34# V o y a g e a b LEYAKTy I
^ ques-unes fans doute ont été des EgJife^ dos
„ Chrétiens > font une partie de fa beauté, &.
lui fervenÊ d-’otneméfit.
1 JjgLc'Bdfirx qui eft la Place Publique où les
ai Marchands étalent gjfffaflèz régulier > &
a, 1 on y void quantité de marchandifes .qui
a, le parent beaucoup. On y a aullï plufieurs
zïCkans , ou demeures pour les Marchands y.
dont le principal eft celui qu’occupe le Corn
„ fui François avec les Négociants de cette
2, Nation. C’eft un bâtiment tout revêtu de
a, groïfes pierres-de-taillë, & qui à deux et a-,
H ges ; celui d’enbas fert de Maga&n pour les
*, marchandifes , & celui d’enhaut , qui* eft
wune galerie foutenuë par quelque^ arcades,
ÿ fert de logêment:t
£ Cette Ville a été autrefois tra.ecteskprin.cf'r-
i5 pales de toutes celles de cette contrée, & elr
Xa le avoir même la -réputation d ’une Ville.
aa puiffante & grande , à caufe de quoy aulE
elleeft appellée dans l’Ecriture Sidon htgranr
I l . . ®0 L’Aprês-midy a fur les deux heures, nous
a, quittâmes Sidon ou S aï de , & cela, par un
gr^nd calme qui nous dura tout le jour ôc
yx toute la nuit, v & nous n’avançames gueres^
„ parce que nous ne faisons que flotter. En
yy lendemain au matin y premier j our de May>
y^nom
EN E 6 Y p T E | S Y R I-E , &c. 3 ^
„ nous nous trouvâmes à Bayrout, (a)' aux envias
ton* duquel font les montagnes de Caflre.-
„a Wan, où un Prince' Maronite â lefouvorairt
„ co rn fn an de ment-
Ailé z pr.es de ^^yro#t>,il y aunBourgnom-
^5mé Gie , ou. Io n dit que la Baleiné rejet ta
Jo.n as a ù Icy nous eûmes le ve n 14 fav or abie>;
„ qu’en peu de tem-s nous paiFâ-mesl Exée^, ôc
,, environ midy Patrone, nous rendant enfin
„ fur les quatre heures à Tripoli-, d
(a). La ville de Bayrout ou
Barut.y étoit autrefois connue
fous le nom do Èeryte x,'
entre Tripoli & Sidon j elle
avoir un . Archevêché
dépendant du Patriarche
d'Antioche ; on y tint un.
Concile en 448. dans lequel
ibas Evèquéd’EdeiTe &amy
de Nellorius. lut gbfous.
BaudpüinJII. R o y de Jeru-
falëm. y mourut 1 an rré*,. I
Cette Ville eftlr ancienne,
que Stephanus rapporte Ton
origine à Saturne- Try-
phon, comme nous l’apprenons
dè Strabon, Ig, fàcca- 1,
geai, & lesRomains la réta- j
blirent , Agrippa y ayant
conduit pour cela deux Légions.
Pline la nomme Félix
fui ta 3 &nous avons une.
Médaille d’Àugufte qui rend
la choie certaine. La Lé
gende ëlï Colonia-y fulia .Àti-
gufta Félix. Berithus. On con-
noît par la Loy 7^du Dige*
\ûe je Cpnfibus 2 qu’U y a voit
à Berithe une.Éçole fàmeu-
fé , ou l’on enfeigrtbit le.
BËôit Romain & les autres
Sciences. Eufebe èc Socrate
confirment', pardes témoignages
formels , ce que f a -
vancë icy