nous trouvâmes que c’croit un de nos»
Yailïeaux Marchands nommé la (jèV‘tmdes'Nôvi&
(Ênmt&ÊÊÜp Capitaine que! lé Corntiiàndànt
avoit* ordonné qu’au cas que quelque vaif-
feau viint'à y egarér par la tempête ou autre-,
m en t, il entrât d É ante y qu’ih y demeurai:
deux ' fois vingt - Quatre heures , & qu’il né
manqueroit pas de l’en aller retirer. Ce Ca?±
pitaine eut bien voulu fe joindre à nous avec
fà chalouppe g mais le grand vont & l’agitation
de l a mer d’emè mpê c h 6r e n t > 06 ’qui l’obi
igea d e S!fe. retirer W Zancév Cependant l
t o m me nous- e urne s bien-tb t apr ès - un ven t
Éavofablfe x nous réfolûmes d’avancer nôtre
chemin-x & de ne nous; me ttr« phis- en peine
de nôtre, vaifeau de convoy. Nous haiiffâ4
mes donc, la voile g & nous] tirâmes un coup
de canon popr prendre congé de lui W & if
nous répondit de. même, iün peu après-midy
ayant pris nôtre cours droit au Colphe ^
S travail, nous payâmes Straïali, qui e|t une 1 an gue de,
terre devant.J^s mon tagnes de la Mqrée. I l
y a là un Monaftere fur< lequel il y a dufçan
non.:
P p S # ;r % t p É ^ 47
ïion.1 b«<>6>ijf: t w ? m i v Q e i t e
nuit- nous & eûmes une grofe, Ipluy C h ,t&r le
vent s’appaifaen& tournant un peu à.l’Onefil
Le 11. au point d u jo u rin o u s npus trouyrâT
mes auprès de ù fb dm k i nous eûmes «ni aifez CepWe*-
bon vent de- Sbd le foir nous pafîames nie‘
P a ch fi. Le premier de Novembre aprè^midy padifu.
nous ükmeà.tCmfit à Eps© de nous , Corfou.
nouKi vinmüs aux «nvironst déd’IfleE^»», qui B
ed devânt le Go.Iphe:de. Venife.; De-là:nous
vîmes la terre de Car/È>»~ allez loin de non s s
elleiinous<p ar oMpirieomme h fçavoit.éré p kr
heuis Lfhfes3mpâmôs.ï’Æii^ir@îi minuit nousap-
perçûmes > un : vaiiïeiu, tout auprès . de nous
qui avoir allumé du feu s* & comme nous
c i arguionsjque ce né fût:quelque N„aVire«m>
nemi3 nous nous mîmes aulli-tôt;en. état de
nous défendre.Nous voguâmes ainli l’un près
de l ’autre , par un grand calme, environ
une heure, apres-quoy ce vaiiïeau ie détourna
de nous , ôc prit fon cours .hors du G o t
phe. Cependant nous réprimes 'nôtre premier
vent, qui le. fécond jour de Novembre
nous conduifit: le matin dans le Golphe * à
l’entrée duquel il y a une peti<cè Ifler,appel-
iée SoAceno. Nous vîmes encore un vaiÆeau Soaceao.
qui prenpit auffi fon cours hors du Golphei
Ce fut dans cet endroit que: nous comment
Z z z ij -çâmes