V Ô Y A G E A U L î V A:NT*
eaffel., & en paRarit par GSflkl, où Ton traverfe
v iëré , nous prîmes une petite Barque pou»
aller à Cologne-; r;:: IpM ...., ; -,
En defeendant le Rhiin, nomvïmes quàn*r
tire de lierux qm avo-ient é^te entieremenic
fia char aeh. ruinez: parlagiierre, comme Bacbar4ch&c.c^uQl^
ques autres , o ù iln e demeure plus per-fonne*
i ^âàr. ^ ^ n d n o u s iùm e s venus à GoarouSé-Gev^er^;
nous y vîines une belle Borterefle. En fui te
Cebïeiù. ùotiA vînmes à Coblens, quia un Château.ext
trémement forcée l’antre côté du Rhin ;.
Ce même jour , qui étoit Eonziéme dm
mois , nous ne pûmes palier le Rhin à.caut,
fe de l’abondance des glaces qu’i l . charioiti.
Mais le plus grand m ah fut-, que leb â te lie r
& fès gens ne purent- pas fupporten davan-»-
tag e fe grand froid , ce qui/ nom contrai*
gnit de for tir; de la-Barque 3r fie de. nous eti?
Berna, aller â* pied<àBt»ntrpparce que nous ne pu»;]
mes trouvendexhevaux àdouër.,. heureufe—
ment nqusnën étions qnâcdnq lieuës* Quand*
nous y fûmes arrivez .,: nous ^remarquâmes
qirômreeommençoit â y hâtir quelques mai*
Cologne, fbns. Le -vyi nous vînmes âGologne où je fûs~
obligédfc demeurer environ trois mois.Le St.
• dè Mars dè Pannéè füiv.ante itî9 j; j’en par^
tis pourvenir-à Amfterdâm. Lorfque je fus â
Dùtfèîdôrp..Dit* jfeldorp, j ’âllày Voir un beau Palais du Pain*
i ■ ■ • - . . - ce
ïtn E gypTe y. S-Vit i i , &c,
ee de Nieubourg. Enfuite nous palfâmes â
JUrç» Emmerick^, & au Fort keiferf-
de i j x..;à Arnhem. ^ ,aït * c*
Le 13. nous palfâmes par Utrecht > & nous
vînmes le 14. à Amfterdam , où après avoir
demeuré, jufqu’au 18. je me rendis à la Haye
lieu de ma naiiTance. Ce fut le n du mois
de Mars que j?y arrivay -â fej>t heures du
matin Éj après un voyage de près de dixrneuf
ans, que j ’ay fait avec tant de bonheur, que
jfay grand fujet d’èn loüer Dieu , 6c dé luiehi
témoigner, ma, très-humble reconnoiffance..
% % Nv.