Ar.riv,ée à
1 2,Q ' ,r V o y A G'- Ç A U X E; V A N T y 11
force de rames, :etoit arrivé à la fade. ,C,e ma?
jtin nous eûmes. encoredu çalmej mais'.nous
ne làiffâme? pas d’avancerj h bien, qu’envir.
ronfur les, di^-heures nous ap£;rçûmesSatt1a-»J
l i a ê c nous n’ avions alors p 1 us d ’eau a finon
un peu; que l’on m’.ayoit gardée,. Apresrrnidy
le-veut fralcliitj &: par pe moyen nosus .egtr.â-?.
mes dans lePort jen v iro n h ir les t/oisheures*
çe qui mexdo.nna une grande joyç ^ quapd je
fongeây que je. fer ois. bien - tôt fui-Ja Terres,
ferme pour m’en aller a Smyrne y & furrto u |
que ce feroit-lâ le dernier voyage que je fç^
rois avec les Çreps..
1 N EfiYf T E ; S Y RI E"ï &C. !f z i
C H A: P I T R E XX X I V.
Defcription de h Ville de - Smalia* : ‘
Jl E’ s que nous fûmes entrez dans le Port*
1 J j ’y apperçûs le Bâtiment dont j ’ay par-
lé dans le Chapitre precedent, ôc qui venoit
de Damiette. Il y avoit auiïiplufieurs^Saïques,
& d’autres plus pe tits y aideaux. Je trouvay*
en entrant dans le Port, que lavûë en était
fort agréable , &c cela d’autant plus que le
jSdotijèllirn ou Pr-éfidénjt's’é.t^.itxamp^.-ûir une
hauteur au bord de la mer y où il avoit fait
jdreiler quelques tentes pour prendre le frais.
Î1 demeure ordinairement la auffi long-rems
que le chaud dure | parce qu’il eû fort mal-
aire a fupporter dans.Ies autres endroits.
Quand je fus à: terre je me rendis aulïï-tôc
au logis du Çonful de la Nation Françoife, qui
avoit déjà envoyé Ion Janiiïaire au Port ^ afin
de me conduire chez lui; car il avoit apperçû.
de fa maifon qui eil iituée fur le Port 3 fur une
hauteur qui eft à main gauche de la Ville, qu’il
y avoit un Européen dans la barque qu’il
voyoit arriver. C’eft la coutume décès Meft
neujr$ de faire nette civilité aux Etrangeis*
d ’autant plus qu’il n’y a point d ’autre& Euro?.
Xm - //. y y y p ée n s.